jeudi 30 août 2007

Un jour d'été, j'avais chaud, mais j'attendais...

Je me penche par dessus le ruisseau, et je vois mon visage, déformé par les ridules et les vaguelettes. Entraînée par le courant, mon image se tord, s'échappe, et pourtant reste à sa place. C'est une journée d'été comme j'ai appris à les aimer. Le soleil frappe dur le sol et cuit ici et là les rares touffes d'herbes qui n'avaient pas encore jaunies. Aucun nuage dans le ciel, aucun oiseau de miel, aucun vent dans mes cheveux... Non, aujourd'hui est un jour chaud, où la fraîcheur n'a pas sa place, où la caresse de la pluie n'est plus ne serait-ce qu'imaginable. Et pourtant, au milieu de cette aride journée, il y a ce ruisseau, qui gaiement me rend mon image, qui discute avec moi de ce glouglou perpétuel et amical. Au milieu du désert, je ne suis pas triste, je n'ai pas soif, car le ruisseau et là, m'apportant son eau et son réconfort. Je regarde un nouvelle fois l'arbre qui est sur ma droite, ce compagnon de solitude, je crois que je vais y aller m'y allonger, tranquillement pour profiter de son ombre et faire la sieste quelques instants. Ce sera plus agréable ainsi, de t'attendre, car je le sais depuis longtemps, tu vas bientôt venir... Ce jour, ou demain, mais qu'importe le temps, puisque tu viendras...

--- Eleken,
Tout vient à point à qui sait attendre :oP
Et je suis très patient :o)
...

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