jeudi 26 avril 2007

Au bord du lac 2 ...

La surface est noire d'ébène. Je devrais plutôt employer le terme qui me vient à l'esprit à sa vision. Sous le ciel bas et gris en début de nuit, la surface est ténébreuse. D'un calme morbide elle n'est agité par aucun souffle d'air. Aucune vie de semble plus l'habiter, aucun animal ne semble vouloir s'abreuver sur ses berges. Où que mon regard se pose le long de celle-ci, elles sont désertes et les maisons qui parsèment ses abords sont grises et ternes. Aucune lumière ne vient me soulager de cette oppressante atmosphère. L'électricité n'est probablement toujours pas rétablie...

Extrait du "Le Lac Rouge",
Confrontation au bord du lac,
Le troisième soir

mercredi 25 avril 2007

Les vrais drames : la sexualité du pamplemousse.

Dans cette vie, il y a de vrai drame, des choses affreuses, des crimes et tout le bataillon du 20h… Mais pourquoi certain sujet ne sont-ils jamais abordés ? Par exemple la sexualité du pamplemousse.

Vous y pensez vous à ce pamplemousse.

Lorsque vous en buvez le jus, vous croyez qu’il vient d’où le jus ? … Bref, les vrais sujets qui touchent le cœur et l’âme des gens.

--- Eleken, l'esprit léger aujourd'hui

mardi 24 avril 2007

A toi mon amie qui ne réponds pas

Chaque jour qui passe, je t'écris un petit mot, dans mes écrits tu me guides, au bout de mes bras tu rimes. Sur le papier, tu m'aides, à choisir, à écrire mes mots. A l'orthographe tu m'aimes, dans la grammaire nous fîmes. Et si au bout du compte je te mords, je te froisse et te plie, ne m'en tiens pas rigueur je t'en prie. C'est que je suis en train de penser. Je ne t'oublie pas mon amie, alors quand je te parles parfois réponds, car il m'arrive de me sentir bien seul, devant cette page qui reste blanche dans le silence.

--- Eleken à sa main.

...

Enfant des larmes,
Prends tes armes,
Monte sur la colline,
Vers la lumière divine.

Mène ton combat,
Comme une femme en colère,
Car la victoire est joie,
Mais la défaite amère.

--- Eleken, et hop, un mardi :o)

lundi 23 avril 2007

Au bord du lac...

"Henry m'a dit que le seigneur soit avec moi. Mais de quel seigneur parle t-il ? De quel dieu veut-il que je sois l'esclave ? Je ne m'abaisserai plus jamais à croire que j'ai un dieu bienveillant au dessus de moi. S'il existe, alors je lui crache au visage. Je le renie. Je l'enferme. Je l'oublie.
J'ai mal, j'ai mal chaque fois qu'un oiseau vole au dessus de moi, chaque fois qu'une porte s'ouvre, chaque fois qu'un évènement de ma vie me rappelle ce que j'ai perdu.
Alors, toi mon ami, je veux bien comprendre qu'aujourd'hui tu souffre à ton tour, mais ne viens pas me parler du seigneur ! Ne viens pas me parler de cet ordure !!! Je suis ma propre voie, je suis mon seul maître désormais.
Je suis seule... Et seule je l'affronterai."

lundi 16 avril 2007

Rêve encore un peu

Le long du fleuve,
Où pousse la fleur,
Je cueille mon bonheur,
De tes yeux sa couleur.

J’ai entendu l’oiseau,
Posé sur la branche au loin,
Il y fredonnait un refrain,
Pour un destin si beau.

--- Eleken, il fait beau, il fait chaud, ...

vendredi 13 avril 2007

...

C'est aujourd'hui que mon âme,
Est morte sur cette lame,
Elle fût jetée sur mon corps,
Elle s'est plantée dans mon remord.

Si je n'avais que le regret,
Mais j'ai aussi le désespoir,
Cette vie, je ne peux plus l'affronter,
Je préfère finir que vivre dans le noir.

--- Eleken, autant disparaître quand on existe pas

jeudi 12 avril 2007

Ci-gît le regard d'antan

Quand je regarde par la fenêtre, quand je vois le bleu du ciel, je me demande aujourd'hui pourquoi je le vois si gris. Chaque souffle de vent viens m'apporter la triste nouvelle. Chaque oiseau, sa chanson funèbre. Mon inspiration est morte ce jour, un jeudi trop sombre.
Et pourtant chaque seconde je me penchait sur elle, cette inspiration aux belles prunelles... Chaque fois je me suis relevé mordu. Mais je pensais mes plaies, c'est sans importance. Mes pages, avant elle, étaient vide.
Maintenant sans elle, le vent est triste, le soleil est morne, la vie est insipide et mes pensées monotones.
J'aurais tant aimé te retrouver, toi qui remplissait mes pensées de grammaire et de mots... Mais il semblerait que la peur soit la plus forte, faisant fuir l'inspiration vers d'autre contrées...

Ceci est mon épitaphe, car ce jour d'amertume je suis mort...

Merci de m'avoir lu... mon amie.

--- Le crayon de papier d'Eleken

mardi 10 avril 2007

La phrase du mardi

"Le travail c'est la santé, ...
Ne rien faire, la conserver !"

--- RK, particulièrement en forme ça fait plaisir à voir.
:oP

Lettre à Ania, Mardi 10 Avril, Empire des Francs

Ma chère amie,
Que de long mois depuis ma dernière lettre.
Que de long mois à parcourir le pays, caché, terré pour éviter la milice.
J’ai passé tant d’heure à marcher de nuit et dormir le jour à l’abri d’un buisson ou dans un trou de terre que j’en avais oublié le plaisir de ressentir la caresse du soleil sur ma peau. Et puis chaque jour qui passait me rapprochait de toi mon aimée. Je n’ai de rêve que pour toi, je n’ai de pensées que vers toi. Alors l’espoir, l’espoir de te revoir me nourrissait de bonheur.
Et puis enfin, je l’ai aperçu, notre petit village de montagne. Perdu parmi les cimes et les sapins, enveloppé de brumes, qu’il est beau notre pays habillé de ses couleurs, de sa verdures, de sa fraîcheur et de son air chargé de l’odeur de la terre encore humide la dernière pluie. Je dois le reconnaître, j’ai pleuré lorsque mes yeux se sont posé sur ces maisons qui habillent mes souvenirs d’enfance. Je n’ai pas pris beaucoup de précaution en me rapprochant, le sourire aux lèvres. Mais à mesure que je m’approchais, mon sourire devint plus hésitant, moins francs… Avant de sombrer dans la détresse.
Personne. Je ne vis personne dans les rues à quelques distances. Pas âme qui vive. Dans notre petit village. Après des mois à fuir et à me cacher, l’espoir de retrouver mon pays avait occulté toutes autres pensées, alors je fus pris de tremblement et de peur. Quel étrange spectacle j’ai du donné aux rares oiseaux qui nichaient sous les toits. Courant comme un fou dans ces rues dessertes. Plus je m’enfonçais entre les maisons, plus j’avais peur. Des vitres brisées, des volets tombants, de la poussières et des mauvaises herbes partout. Cela faisait manifestement des mois que le village était abandonné.
Je finis par arrivé devant chez toi, passant devant la maison vide de mes parents. Comme toutes les autres, ta maison était abandonnée, laissée au vent et au temps. Je rentrais à l’intérieur par la porte qui n’était pas fermée… Fracturée même. Je hurlais ton nom, criant au bout du compte comme un enfant désespéré… Avant de m’effondrer sur le plancher ancien, secoué de sanglots désespérés. Tous mes espoirs envolés, tu avais disparue et mon avenir avec.
Cet alors que je fus tiré de ma détresse par une main sur mon épaule. Je me retournais pour tomber sur le visage buriné d’une vieille femme. Son visage était triste et la souffrance de ses yeux vain me faire honte de moi même m’être laissé à pareil désespoir. Je la scrutais quelques secondes avant finir par reconnaître la vieille Odile. Elle raconta alors, elle me raconta comment la milice était venu ici un soir de décembre, avait enfoncé chaque porte et réuni tous le monde sur la place du marché. Tous le monde, femmes ou enfants, avait été enchaîné à son voisin et forcé à quitter le village dans le froid glaciale et la nuit à pied, descendant vers la vallée. Elle y avait échappée par miracle et depuis elle n’avait jamais revu personne. Je pleurais la disparition de mes parents et la tienne plus encore.
Et enfin l’espoir, quand je la questionnais sur ton devenir, m’attendant au pire, elle m’appris que toi et ta famille étiez déjà partis, fin novembre, pour vous rendre chez un cousin éloigné. L’espoir a jaillit de ses cendres. C’est pourquoi je t’écris cette lettre, cette lettre que je ne peux pas poster car je n’ai pas ton adresse. Ce que j’espère, c’est te la remettre en mains propres.
Je suis repartis sur les routes sur la seule foi des paroles d’une vieille dame qui n’a rien voulu entendre quand je lui ai demandé de me suivre jusqu’au prochain village. Elle n’a pas voulu, elle voulait mourir ici m’a-t-elle dit. Et depuis je marche. J’espère, je rêve. Tant qu’il me reste une chance de te revoir je continu de vivre pour cet instant. Je n’abandonnerais jamais, je ne le veux pas, je ne le peux pas. Revoir tes yeux est mon seul désir. Mon seul réconfort. Tu es désormais ma seule famille, ma vie et mon existence.

J’attends cet instant où je te reverrais, où je te serrerais dans mes bras, où je plongerais mes yeux dans les tiens. Pour toi je vis. Par toi j’espère.

Ton ami.

Alexis.

lundi 9 avril 2007

Rêve inachevé...

Sous le temps d'été,
Se cache tes cheveux blé,
Qui dans le vent ondoie,
Me rapprochant de ma foi.

Au bord du lac se tiens,
Un enfant portant un destin,
Dans son regard je noies,
Son soupir qui né en moi.

--- Eleken, j'aime le retour de la chaleur

mardi 3 avril 2007

Ce qui semble une lettre...

Sur l'autel d'un mot, je sacrifie un sentiment.

Ce mot était plume, et dessus se déchirait la peur.

S'écoulait alors l'encre sur les marches,

Où, en bas, m'attendait mon bourreau. Le sombre Remord.