mercredi 15 août 2007

Fourmillement de l'âme

Le temps est partis, voici venu celui du retour, je me prépare, avant ce soir, de faire mon repas d'adieu à ma famille... Ou il n'y aura sans doute personne, triste épitaphe sur une vie sans strasses. Aujourd'hui le temps est lourd, de chaleur suffocante il promet un orage en dilettante. Malheur à toi sombre pêcheur qui un jour bientôt verra mourir l'âme et le coeur, faute d'avoir su combattre, faute d'avoir connu ce qui m'est inconnu... J'ai le blues, aujourd'hui, de ce temps racornis... Un temps où pour chaque instant je vivais, où chaque seconde je donnais... Et où chaque fois, on me rendait... Je me trouve bien ennuyeux ce jour, mais après tout, comment prétendre à mieux, je suis un enfant, je suis un gamin... Je ne suis que l'intolérant de l'intolérable qui lutte sans réussir contre le mépris du vent contre le sable... Je suis moi, Alexis, Eleken, Seigneur de sa soupe comme dirait ma mère, fade à toutes heures, intéressant une minute... Au revoir petite ville, car déjà, je suis partis...

--- Eleken,
Je pense, je suis... ou peut-être que non

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