jeudi 30 novembre 2006

Rêve en fuite

Au coeur qui souffre,
Je cris je souffle,
Un murmure de pensée,
Un instant trépassé.

Dans ta fuite tu perds,
Ce sentiment dans l'air,
Ce bien être ressentit,
C'est la seul chose qui fuit.

--- Eleken, j'affronterai ma vie jusqu'à l'agonie.

La phrase du jeudi

"Ma vie prendra fin comme elle a commencé,
dans les cris et les larmes."

--- Eleken, ... sans famille

mardi 28 novembre 2006

La video du mardi



Eleken,
Bah faut bien rire non

Un rêve triste

Du trentième étage,
J'ai laissé mon cœur aux nuages,
Le regard dans les étoiles,
Cette vie où j'ai mal.

J'ai ri de cette existence,
Alors maintenant je la quitte,
Par un soir de violence,
Je te dis oublis moi vite.


--- Eleken, se meurs les hirondelles,
Partout les fleurs attendent,
Le tempo va crescendo

dimanche 26 novembre 2006

Un nouveau petit croquis pour mon tome 3



Attention, dangereuse quant on l'énerve... Pour ceux qui ne l'aurait pas compris, c'est du sang humain sur les lames de ses "ailes". Elle les contrôle grace à des articulations hydrolique mues par son pouvoir.

Eleken,
Je me crée des ennemis de plus en plus puissant... Je finirai par en mourrir.

Rêve en douceur

Au soir de la solitude,
J’ai rompu l’attitude,
Celle de me confondre,
Et de mon cœur fondre.

J’arrête le passé torturé,
Pour me tourner vers l’avenir,
Laisser au deuil du souvenir,
La clarté du phare aimé.

--- Eleken, je préfére mourrir vieux et mourrant,
Que jeune et en bonne santé...
Moins de regret ;o)

Vive le soleil... et le pastis !




Eleken,
Sudist homeless

samedi 25 novembre 2006

La phrase du samedi

"Vis ta vie pour toi même,
Et pas pour les autres,
Sinon autant mourrir car tu n'existe pas "

--- Eleken, Errarum humanum est

vendredi 24 novembre 2006

Rêve au lac

Au parcours d’un moment oublier,
J’ai vu se vider le sablier,
Comme une ancre plantée,
Le temps s’est arrêté.

Je suis donc le vilain marin,
Qui sans port ni attache,
Se porte sans relâche,
Sur l’avenir du lendemain.

--- Eleken, je n'oublis pas de rêver.

jeudi 23 novembre 2006

Rêve angoissé

Dans un lac de feu,
Je me suis consumé,
Pour un petit peu,
J'aurais pu aimer.

Mais le temps appartient,
A celle du matin,
Dans le creux de ses bras,
La place me manque déjà.

--- Eleken, en proie à l'angoisse

mardi 21 novembre 2006

Rêver dans les nuages

La tête dans les nuages je rêve,
Comme un combat sans trève,
Je vois le soleil se levé le matin,
Me promettre de meilleurs lendemains.

Mais j'ai froid aux mains dans le parc,
Chauffe la flamme dans les yeux,
Le passage d'un éclair en vrac,
D'une douce mélancolie je le veux.

--- Eleken, en proie à la fraîcheur de l'hiver

lundi 20 novembre 2006

Fillette

Voilà le petit texte du jour que l'on peux tout juste classé dans la nouvelle du fait de sa taille extrémement réduite... Mais bon, hier j'avais un peu d'inspiration et de motivation dans l'écriture.

Voici donc la mise en scène d'une petite fille tout ce qu'il y a de plus normal, si ce n'est un petit côté particulier que je vous laisse découvrir.



Eleken,
Qui a besoin d'un exorciste

dimanche 19 novembre 2006

Au lendemain souvenir

Je n'ai pas vu venir,
Ce lendemain solitaire,
Un chien sans réverbère,
Le désert devenir.

Alors que les souvenirs,
N'ont aucun avenir,
Ne pas laisser au passé,
Et un avenir de pensées.

Tu es donc partie,
Mon ancienne amie,
Je reste étrangement,
Avec un sentiment.

--- Eleken, aujourd'hui le dernier trait est tiré...
Alea Jacta Est

samedi 18 novembre 2006

Rêver de toi

Tes yeux dans les étoiles,
J'ai vu la tristesse noire,
Une souffrance notoire,
Jetée comme peinture sur toile.

Perdu dans la fumée rage,
Mes songes m'ont amenés,
A embrasser la beauté,
De ton regard gris nuage.

--- Eleken, arg, encore une insomnie cette nuit...
Bon ca doit être à cause de la musique de la colloc

vendredi 17 novembre 2006

Rouge

Au centre se cache,
Le rouge d’un couteau,
Glissant sur ma peau,
Le sang de l’archange.

La flamme de ma vie,
Se termine à l’attente,
D’un moment d’agonie,
Cette déesse pénétrante.

--- Eleken, si tu n'as jamais vu de rouge,
comment peux tu le reconnaitre ?

mercredi 15 novembre 2006

Petit croquis d'un tome 3


Redhoreen après avoir retrouvé ses anciens pouvoirs lors de la 3eme réssurection. Elle à l'air un peu malade mais c'est normal. Son âme est partagée entre la fureur de la destruction de sa nature démonoïde et l'amour humain transmit par Eleken (qui à lui même sacrifié une part de son humanité au passage) lorsque ce dernier l'a vaincue 7 siècles plus tôt.

Eleken.

La video du mercredi

Après-midi

Aux vagues des alpes,
Sans ta cape de pape,
Sous le sceau du ciel,
Se terre la sentinelle.

Dans le cauchemar d'une vie,
Il faut bien un jour impie,
Sortir la tête de l'eau,
Et par les cornes le taureau.

--- Eleken, un peu mieux cet après-midi.

mardi 14 novembre 2006

Oubliez moi 5 minutes les gens

Par exemple mettez moi à la poubelle...


... ou faites genre vous m'avait pas vu



Eleken,
J'ai décidé de réflechir à ma vie donc sourriez et faites pas chier ;o)

Noir comme

Ce matin je suis seul,
Perdu dans mes pensées,
Ma vie comme éffacée,
Je porte un triste linceul.

Je n'en peux plus de ces pleurs,
Alors je m'éfface aux rancoeurs,
Je donne ma démission,
A ce monde de passion.

Je m'en vais donc mourrir,
Comme pour ne pas nuir,
Dans l'obscurité du puit,
Le noir de ma folie.


--- Eleken, suicide tendancies

Je suis désolé

Noir comme un Tunnel,
Mon âme est perdue,
Aux enfers éternelles,
Je suis comme pendu.

Je blesse d'ignorance,
Mon coeur déséché,
Je frappe avec violence,
Ceux qui pourtant m'ont aimé.

--- Eleken, ce soir j'ai blessé quelqu'un, je saigne de cela

lundi 13 novembre 2006

Et hop une 601e

"Ce qui est inévitable,
Ne devrait être évité"

--- Eleken, Quant on ouvre les yeux,
on s'aperçois vite que le souvenir n'existe pas

La 600e parole du seigneur

"Si l'enfer se trouvait sur terre,
je marcherais sur des braises."

--- Eleken, je suis emplis de néant et pourtant... mais pourtant...

Rêver l'inévitable

Est-il trop demandé au chat,
De se taire un petit peu,
Arrêter son bleu de mille feu,
Faire taire son tambour plat.

Pourquoi dois-je vivre ceci,
Ce rêve de lente d'agonie,
Pour un peu on me croyrais épris,
D'un chemin de pissenlits.


--- Eleken, le choix c'est le pouvoir, le nier c'est le renier.

Mourir de rêve

Je n'arrive pas à dormir,
Alors je préfère mourir,
Comment périr à petit feu,
Il suffirait d'être heureux.

Un rêve triste et laconique,
Sans saveur de doux alambic,
Dans l'empire mélancolique,
S'y cache un rosaire onirique.

--- Eleken, insomnie chronique

dimanche 12 novembre 2006

Deus Ex Machina

Cette nuit au coeur du rêve,
J'ai songé sans commentaire,
Que le temps est à Eve,
Et pour Adam la terre.

Au vieux paradis perdu,
J'aperçois les anges déchus,
Sur leur trône de souvenir,
Sans aucun avenir.

--- Eleken, les voix du seigneur sont impénétrables...
et sans commentaires

samedi 11 novembre 2006

Lettre à Annia, Samedi 11 Novembre, Empire des Francs

À toi mon amie,

J’ai fait un rêve cette nuit. Première nuit calme depuis bientôt trois semaines où les obus se sont tus et ont laissé les songes s’insinuer à moi. Dans ce rêve, je marchais sur une route de par chez nous, là-bas où il fait chaud. Le soleil était haut dans le ciel et frappait fort. La terre était brûlante tout comme l’air qui ondoyait de tous côtés. Je marchais néanmoins gaiement dans cette fournaise, car je savais que ce qui m’attendait au bout du chemin, c’était ma maison. Je t’ai alors aperçue de l’autre côté de la route, tu marchais dans le même sens que moi et tu ne m’avais pas encore aperçue. J’ai pressé le pas pour essayer de te rattraper, mais plus j’avais l’impression de me rapprocher plus je m’apercevais que tu étais éloigné de moi. Un sentiment de détresse s’insinuait en moi. Je criais ton nom, hurler à ton encontre, mais tu ne réagissais pas, tu n’entendais pas… Et puis tu as disparu. J’ai su alors, que je t’avais perdu à jamais et que même si je rentrais jusque chez moi, tu ne serais pas là à m’attendre sous les tilleuls de notre enfance. La table à l’ombre serait vide et ne me fournirait que la mort. Ce rêve m’a ouvert les yeux. J’ai compris que ma place n’était pas ici mais à tes côtés maintenant et tout de suite, que je ne pouvais plus me permettre d’attendre que les événements nous rapprochent, que cette guerre se termine, mais de faire le chemin moi-même.

Ton absence me brûle comme les flammes de l’enfer. Je lutte chaque jour pour survivre, mais pourquoi, si c’est pour vivre loin de toi ? Je veux rentrer, je veux te serrer dans mes bras. Je veux arrête de souffrir chaque matin, chaque jour, chaque nuit de ton absence. À tout instant de ma vie je pense à toi, je rêve de toi. Parfois je ressens douloureusement ta présence dans mes pensées et ton absence à mes côtés, je ne peux alors contenir mes larmes qui ruissellent le long de mes joues mal rasées. J’aimerais tellement te voir et toucher ta peau, sentir ton odeur. J’ignore si tu ressens pour moi le même manque ou si j’appartiens au passé, si mon absence t’est douloureuse comme celle qui m’enserre le cœur dans un étau de braise, mais je ne saurais continuer à vivre dans cette ignorance.

J’ai décidé de déserter, de quitter le droit chemin qui m’est imposé par la patrie. Je te veux toi, et nul devoir ne me détournera de toi, nulle armée ne m’empêchera de rentrer à tes côtés, nul mot ne me convaincra du contraire, nul homme ne pourra m’arrêter.

Te revoir au moins une fois avant de mourir, de vieillesse ou au peloton car je n'ai plus besoin d'écrire ce que je ne pouvais te dire, ces questions que je laissais sans réponse. Maintenant je peux le dire, le crier, le murmurer ou le hurler s’il le faut... J’attends pour cela d’être à tes côtés. Mais sache-le, oui sache-le.

En mettant tous mes espoirs dans nos retrouvailles, j’espère que tu m’as attendu,
j’espère que tu m’as entendu. Ton dévoué et ami,

Alexis.

(MAJ)Impro du samedi matin

(MAJ) Julien tiens à dire qu'il ne cautionne absolument pas mes "merde du matin" ;) il trouve que je joue beaucoup mieux le soir et que ca c'est tout juste bon à lui faire honte... Rire au moins avec toi je sais toujours quel est mon niveau (dans 10 ans j'arriverais à faire un bon morceau je perd pas espoir :P)

Pour les gens tristes du jour :





NB : Ok ca sature un peu, saloperie de webcam :(

Eleken,
Bon une intro, un milieu, me manquera une fin et des paroles :P

vendredi 10 novembre 2006

Rêver seul

Dans le milieu de la solitude,
Se trouve une force rude,
Un drôle de joli sentiment,
Qui fleur bon le mensonge patent.

On te dit de vivre comme chacun,
Mais il n’y a là qu’une faiblesse,
Qui prendra vie et tendresse,
Te tuant comme commun.

--- Eleken, le seul bon conseil et celui que tu écoute

jeudi 9 novembre 2006

Spéciale Dédicasse


Eleken,
Qui va se prendre une raclé demain au taf ;o) pas grave je vais me coucher :OP

mercredi 8 novembre 2006

Une trève dans le rêve

Au cœur du matin,
Je me suis réveillé avec un refrain,
Celui du petit train,
Qui me mena au lendemain.

Aujourd’hui c’est seul,
Que je porte le linceul,
Celui du jour d’avant,
Perdu aux ancien temps.

--- Eleken, à l'aube caustique

lundi 6 novembre 2006

Moi, Joseph

Et voici mes très cher lecteurs mon dernier petit texte en date. Inspiré par une situation de guerre que nous avons tous apris dans nos livre d'histoire et aidé dans cette description par une ancienne expérience personnelle (cf. les remerciements)




J'ai connu un Joseph il y a quelques années, malheureusement maintenant il est mort. Je te dédis ce petit écrit car tu étais quelqu'un de bien qui ne méritait sans doute pas cette mort là.

Eleken,
Les jours avancent mais la mort, elle, ne recule pas.

Rêver d'être

Quelle chose gronde en ces lieux,
Qui n’est pas un puissant dieu,
Juste un être des souvenirs,
Chargé de construire un avenir.

Au fond il n’y a que du sable,
Celui des larmes qui m’accablent,
Dans l’obscurité de mon esprit,
S'y cache le petit à l’agonie.

--- Eleken, mes jours sont comptés.

dimanche 5 novembre 2006

Rêve d'insouciance.

Au bord d’une ancienne l'arrogance,
Je m'octroie patiemment un temps,
Pour me dire que l’univers danse,
Et m’éclairer de surprise d’avant.

Sur le rivage d’un lac ancestral,
J'ai connu un être fait de dentelles,
Un souvenir de vague rebelle,
Entravée de noirceurs métal.

--- Eleken, sombre dans la lumière sous la couleur du nuage

samedi 4 novembre 2006

Rêver de lumière

A toi, l'apprendie de l'épique,
Qu'est-ce donc que tu revendique,
Serait-ce donc une chandelle,
Que tu point du bout de l'aile.

Donne moi le temps de choisir,
Entre la voie, la voix et le pire,
Apporte un peu de patience,
A cette solution sous surveillance.

--- Eleken, qui est "il" ?

vendredi 3 novembre 2006

Arrête de réver

J’ai vu le meurtre dans ses yeux,
Au fond de la couleur du bleu,
Senteur d’un printemps de lys,
Des larmes douces d’un caprice.

Du sang dans mon cœur ivoire,
Ce chemin ne mène pas au bonheur,
Détourne toi du mal de gloire,
Tu n’y trouveras que du malheur.

--- Eleken, comme toi, j'aurais une fin

jeudi 2 novembre 2006

Un chapitre sorti du placard

Parfois je dépoussière mon disque dur et je tombe sur un vieux truc, un début de texte inachevé, bla bla bla... Voilà donc le 1er chapitre d'une nouvelle post-apocalyptique qui restera probablement inachevée :oP

Lorsque les ressources naturelles sur laquelle reposait l'industrie humaine s'épuisèrent, la grande famine arriva, précurseur de la grande guerre qui acheva de replonger l'humanité dans un nouvel age peur et de souffrance.

Livre d'Alessanry,
chapitre 3, verset 14

Dans l'allée, précédant le trône du représentant terrestre de la toute puissance d'Ala, dans une sombre antichambre, le duc de Varzo s'agenouilla.

« Redresse-toi, je t'en pris. Tu dois te demander quelle est la raison de ta convocation au siège Éternel du pilier lumineux... je le vois dans tes yeux, n'ai aucune craintes »

- Oui, imam suprême Karthum

- Je t'ai appelé, Leiopol mon ami, pour te confier une mission

- J'accomplirai vos ordres imam » répondit immédiatement le duc, pliant ostensible le cou.

« Pas mes ordres duc. Ceux du Pilier lumineux. Ceux d'Ala »

Bien que le ton de la conversation n'ait pas changé, Leiopol su que sa réponse n'avait pas le but d'apaisement escompté et que l'imam risquait de le punir pour ce qu'il considérait comme un affront au Pilier.

« Vous êtes la voix du grand pilier, imam, vos ordres sont les siens. »

Le duc pensait que cette flatterie suffirait à apaiser l'imam. En vérité, il doutait fortement de l'existence du pilier, ou du moins il doutait fortement de sa relation avec l'imam deopère qui se tenait devant lui.

« Tu as raison mon ami. Que le pilier t'abrite. » Dit l'imam en se esquissant un sourire rassurant.

Il s'avança d'un pas vers le duc, seulement deux mètres les séparaient maintenant.

« Quel Âge as-tu mon ami à ce jour ? 45 Ans ?

- J'ai 43 ans, Imam suprême.

- Tu es un guerrier expérimenté et sage. C'est bien d'un homme comme toi dont le Pilier a besoin. »

Puis continuant sur sa lancée.

« Il te reste encore une vingtaine d'années avant de rejoindre tes ancêtres dans la cité paradisiaque de Salomon.

- Je respect les principes et ordres du Pilier dans l'espoir d'être digne de cet honneur, Imam.

- Tu es un bon Musul. Les portes de Salomon te sont ouvertes, soit en sûr.

- Vous me comblez de bonheur par ces paroles, Imam. »

Leiopol s'impatientait un peu de ne pas savoir à quelle mission l'imam voulait le confronter. Le fait qui tourne si longtemps autour du sujet l'inquiété, mais il ne pouvait poser la question sous peine de châtiment mortel immédiat.

« Ala, m’a parlé... Et il m'a dit que les humains sont prêt de retourner au jardin d'Edin, qu'ils ont payé leurs dettes envers lui et que bientôt les portes de Salomon s'ouvriront devant chaque homme qui naîtra. Il m'a dit... Que le purgatoire terrestre n'est plus nécessaire au bon Musul, que seul les inférieur Créti, youf et toutes les âmes païennes qui marchent à la surface de ce monde brûleront sous les feux de Soleil jusqu'à la fin des temps.

- Imam, que dois-je faire pour aider le Pilier dans son dessin ? » dit Leiopol, espérant par là, accélérer la révélation de sa quête sans pour autant que l'imam s'offusque de son manque de patience et la prenant pour de la dévotion.

« Ala, le tout puissant Pilier de la lumière sur terre, me l'a aussi révélé. »

L'imam pris son temps, afin de donner plus de force à sa déclaration, bien qu'a l'Évidence le duc fût déjà pleinement dévoué à sa cause et prêt au sacrifice.

« Ala te demande... d'aller au centre des terres maudites. Dans la cité de Berilin. Là tu trouveras un temple nucléaire, profondément enfuis sous les terres. Et dans ce temps, tu trouveras un outil de notre tout puissant Pilier. Un artefact puissant forgé de sa main même, dont il a besoin pour anéantir les impies et ouvrir les portes ici même sur Terre. »

Leiopol n'avait pu s'empêcher de pâlir en entendant cela, car les terres maudites sont le territoire des Webbers, d'énormes démons araignées mortelles pour tout homme s'avançant en leur territoire.

« Je vois la peur dans tes yeux mon ami, mais n'oublis pas que le Pilier t'accompagne et te protège dans ta quête. Acceptes-tu la quête que te confie le Pilier ?

- Oui, imam suprême. C'est la joie au coeur que j'accepte l'honneur d'être l'envoyé du Pilier en terres maudites. » Répondit Leiopol, sachant bien sûr qu'il n'avait pas le choix. Un refus aurait signé l'arrêt de mort de lui-même et de sa famille. Et il préférait mourir en homme fier, qu'en déchu entraînant à sa suite sa femme et leurs six enfants sur un bûché de honte.

- Le Pilier se dresse toujours.

- Le pilier se dresse toujours, imam.

- Et maintenant viens avec moi mon ami, je dois te montrer certaines choses »

Et Leiopol suivit l'imam dans une alcôve qui s'ouvrait derrière le trône. Il faisait bonne mine, mais intérieurement il Était ravagé par le dilemme. Devait-il tenter la fuite au prix d'offrir à sa famille une vie de reclus et de dissimulation qui se soldera sans doute quant même par la mort et la torture ? L'imam s'approcha d'un petit objet demi sphérique que Leiopol reconnus comme un projecteur holo. L'imam posa avec assurance deux doigts sur le haut de l'hémisphère et instantanément des lignes vertes lumineuses jaillir, accompagnées d'un fort bourdonnement électrique, pour former une console de saisie flottant dans l'air.

Il manipula l'interface avec aisance. Leiopol, malgré sa situation, ne pouvait détacher ses yeux des gestes rapides de l'imam, naviguant dans un environnement qui le dépassait. Il n'avait bien évidemment pas d'artefact aussi puissant dans son propre fief, et aucun ne s'exprimait par la lumière. Puis aussi soudainement qu'il avait commencé, l'imam s'arrêta de frapper l'air et se recula.

« Voilà l'objet sacré que vous devez retrouver et ramener ici, mon ami. » Dit-il pendant que dans la pièce grandissait la projection monochrome d'un objet ressemblant à un tube plein avec un creux rectangulaire sur toute une partie, projetant dans la pièce faiblement Eclairée un halo verdâtre.

« Le bonheur de tous les Musuls de cette planète repose sur vous et la réussite de la mission que le Pilier vous à confier ».

Leiopol Était déjà en train de noter mentalement tous les détails de l'holo, une hauteur de 47,3 cm, un diamètre de 23 cm, un poids de 18 Kg ... « au moins cette chose ne sera pas trop dur à transporter... si j'arrive jusqu'à elle. Ala protège moi, je t'en pris ». Pensa-t-il, avant de reprendre. « C'est un honneur que je saurais porter, imam.

- Je ne doute pas du choix de m’a soufflé le Pilier. Tu es la bonne personne »

Après le départ du duc, Moham Karthum, alla se recueillir dans son lieu de prière personnel. Il souriait. Non seulement il savait que ces actes lui permettraient de rentrer dans l'histoire comme le libérateur de tous les Musuls, mais aussi qu'il obtiendrait la récompense ultime pour sa dévotion. Une place à la droite du Pilier. Il Était l'Élu du Pilier, une vie de soumission à l'entité suprême lui avait permis d'apprendre à communiquer, presque avec simplicité, avec son dieu. Il trouvait les bonnes questions et savait interpréter les réponses qui lui assuraient la clémence du Pilier.




Eleken,
Oui je sais je suis un gros sadique ;o)

La nuit je rêve

Arpente le noueux chemin,
Celui qui mène au lendemain,
Là-bas tu y trouveras un refrain,
Du bout des lèvres du chagrin.

Pendant toute la nuit il restera,
Sur le pavé des âmes aux chats,
Dans ses grands yeux brun tu verras,
Le destin d'une femme qui grandira.


--- Eleken, ce qui se cache est visible pour celui qui regarde

mercredi 1 novembre 2006

Extrait du livre de Makrael

Mon père, Eleken était venu en ces lieux d’antique magie pour y trouver des réponses. Mais sur ce lac, il fut confronté à un danger qui dépassait de très loin une attaque des anges ou du fléau d’Anasuma. Il y rencontra une chimère de l’ancien univers pré humain, un artefact d’une magie noire ancienne provenant d’avant le début des temps connu.

Elle avait l’apparence d’une femme humaine, mais son visage ne reflétait que la colère et son regard était de froide pierre. Elle apparue à la surface, marchant sur les vagues comme sur un sol de terre sec. Elle s’avança vers Eleken et le jaugea. Enfin, après avoir peut-être jugé que le lycum devant elle était digne d’intérêt, elle se présenta.
« À toi, celui qui n’es plus humain, sache que tu contemples ce qui est ancien. Sache que tu vois ce que tes yeux ne peuvent voir. Je suis la sorcière du lac de vie. Je suis Redhoreen, la mère des eaux du début. »

Ce à quoi Eleken ne répondit rien d’autre que « Je suis Eleken Traski, fils de Krael et Naroush-Ka Traski, Disciple d’Origon et maître des lycums. Je m’incline devant toi, ancienne de ce monde ». Joignant les actes aux paroles.

Redhoreen sourit de cette présentation, mais ne répondit rien à cela. La surface du lac se mit à vibrer et le vent à souffler.

Après un long moment de silence entre les deux adversaires, couvert par le seul murmure du lac, elle lui donna ces dernières paroles.
« Toi, créature demie démoniaque, puisque tu es appelé à mourir, meurt dignement car tu ne peux pas me vaincre… Tu es né de la pâte des hommes. Je suis née de la pâte des dieux. Soit heureux car je t’accorde l’honneur de mon intérêt »

Alors le combat s’engageât…


Eleken,
Voici un peu de ma mythologie personnelle ;o)