jeudi 28 septembre 2006

Improvisation du matin : Septembre 1953

Les vieux du village raconte une histoire composée de sornettes et de devinettes. Lorsque vous approché d’eux, que vous pouvez dévisager leurs traits déformé par l’arthrite, sentir leur halène chargé et ressentir les années qui pèse sur leur épaules, déjà vous ressentez un certain malaise. Peu après vous comprenez que ce malaise n’est pas normal, que nul personne âgée n’a jamais provoqué chez vous pareil ressentiment. Une malignité rode dans l’air, l’odeur du marécage proche charge l’atmosphère de relent putride et malsain, qui vous font peu à peu acquérir la certitude que le mal rôde en ce lieu.

Et puis un jour viens où vous la voyez, de loin, une ombre dans le brouillard. Vous êtes terrifié au petit matin, l’air froid et humide s’insinue par chacun des trou de vos vêtements et frappe votre peau nue avec une vivacité surnaturelle. Vous regrettez d’être sortis ce matin là attiré vers le marais sans raison valable, comme guidé par la main du démon. Vous savez qu’il ne faut pas sortir, vous savez de chaque fibres de votre être que c’est le mal qui vous attends et que seul le foyer chaud de votre cheminée peut vous protéger. Mais vous ne pouvez faire autrement. Vous suivez cette voix qui vous guide, cette voix que vous n’entendez pas. Et j’y suis allé. Et je l’ai vu. Et serait-ce la bonté de seigneur que de m’être réveillé à temps mais, alors que son ombre flottante apparaissait au travers du voile matinale qui charge son marais, j’ai pu fuir, le sang glacé, à travers la lande jusque chez moi, où je suis resté cloitré pendant dix jours. Chaque nuit j’avais l’impression maudite, que des ongles venaient gratter sur mes volets clos.

Et ce midi, lorsque le soleil fut suffisamment haut, je suis sortis et j’ai effectivement trouvé des traces de lignes étranges sur le bois de ma maison, à environ un mètre du sol, et d’autre traces sur le sol, comme de large trainée de quelques vil serpent géant qui aurait écrasé l’herbe alentour. Je suis allé alors au village. Et dans le café où j’ai passé l’après-midi à boire, j’ai fini par répondre à la question d’un vieux qui me disait que j’avais sale mine. Je lui ai raconté que, dix jours auparavant, j’étais allé, comme guidé, jusqu’au marais au petit matin, et que là-bas j’y avais eu l’impression d’un danger mortel imminent, et que m’étais enfui, et que depuis je faisais d’horrible cauchemar. Il m’a alors regardé avec un horreur bien réelle et s’en ai retourné aussi vite que le porter ses vieilles jambes à l’extérieur de l'établissement.

Cet alors qu’un autre vieux, assit, ratatiné, sur sa chaise à ma gauche, qui n’avait pas bouger de tout l’après midi, comme mort, leva vers moi s’est yeux humides et me dit d’une voix pâteuse et dure à saisir. « Tu l’as vu mon gars. Que dieu ai ton âme. ».

Je lui demandais alors qui, quoi, qu’est-ce que j’avait vu. Mais il ne répondit pas et je finis par me résigner à partir, plus angoissé que jamais. Mais sur le pas de la porte, sa voix m’arrêta à nouveau. « Redhoreen. La sorcière du marais. ». Et plus personne en ce lieu ne prononça un mot avant que je fus sortis, le cœur froid d’une peur qui ne me quitta plus jamais.


Eleken,
Bienvenue en Automne

mercredi 27 septembre 2006

Ce qui tombe remonte

Quand la mer s'agite,
Que les vagues sont de larmes,
Donne toi et hérite,
Car il faut sortir les rames.

Aux travers des branches le ciel,
Aux travers des cheveux l'âme,
Alors pourquoi tout ce fiel,
Tisse ta vie comme l'envie d'une femme.


--- Eleken, Ma main reste tendue madame, et je la ferme pas.

La vue sur la montagne

Quant le décolleté est plongé,
Où mon regard peut tomber,
Doucement je ricane,
De la gène de l'arcane.

Aucune pierre n'est présente,
Et pourtant aucun arbre n'y pousse,
L'herbe soleil y est douce,
Il me suffit d'y penser pour que je la sente.

--- Eleken, Rrrr je suis méchant :OP

mardi 26 septembre 2006

La réponse

L'angoisse est une terre d'asile,
et beaucoup parcours cette lande.
Nous ne nous connaissons pas,
mais savons nous reconnaître.
Nous nous croisons chaque jour,
Et à chaque crépuscule nous pleurons,
seul.


--- Eleken, the creep

Un coup pour rire

Jack Blacks Lord Of The Rings Parody




Eleken,
Faut bien rire un peu... hum pour les anglophones...

Balade dépressive

Encore un jour sans inspiration, sans talent, sans avenir, sans souvenir, sans rien. Seul reste l'angoisse de la solitude et l'amertume de la haine.



Eleken,
L'anti reflet de l'amour éternel.

lundi 25 septembre 2006

Hurle la lune comme coule le sang

J'ai de la haine,
J'ai de la peine ,
S'embrase le mal,
En moi il fait bal.

Porte l'arogance,
Et l'injustice du regard,
Car autrui mène la dance,
Sous ton oeil hagard.

Monte la colère,
Et l'âme amer,
Dans le gouffre de souffre,
Tombe le souffle.

--- Eleken, quelle putain de connasse !!! SALOPE !!!
Je ne suis pas un pantin, je ne suis pas un esclave !
Va te faire foutre vieille peau de raclure d'anus de chèvre !!!

jeudi 21 septembre 2006

La phrase du jeudi

"Je veux une vie simple,
c'est pas compliqué"

--- Eleken, je veux être peinard et seul chez moi !

mardi 19 septembre 2006

Mes nouvelles en cours

Afin de pouvoir satisfaire à votre curiosité, distingué fan de moi, voici la liste "non exhaustive" des nouvelle que je suis en train d'écrire. Bien sur cela ne veux absolument pas dire que je les finirais un jour mais bon, je vous laisse espèrer :o)
Et à coté la progression actuelle et le nombre de pages finale estimé

Que je finirais probablement
Mon avocate est le diable (1/10) - une dizaine
C'est arrivé chez elle (8/10) - une dizaine
Train (1/10) - une dizaine
Gihl et le chaman (7/10) - une dizaine
Le lac rouge (4/10) - une centaine
Haletante (8/10) - une dizaine
L'arbre (1/10) - une dizaine

Qui sont ambitieuses, j'ai toujours un espoir
Le père-monde (2/10) - une centaine
Lycum I Anne (2/10) - une centaine
Lycum II Hylena (1/10) - une centaine
Lycum III Le frère sombre (0.5/10) - une centaine
Le dernier des puritains (2/10) - une centaine

A l'état de projets, qui vivra verra
La castes des emasculés
Cette conne de chaperon rouge
"Le livre d'Origon", l'histoire d'Anasuma et des lycums
"Le livre de Makrael", l'histoire de son père Eleken, début 1211
"Le livre de Nash-ka", l'histoire de Deonys, début 1256
"Le livre d'Elkaïn", l'histoire de son Grand-père Eleken, Deonys et Makrael, début 1948
38 minutes

Eleken,
Tiens si vous votiez dans les commentaire pour me dire laquelle vous voulez que je finisse en 1er... qui sais si je vous écouterez pas pour une fois :oP

Sans annonce

Feuille de songe d’automne,
Apprends moi la poésie,
D’une marée d’étoile brillante,
Sur la voute céleste à l’horizon,
Tombe à la mer la goutte azure,
Sur la branche s’agite l’oiseau,
Car au loin l’orage tonne.


--- Eleken, il se rapproche ce jour

Attention, 2007 c'est pas si loin

Parfois j'ai envie de gerber, de vomir mes trippes et de les remacher derrière juste pour le plaisir de re-vomir par dessus. Ce genre de video, typiquement pour moi, ca me fait gerber. Pire ca me fait peur, parce que je vois qu'il y a des gens pour croire à une saloperie de ce genre, pour voter pour un (grosse insulte) comme ca... arg, ca m'arrache un poumon là. Je m'en vais revoir la video du jeune tchéchenne égorgé... Au moins j'ai pas gerber, j'ai juste eu la nausé avec celle là... berk berk berk

Note : A tout les abrutis, vous êtes bien repartis pour nous le remettre au second tour ce vieux papy xénophobe. Il y a une seule chose avec laquelle je suis d'accord, oui la France à des problèmes et est sur le déclin, mais NON, ce n'est ni un problème d'imigration ou d'Europe, c'est un problème de mentalité... Mais je m'arrête là sinon je vais retomber dans mes vieux travers de faire de la politique ^^


lundi 18 septembre 2006

La phrase du jour

"Ceux qui importe le plus dans ma vie,
sont ceux-là même qui l'ignore le plus"

--- Eleken, rétablir un once de vérité
PS : Non toi mon Monmon tu le sais ;o)

La question du jour

"Où sont passés ces gens oubliés
qui un temps ont coMptés ?"


--- Eleken, c'est vraiment que vous m'aimez pas
ou vous avez paumé mon numéro ?

Un jour d'octobre

Là où se laissait aller mon regard, il se détournait tout le temps.

Au travers des ridules de pluie sur la vitre, mes yeux ne contemplaient que la fin du champs de bataille grevé par la colère d’un empire.
Partout de mètre en mètre, jusqu’au sommet de la colline, les corps, sans vie et sans visage, s’amoncelaient comme un sinistre jeu d’osselet.
« Pourquoi Père ? Pourquoi a-t-il fallut que tu permette cela ? Pourquoi ? Pourquoi… »
Mais aucune réponse ne me parvint. Comme toujours le silence. Comme jamais il m’oppresse. Des gens sont mort ici, des gens mourrons ici.
Mais aujourd’hui c’est un cimetière sans tombe pour s'y reposer.

Et j’en suis le fossoyeur.

samedi 16 septembre 2006

L'austère environnement de travail

Pour tout mes fans (heu, pardon pour les 3 plouc qui circule dans le coin) voici mon austère environnement de travail. Notez l'ordre apparent, la belle structuration des couleur, la beauté de l'ensemble, etc etc



Eleken,
C'est quoi ce mur blanc ignoble

vendredi 15 septembre 2006

Ma prochaine console de détente ;o)

Wii : 8 décembre, 249 €

Pour ceux qui aurait dormis durant les 2 dernières années, la future console de Nintendo, la dernière à pouvoir prétendre être une vrai console de jeux et non un mini-PC-quifaitpleindetrucdontonàrienàfoutre comme la PS3 et dans une moindre mesure la XboX 360, sort dans pas longtemps et j'ai demandais à papa nowel (enfin mes parents quoi) de me la livrée et Ô joie elle sera là à temps :oD



la Wii de Nintendo sortira en Europe le 8 décembre, au prix de 249 €, ou 179 £. Comme aux Etats-Unis, la console sera fournie avec la console blanche, une manette Wii, son nunchaku et le jeu Wii Sports. Sont confirmés comme titres de lancement Wii Sports, le pack de mini-jeux Wii Play et sa Wiimote bonus, et enfin Zelda ; WarioWare : Smooth Moves devrait arriver juste après le lancement. 15 à 20 titres d'éditeurs-tiers seront disponibles pour la période de lancement, dont Red Steel, Rayman ou Super Monkey Ball : Banana Blitz. Le prix des jeux oscillera entre 49 et 59 euros. A noter qu'une quinzaine de jeux Virtual Console sont annoncés pour accompagner la période de lancement de la console en Europe, auxquels seront ajoutées 5 à 10 nouveautés tous les mois. A titre de comparaison, Nintendo of America avait annoncé hier une trentaine de jeux prêts pour le lancement aux Etats-Unis, et une dizaine de jeux ajoutés chaque mois. Pour le reste, la Wii européenne utilisera comme partout ailleurs la fameuse interface Wii Channel, qui offre à la fois la navigation sur Internet via Opera, un logiciel de traitement d'images, une messagerie, un canal de news actualisées régulièrement, un bulletin météo et l'accès aux jeux Virtual Console préalablement achetés.



Source : Gamekult

jeudi 14 septembre 2006

Marche funeste

C'est au néant que s'efface la lumière
et dans la joie que rime la chaumière.
Douce envie de mes passés trépassés,
Cajole moi du vent de ta tendresse.

Funeste est l'avenir qui danse le destin,
Déteste donc le lointain souvenir du respect,
Celui qui un jour t'as mentit ce que la vie deviens,
Mord la poussière sans l'ombre de la paix.

--- Eleken, par le petit bout de la coline

mercredi 13 septembre 2006

La phrase du petit matin

"il existe un mur entre la colère et le meurtre
... pas épais"

--- Eleken, psychopathe meurtier en puissance ? .... naaaaaaannnnnn !

mardi 12 septembre 2006

La phrase du soir

"Niquons en beauté,
Niquons protégé"

--- un ami qui souhaite garder l'anonymat ;o)

lundi 11 septembre 2006

Lycum - Tome 1

Il y a de cela quelques années (pour tout dire, j'avais à l'époque je crois 16 ou 17ans), j'ai commencé à écrire un roman basé sur une sombre histoire de loup-garou. Bien sur je ne l'ai pas terminé (j'en ai d'ailleur une quarantaine de pages papier quelques part qu'il faudrait que je retrouve :oP).

J'ai retrouvé un peu par hasard le tout début que j'avais pris la peine de réécrire sous word. Donc voilà pour vous ce texte que j'ai écrit il y a maintenant 8 ans (pfffiouuu que le temps passe vite)... Et qui sait peut-être un jour finirais-je cette trilogie (Anne, Hylena et Le frère sombre).

Bonne lecture.


Lycum - Tome 1 - Anne : Chapitre 1 - Extrait 1

Brume.

Poisseuse.

La Boue.

Khudd poursuit. Khudd chasse.

Ses pattes s’enfoncent profondément dans le sol détrempé. Sa proie est rapide, mais il l’est plus encore. Il aurait pu fondre sur elle depuis longtemps, mais il n’a pas très faim. Il préfère jouer.

Comme souvent dans ces moments là, il repense à sa vie telle qu’elle fut avant. Avant de faire partie des élus. Du temps où il faisait partit des proies. Il préfère sa nouvelle forme. Ses souvenirs du passé semblent estompés, ils lui paraissent maintenant aussi irréels que la douleur qui déchirera sa proie lorsqu’il se décidera à fondre sur elle. Il ne la tuera pas tout de suite, son alimentation passe en second dans les priorités du clan. Il la ramènera au nid pour s’en repaître tranquillement. Après, oui après l’avoir confronté au maître. Il en fera un nouvel élu, comme lui, ou la tuera si elle n’est pas à la hauteur. Quelle chance, Khudd savait qu’il en avait eu. Il serait mort comme gibier si il n’avait pas été reconnu comme appartenant au clan, comme digne d’être un élu. Depuis combien de temps déjà ? Longtemps. Il n’avait plus une notion exact du temps, seulement des cycles, dormir, chasser, manger, mais plus de temps mesuré, plus de jour non plus puisque le clan vit hors de la lumière dans les profondeur de la ville. Il se souvint aussi de la peur, de la douleur qu’il avait ressentit et enfin de cette sensation de puissance qu’il l’avait envahit lorsque son corps, ses sens et son esprit étaient devenu plus puissant qu’il n’aurait pu le concevoir dans son ancienne vie.

Il décida, mais ne le su qu’après, qu’il était temps. Il accéléra le rythme de ses pas. Sa respiration rauque ne trahissait aucune fatigue. Cinq mètre, quatre. Il apercevait au loin les lueurs d’une rue, en bordure de la forêt. Deux mètres, Il donna une impulsion à peine plus importante. Il bondit et traça de profonds sillons dans le blouson, dans un grincement de tissu déchiré. La proie tomba. Trois sillons se remplir de sang, noir parmi les ombres. La proie gémit et tente de se retourner. Un cri s’étrangle dans sa gorge. Khudd à toujours vu cette terreur qui emplissait leur regard, celle qui les empêche de crier au début, celle provoqué par l’effondrement de toutes leurs certitudes sur le monde sur qu’ils se sont construit. Il frappe de nouveau, sans les griffes, pour l’assommer.

Paul ignorait ce qui se passait. Son dos, sur lequel il glissait, ne semblait plus faire partie de l’univers tangible bien que la douleur qui le parcourait fût bien plus réelle qui ne l’aurait souhaité. Il tenta de relever la tête, mais ne put émettre qu’un pathétique gémissement de douleur. On aurait dit qu’on lui avait broyé les muscles du cou. Il pouvait distinguer une ombre, projeté par intermittence sur le coté du tunnel, l’ombre de ce qui le traînait. Il sombra de nouveau dans l’inconscience…

… Il entendit la mastication. Il ouvrit les yeux. Sa jambe droite avait disparu juste au dessus du genou. Il était éventré et un bout d’intestin perforé passé par la plaie béante. Le sang suintait en grumeaux visqueux, des caillots de sang s’étant déjà formait sur le sol autour des plaies. Il baignait dans son sang. Il ne sentait rien. Il commença à sombrer, un sentiment de réconfort l’envahit, il savait qu’il rêvait, c’était un rêve forcement. Les yeux fermés il chercha dans sa mémoire le souvenir de s’être couché, de s’être glissé sous ses draps chauds. Il se souvint, couper à travers la forêt pour rentrer chez lui, le bruit de pas derrière lui, la peur de ce bruit. Et alors qu’il s’enfonçait de plus en plus vite, ses derniers instants de conscience furent assaillit par la peur. La peur et la compréhension.


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Eleken,
Mon dieu que ca passe le temps... qui passe

dimanche 10 septembre 2006

One Man Show à voir absolument sur Paris

GABRIEL
Seul avec moi


De et avec Gabriel, mise en scène de Pierre Lericq, produit par C'est signé Production. Impressionnant de bonhomie. Mais ne vous y fiez pas. Gabriel joue, mime, use et abuse de son physique gargantuesque, et nous fait rire. Beaucoup. « Seul avec Moi », nouveau spectacle, le raconte, nous raconte avec autant d’énergie que de finesse. Tout y passe, l’épouse, la mère, le chien… 30 ans de vie en 1h10, on rit sans effort, sans pause. Provocateurs et affectueux, séduisants et repoussants, ces personnages nous plongent dans un monde de contrastes, notre monde. Et Gabriel ne se lasse pas de nous solliciter si bien que le temps passe bien vite, trop vite.
Spectacle du 08/09/2006 au 31/12/2006, tous les mardis, mercredis, jeudis, vendredis et samedis à 21h30, Petit Palais, durée : 1h10,
tarifs : 18 € (plein tarif) - 14 € (chômeur/étudiant) - 10 € (carte Imagine R). Tarifs du 31/12 : à confirmer

Le bonhomme est tout simplement impressionnant sur la scène.
Il gesticule, fait des grimace, dance et plus généralement fais "pisser de rire"


Jérôme daranJÉRÔME DARAN
EN TOUTE MAUVAISE FOI


Remarqué en 2003 par l'émission "Les coups d'humour" de TF1, puis successivement par Paris Première et Comédie, Jérôme Daran fut sollicité en 2004 par le festival Juste Pour Rire de Montréal dont il sera une des révélations. La bàs il co-écrit les "petits râteaux de Flo" de France 2 mettant en scène Franck Dubosc,Laurent Ruquier ou encore Elie Semoun. Jérôme Daran participe depuis 2004 à l'écriture des sketches de la pétillanteFlorence Foresti pour l'émission "On a tout essayé" sur France 2. Son spectacle met en scène un loser attachant, entouré de personnages à la fois tendres, cruels et pathétiques mais surtout hilarants.

du mercredi au samedi à 21h15 à partir du 6 septembre
Tarifs : 17€ tarif plein / 13€ tarif réduit

Jérôme est hilarant avec ses personnages (mon préféré jean-barnabé) et son jeu très réussit. A noter que le monsieur pousse aussi la chanssonnette durant le spectacle tout en jouant de la gratte, et ceci avec un certain talent également.

Eleken,
Qui était là, dans la salle, et oui.

vendredi 8 septembre 2006

Suis-je un prédateur ?

Comme la pâleur s'empale,
Le souffle chargé d'agrume,
Se heurte au regarde opale,
Du loup au pelage de brume.

Comme planté dans le sol,
Il attend son prétendant,
La victime apporte son obole,
Des crocs sa liqueur s'éprend.

mercredi 6 septembre 2006

Je ne fais pas rien ;o)

Cédant à la pression de mes innombrables (?!) fan je viens vous dire que je ne suis pas en train de glander dans le treffon de mon appartement-prison, mais que malgré le travail, la guitare, les cours du soir, ma copine et tout un tas d'activités extrémement prenantes, je continu d'écrire et de créer des nouvelles... Seulement je suis actuellement sur deux projets accès ambitieux (nouvelles d'une centaines de page chacune) dont voici un extrait (court) de chacun pour dire, oui je suis là.


Le père-monde - extrait du chapitre 13

Elkaïn se perdit dans le lac de ses yeux, et alors que son pouls s'accélérait considérablement, son souffle disparût à mesure que Deonys approchait son visage du sien. Elle posa sur sa main sur sa joue, provoquant une intense et délicieuse brûlure qui le fit tressaillir. Enfin elle posa ses lèvres sur les siennes. Une douce chaleur se répandit dans tout son corps et sa peau se couvrit de chair de poule. Le monde autour de lui s'effaça dans l'obscurité de ses yeux clos et il se laissa aller à la douceur de cette étreinte qui sembla durait plus qu'une vie d'homme.
Elle se pressa plus encore son visage contre le sien puis se sépara de lui et le monde autour se re matérialisa. Les yeux de Deonys étaient humide, à n'en pas douté les sien aussi, son regard ne pouvait se détacher du sien. Elle finit par sourire, de ce sourire simple qu'il aimait tant, mais qui désormais avait révélé son sens profond.
"Je dois y aller", finit-elle par dire.
"Non, pas tout de suite reste...", répondit-il en avançant d'un pas, mais déjà elle s'était retournée et s'en allait d'un pas vif. Elle ne lui adressa pas un dernier regard alors qu'il la suivait des yeux sentant déjà son cœur se serrer de cette séparation trop subite. Il s'accroupit contre l'arbre derrière lui, la tête entre ses genoux et se mis à pleurer. Des larmes de chagrin mêlées à des larmes de bonheur.


Le Lac rouge - Extrait du chapitre 1

La chose frappe contre la porte. Une flaque d'eau se forme sous la porte qui semble gonflée d'humidité sous la poussé de ce qui se trouve derrière. Paulette à genou, les yeux fermées, tiens serré entre ses mains contre sa poitrine la sainte bible et récite des lithanie chrétiennes pour le salut de son âme et écarter les démons. La porte semble presque respirer de craquement, de soupir et de goutte d'eau qui coule sur le long de son bois. La chose, qui se jette une dernière fois contre la porte de la chambre, pousse un long hurlement, à la fois métalique, liquide et froid comme la mort, qui semble se prolonger le long des murs, dans les os de Paulette, durant une éternité qui menne à l'aurore. Puis le hurlement commence à mourir, lentement d'un aigu vers un grave, il se cache dans le silence.


Le Lac rouge - Extrait du chapitre 2

Comme un maux d'estomac, le réveil se glisse insidieusement au milieu de mon sommeil. Je sens mon corps frémir de l'éveil, appelé par ce jour qui commence pour moi. J'ouvre les paupières à la pénombre de mon salon. Je distingue un peu floue mes jambes. Mes yeux sont sec et douloureux d'avoir porté mes lentilles toute la nuit. Mon bras droit est complétement ankilosé, j'ai dormi dessus .Je soulève difficilement mon corps et essuie sur mes yeux le sel de mes larmes séchées.

Je m'asperge le visage d'eau devant la glace au dessus du lavabo. Mon regard est celui d'un être qui ne crois plus à rien et attend la mort.
Je remarque alors que malgré l'absence de bonde dans le lavabo, celui-ci se rempli. L'eau ne s'écoule pas. Puis elle commence à tournoyer, comme aspirée... Mais le niveau ne diminu pas bien au contraire. Je coupe le robinet avant que cela ne déborde, mais l'eau continue de tournoyer dans le lavabo sans que je puisse comprendre pourquoi. Soudain je me rend compte qu'il fait un froid glacial sans cette salle de bain. Un courant d'air agite la pièce et me fait frisonner. Une chute de tension aveugle la pièce un instant. Je recule d'un pas. Apeurée par la scène.
Aussi soudainement qu'apparut, le courant d'air s'estompe et le bruit familier de l'eau qui s'écoule dans le lavabo me parviens. Je m'approche pour constater que tout est normal. Quant toute l'eau à finit de s'écouler, ne reste que le trou obscur comme un oeil dans le blanc de la porcelaine. Prise d'un instant de panique mon soufle et mon coeur s'accélerent. je m'empare de la serviette à ma gauche et m'essuie le visage avant de sortir de la pièce.

PS : il s'agit de morceaux non relu, donc non corrigé, donc un peu d'indulgence merci ;o)
PS2 : il s'agit de morceaux que je n'avait jamais diffusé, juste pour faire plaisir à ceux qui avait lu des extraits plus finalisés...

Eleken,
L'idiot de pseudo écrivain sans lecteur

mardi 5 septembre 2006

Et le 3eme arriva

C'est sous le temps,
Que j'oubliais le vent,
Du temps de mes enfants,
De mon corps vivant.

Dans le sol je me repose,
Sous terre ils m'enterrent,
Voilà mon être se nécrose,
Et mon âme prends l'air.

--- Eleken, un jour viendra...

lundi 4 septembre 2006

14 ans déjà…

Vous n'avez pas besoin de comprendre,
c'est une dédicasse à
L'ami