mercredi 1 août 2007

Je marchais cette nuit...

Cette nuit, alors que je tentais de dormir au creux de racines froides et dures, mordu par un vent glacial et frappé par quelques gouttes éparses, un oiseau est venu murmurer à mon oreille de doux mots, des mots que tu avais prononcé. J'ai cru, dans ma fatigue, qu'il s'agissait d'un rêve trop beau pour être vrai... Ces mots étaient simples, ces mots étaient beaux... Un signe qu'ils étaient "Je vais bien, je pense à toi, tu me manque"... J'ai cru à un rêve, mais ce matin, en m'éveillant, me corps meurtri par ma nuit à même le sol, l'oiseau était encore là, scintillant de couleurs chaude et printanière, du vert, du bleu... Du rouge. J'ai pris l'oiseau dans mes mains, je l'ai caressé dans ma paume, trop heureux de ce réveil plein de joie... Je lui ai murmuré à l'oreille, les mêmes mots qu'il m'avait apporté, les mêmes mots en un souffle, un simple ... . Ce matin je reprends ma marche, et malgré le froid et le bois griffant, le soleil brille plus fort que la veille et mon chemin me semble plus facile...


--- Eleken,
Part faire le marché tout guilleret :o)
MAJ
":o)" C'est sans raison particulière, juste pour le plaisir de dire que ... , cet oiseau qui vient, un murmure doux et chaud caché dans son plumage.

Aucun commentaire: