lundi 31 mars 2008

Petit passage dans le Diois enneigé

Je profite d'y penser :op pour mettre en ligne quelques photos de mon passage sur Die (où il a neigé, ce qui fait bien plaisir :o))

L'arrivé en train (à 6h du matin après les péripécies que je vous ai conté la semaine dernière ^^)

Tiens ça recommence...
Et c'est que ça tient boudiou :op


--- Eleken,
Et voilà pour les aventures du pays de Die

mercredi 26 mars 2008

Audiocite.net - livre audio gratuit

Il y a quelques temps, j'ai été contacté par le webmaster du site http://www.audiocite.net/ afin de mettre à leur disposition 2 de mes textes. Opération entièrement bénévole de leur part et très intéressante sur le concept. Ce fût un plaisir pour moi que de leur donner l'autorisation d'adapter les-dits textes (tous mes textes sauf contre ordre étant sous licence artlibre pour rappel)... Ce qu'ils ont fait :o) récemment, et vous pouvez donc retrouver mes textes en format audio... Bon, soit, je pense moi-même les retravailler pour apporter un "background" sonore à la lecture afin d'augmenter la portée des mots... Mais l'idée est plaisante, a tel point que j'enviseage de faire moi-même des enregistrements de mes textes à l'avenir (car qui mieux que l'auteur connait le ton à donner aux paroles ^^) Voili-voilou, ci-dessous les liens vers les pages me concernant.

http://www.audiocite.net/science-fiction/eleken-traski-le-temoin-de-laube.html
http://www.audiocite.net/romans/eleken-traski-ils-flottent.html

--- Eleken,
Qui n'est pas très créatif en ce moment donc se permet un peu de promo

samedi 22 mars 2008

La ZenSaineCestEfff

Bonjour, I'm alive :op Alors juste au sortir de mon coma artificiel je vous livre ce récit haut en couleur de ma nuit épique ;o). moi je vous le dis, la sncf, c'est de la balle... Comment que dire, la calvaire manichéen qu'il m'ont offert hier au soir... Départ de mon train à 22h, arrivé à 21h... Monté dans le train à 21h20 tranquillou, couchette du haut, je m'installe, je déballe, en chaussette et t-shirt comme chez moi... le temps pas, un autre arrive... Et là... C'est le drame ! 21h45 "Oui, excusez-moi mais il faut que vous partiez, la scnf a commis une erreur, j'ai réservé tout le wagon pour 50 enfants" dit le jeune homme... Hein !? Comment !? Répondis-je, certain que Dieu n'allais pas encore punir son serviteur... Et bien si, à croire que Die+Alexis = Poisse :op Je me retourve à 21h50, dehors, fulminant avec d'autres sur le contrôleur bien désemparé... Puis un miracle, il rajoute un wagon, 1h de retard... Mais pas de bol, comme à la "ZenSaineCestEfff" (nom modifié pour ne pas affiché ouvertement un avis personnel et purement personnel, merci loi LCEN), ils ont du mal à compter, il rajoute un 1er classe, 40 place, chouette... On est 50 :os C'est là que ça devient épique ! "Les familles d'abord"... Heu... "Les femmes seules"... Hum... "Les couples"... Hey! Je me retrouve parmis les 10 ploucs dehors à me les gelé depuis 1h30 (heureusement en compagnie d'un autre diois natif - comme moi, seul, jeune en bonne santé, donc qui a le droit de se les geler - d'infortune avec qui je peux entamer une négociation sérieux) "Ecoute mon gars, s'il demande encore des couples, on dit qu'on est homos" :op Je sais pas pourquoi l'idée l'a pas emballé ^^ Bref, on est 10, on redescend le long du quai, et enfin, le contrôleur dit, là j'ai 2 places, y a 2 personnes ensemble ? Ni une ni deux je lève la main, oui, avec lui, oui (bon lui descendait à Valence, mais c'est tout pareil)... Et enfin, avec une heure et demi de retard, je me couche et le train part... L'histoire ne donne pas le sort des 8 victimes restantes, mais la sncf, je vous hais ! bref, comme prévu pas trop dormi même si le trajet fut meilleur que les 2 précédentes fois. A l'arrivée, un papa, une maman, venu quérir le fiston retardataire sur la neige gelée et glissante, direction la boulangerie pour le petit dej' (vu l'heure et de toute façon j'avais pas le choix :op) et ensuite, coma profond à 7h avant réveil en fanfare vers 12h... Ouf, voilà... Au moins à raconter, c'est plus drôle qu'à vivre ^^.
Sur ce, je suis partis, après-midi chargé, amis, famille... Week-end chargé, repas, famille, cinéma (à croire qu'à Die le temps ralenti et que je peux faire plein de choses). Je vais bien dormir moi ce soir.

--- Eleken,
C'est un week-end qui a commencé comme un week-die :o)

lundi 10 mars 2008

Le sacre du néant

Il était penché par-dessus le gouffre. Sombre, fatal, morbide. Combien d'homme s'était jeté dans le vide, à cet endroit, avant lui ? Combien ? mille ? dix mille ? cent mille ? Comment le savoir. Verrais-t-il les rangées d'ossements avant de les percuter ? Est-ce là une information importante ? Quelque chose qu'il faut savoir ? "De toute façon, je ne pourrais pas leur dire" pensa-t-il pour clore le débat qui faisait rage dans son esprit. Il s'approcha encore, ses orteils dépassant dans le vide. Le vide... Comme son esprit, il se sentait vide de toute vie, de tout désire. Vivre ? Mais pourquoi voudrait-il encore vivre ? Il n'a jamais réussi à construire une famille, les siens le renient comme un paria... Il est loin de tout et de tous. Et ce gouffre là. Ce gouffre qui porte un nom de mort et de noirceur. Le gouffre de ceux qui vont là où nul ne va. Il y est. Au bord du gouffre. Prêt à faire le saut qui scellera son existence. Il veut mourir. Même si profondément enfui sous la noirceur de sa résignation, il y a encore un maigre espoir qui survit dans le froid et l'obscurité. Il espère, que quelqu'un l'arrête, que quelqu'un vienne l'empêcher de sauter, l'empêcher de mourir. Mais il n'y a personne. Personne. Longtemps qu'il est là, au bord du gouffre. Longtemps qu'il étend ses bras vers l'infini de l'après. Il aimerait qu'une main forte se pose sur son épaule et le tire, mais il n'y a rien. Que verra-t-il dans la mort ? Il espère qu'il ne verra rien. Que c'est là, la vraie fin de sa vie ? Il implore son dieu que cela soit. Il ne veut plus agoniser à nouveau...
Ce don de sa vie, il le fait avec plaisir, avec soulagement. Tout à coup, c'est l'instant. Il est trop tard, le saut et déjà fait. Plus de retour en arrière possible. Plus de possibilité de survie. Plus de passé, plus d'avenir. Seulement cet instant présent, puissant, qui électrise chacun de ses muscles, qui fait exploser dans son âme la quintessence du désire de survie. Ses pieds quittent le sol rocheux. Son corps s'élance dans le vide. La lumière, le sol. Chaque parcelle de ce qu'il voit prendre une nouvelle dimension, chaque détail est plus profond. Il ressent la vie dans chaque être qui peuple le désert. Il ressent leurs esprits. Il les entends. Il tombe... L'obscurité le gagne, la vie le quitte, il l'a laissé aux êtres qui vivent. Il n'est plus que corps, son esprit s'est déjà libéré... La chute s'accélère... Il perd les détails, la lumière disparaît, la sensation de poids, du temps, de l'être... Il tombe mais ne tombe plus, il meurt mais ne meurt plus... Pendant cette seconde extatique, il est tout, il est rien...

--- Eleken,
Un jour comme tant d'autre,
Un jour où il pleut.

jeudi 6 mars 2008

Essai flash




Un petit essai d'un chat réalisé sous flash... Le dessin animé un jour qui sait :op (quand je serai à la retraite j'aurais du temps de libre)


--- Eleken,
Fait mumuse avec sa table graphique et flash

mardi 4 mars 2008

J'écris

Écrire... Écrire pour ne pas mourir... Écrire pour ne pas prendre le chemin de cette fenêtre que j'ai ouverte dix fois ce matin... Écrire pour écrire... Écrire pour ne pas penser... Écrire pour essayer de résister... A l'envie folle de me lever... De sauter... De partir... De tout quitter... Écrire... Qu'est-ce que je fais maintenant... Les faits enfin divulgués... La connaissance enfin acquise... J'avais demandé de l'espoir... Il y a des mois... Je crois que le message n'était pas passé... Et maintenant... Et maintenant... Je dois mourir... C'est la dernière chose que je vois... Mon seul échappatoire... Je n'ai plus la force d'affronter chaque jour... Je n'ai plus le courage... De voir chaque soleil... Quand je sais qu'à côté de moi... Il y a de le souffrance... Qu'en moi, il y a de la souffrance... Je suis au supplice ce matin... Je n'ai qu'une envie... C'est de mourir... Alors pour ne pas le faire... J'écris... Pour ne pas subir... J'écris... Pour tenter de résister à la montée de l'obscurité qui envahit chaque once de mon jugement... J'écris... J'écris... Je n'ose arrêter d'écrire... Je ne cesse de m'y résoudre... Mais j'écris... J'écris... J'écris... J'écris... Il faut que j'écrive car à cet instant, celui du point final... J'aurais cessé en ma vie de battre.

--- Eleken,
Au seuil, j'écris

dimanche 2 mars 2008

Le journal d'un fou 4 - La misère de cette existence est la seule chose qui me reste ?

Qu'est-ce que j'ai fait, au final, pour être ici, ici à nouveau, devant cet écran, le goût amer de la souffrance dans la bouche s'écoulant tel le fiel sur mon existence. Absolument rien de mal je le crois... Seulement voilà, il ne suffisait pas que j'y croive. Je suis si las d'écrire des insanités ce matin, si las de devoir encore me justifier, si fatigué de cette vie de souffrance et de tristesse que j'ai conçu et alimenté. Je suis si triste de faire encore du mal, de subir encore le mal, pour des choses passées, et pour d'autres qui n'ont jamais existées.
Toutes cette haine et cette colère qui me frappent comme autant de lances et détruisent le peu que j'avais réussi a reconstruir ces derniers mois. Je ne le méritais pas, non je ne méritais pas cette nouvelle punition, cette nouvelle colère, ce regain de haine contre moi... J'en souffre chaque seconde depuis hier, à nouveau incapable de me focaliser sur l'existence qui m'entoure, à nouveau plongé dans la folie et la détresse. Comme j'ai mal, c'est horrible... Je ne croyais pas, que j'aurais encore mal.... Je savais qu'à un instant, la haine resugirrait, pour m'éloigner, pour m'éliminer. Je me demandais chaque jour sous quelle forme elle reviendrait... Je ne m'attendais pas à ça, pas comme ça, pas avec ça.

C'est immonde de me dire que je ne suis plus libre d'écrire ce que je veux, que tout ce que je dis est contrôlé, disséqué et surtout... Corrompu. Comment vivre dans un monde où je n'ai que le droit de me taire ? Même ici, je suis pris au piège, incapable d'écrire plus avant ma souffrance, ma détresse ou ce que je ressens chaque jour.

Alors si c'est là mon dernier acte d'humanité, avant d'en finir avec mon existence, je vais ici et présentement me rebeller, refuser l'occlusion de mon esprit et me battre pour garder et reprendre la liberté que mes doigts soupir.

Je suis vraiment navré que tu ai pu interpréter quelque chose me concernant d'un manière aussi fausse et corrompue et par la même, je me sens méprisé dans ma propre innocence et honnêteté. J'étais venu ici pour revoir des amis, passer un moment agréable... Tout est détruit et bousillé. Et cela fait naître en moi de la colère et du désespoir. Je ne suis pas un imbécile et un monstre. Je ne sème pas... Bref, à quoi bon parler encore une fois... Je suis ridicule. Je me justifie ? Alors que je n'ai rien à justifier, puisque je n'ai commis aucun crime. Quelle est cette souffrance qui me brûle encore... Je veux plus vivre ça, je ne le peux plus. Comment pourrais-je le vivre encore ? Je n'ai commis aucun crime. Je suis INNOCENT... Mais je n'ai aucun jury pour m'écouter, je suis déjà condamné sans possibilité de rédemption d'une faute... D'une faute ? Mon Dieu... C'est ça une faute ? C'est ça la cause d'une colère et d'une agression si violence ? D'un mépris si grand ?

Je ne dois pas te jeter la pierre. Je m'en rends compte en écrivant ces lignes. Je sais ce que tu ressens. C'est cette même souffrance qui est la mienne. Tu te sens trahie et méprisée... Et en fonction de ça, tu as réagis avec une violence qui demandait à s'exprimer... Ce fut pareil pour moi à la lecture du résultat de cette violence et je suis tenté de supprimer à nouveau tout ce qui précède... Mais j'ai besoin de le dire, de te le dire... Je ne t'ai jamais méprisé ou agit dans le but d'apporter, de t'apporter, de la souffrance et de la peine... Seulement la vie est ainsi faite qu'elle ne ressemble pas du tout à celle que je souhaitais... C'est triste, ce résultat, cette existence... Je vais m'en aller, beaucoup plus vite que prévus je pense maintenant... Car je ne pourrais pas affronter tout ça encore une fois... Je ne sais simplement pas comment je vais m'en aller... En train ou sous forme de cendre. Désolé, je me tais... Je ne fait qu'apporter plus de souffrance... Je me tais, je ne veux plus faire de mal.

--- Eleken,
Qui raconte des choses horribles aujourd'hui car il a le coeur et l'âme corrompu par la douleur,
Et qui n'auras de toute façon plus d'internet dans quelques minutes

samedi 1 mars 2008

Désolation

Le monde qui m'entoure,
Ressemble à une tombe,
Celle de mon âme immonde,
Que tu juge sans retour.

Sans tribunal tu m'as damnée,
Sans crime je suis jugé,
Et seule la mort est en option,
Comme choix sans compassion.

--- Eleken,
Qu'est-ce qu'il y avait de mal dans ce que j'ai fait ?
C'est la violence et la mort que tu me réserve...
Si c'est là le seul cadeau que tu souhaites me laisser ? :'o(