lundi 29 octobre 2007

Citation du jour

"Parfois je me demande,
Si Dieu n'est pas comme nous avec les fourmis,
On les regarde travailler avec plaisir,
Mais en fait, on en n'a rien à foutre."

--- Eleken,
Moi, au regard de mon existence

dimanche 28 octobre 2007

Nuits, épisode 1

Chaque fois que je regarde la Lune, un frisson, froid et piquant, parcourt mon échine. Cette nuit est la pire du cycle… C’est la pleine lune. Depuis longtemps, les nuits claires comme celle-ci, je ne dors plus. Les oiseaux de nuit chantent encore leur refrain funèbre, c’est signe de calme. Le vent léger flirt avec mes cheveux dont le blond reflète la lueur des étoiles. Je songe, je pense, je me replonge dans mon passé… Un temps où j’étais une petite fille.
Mes parents étaient d’honnêtes paysans, travaillants durs à la tâche, les quelques hectares dont nous avions la charge. Notre seigneur, loin d’être un mécène, était un homme néanmoins juste avec ses sujets et veillait sur nos récoltes avec fermeté et bienveillance. Je me rappelle toujours de ce jour de printemps froid et pluvieux où il était venu sur son cheval, entouré de deux vassaux. Il était descendu lui-même et avait marché vers mon père qui tentait de faire avancer notre vieux cheval malgré la pluie et la boue. J’étais dans la charrette, très petite, intimidée par l’homme qui s’approchait, j’étais restée cachée derrière un sac. Notre seigneur avait salué mon père, lui avait demandé, comme à un égal, si le travail n’était pas trop dur, si la pluie n’était pas trop froide. Mon père lui avait répondu qu’une pluie n’était pas assez froide pour l’empêcher de faire son travail pour son seigneur. L’homme avait alors souri d’un sourire sans joie, une ombre au fond des yeux. Ses épaules s’étaient affaissées imperceptiblement et, curieusement, à cet instant je n’avais alors vu qu’un vieil homme et non plus mon seigneur… Il avait relevé la tête et posé une main sur l’épaule de mon père très surpris de ce geste. Et l’homme avait dit ceci à mon père : « Mon ami, ces quelques plants ne valent pas votre vie. Rentrez chez vous, n’attrapez pas la mort alors que vous ne pouvez rien contre le temps si Dieu a décidé qu’aujourd’hui, il ferait gris. Rentrez chez vous, peu m’importe que votre quota ne soit pas rempli à temps, je sais que vous êtes un loyal sujet. » Mon père ne sut que répondre, il bredouilla, puis enfin parut se ressaisir et remercia notre seigneur de sa sagesse et de sa bonté. Le vieil homme sourit et remonta sur son cheval avant de s’éloigner sans se retourner. Mon père ne dit pas le moindre mot en remontant sur la charrette et fit sortir le cheval du champ pour nous ramener dans la chaleur de notre minuscule chaumière. Ma mère fut surprise de nous voir revenir si tôt. Mon père ne lui raconta pas exactement ce que notre seigneur avait dit. Il se contenta de lui dire que nous étions heureux d’avoir un homme sage pour nous gouverner. Ma mère s’inquiéta néanmoins et mon père dut la rabrouer pour qu’elle cesse de poser des questions. Ce soir-là, nous avons mangé en silence, mais je me sentais heureuse. Plus tard, je me suis rendu compte que c’est parce que j’avais l’impression d’avoir gagné un nouveau parent par le biais de notre seigneur. L’image d’un grand-père sévère, mais bienveillant.
Les années qui suivirent, je n’avais jamais manqué de lui rendre respect à chaque fois qu’il passait par le bourg. La plupart du temps, il ne m’accordait même pas un regard, mais à deux ou trois reprises, il me sourit légèrement. Les années passèrent, je grandissais et passais de gamine à jeune fille, travaillant aux champs avec mon père, il ne se passait pas une semaine sans qu’il ne me dise à qu’elle point je devenais belle et qu’il me conseille d’être prudente avec les hommes qui pourraient m’approcher… En choisir un gentil, si possible avec une bonne dot… Remarque qui ne manquait jamais de faire rire mon père… Et qui me terrifiait en secret.
Quelle chose m’arracha à mes songes… Je scrutais l’obscurité, tendait l’oreille… Rien… Le silence… Quoique ce soit, quelque chose approchait. Tous les oiseaux du bois se sont tus à l’unisson. Un lièvre arrive sur moi, il court, comme si la mort était à ses trousses. Il dévie légèrement sa course en me voyant et passe à ma droite. J’aurais pu le saisir pour m’en nourrir si je l’avais voulu, mais je suis inquiète par tous ces signes de danger.
C’est l’un d’eux… Il approche de moi… Il sait que je suis là.

--- Eleken,
Voyons si je tiens le coup dans une écriture à épisode.
Je me suis donné comme objectif, 1 par semaine
(que je ne respecterais pas bien sûr ^^).
Et je vais être honnête, j'ignore complétement ce qui va suivre :o)
... Enfin presque :op

samedi 27 octobre 2007

Un fou à lui-même 2

Je m'extrais du sommeil, d'un cauchemar... J'ouvre les paupières, la fatigue les presse encore... Quelle heure est-il ? 15h58... Mon Dieu, où est passée l'heure écoulée... Me suis-je assoupis ? Vraisemblablement ? Une heure, une heure de mon existence encore s'est enfuie. Je cours après le temps, mais il est plus rapide que moi. Le médecin m'a prévenu pourtant, je dois dormir, reposer mon organisme, au risque de tomber de fatigue... Cela peut-être dangereux que cet homme m'a dit... Oui dangereux... Mais je ne peux m'y résoudre, j'ai trop à faire, trop à apprendre... Hier, j'avais cours, ce matin également. Normalement, mon vendredi est tranquille, seul, je l'occupe à rattraper ce que je n'ai pas eu le temps de faire dans la semaine. Mais avec ce cour hier, il m'a fallu rattraper après... Et ce sommeil qui me fuit, l'angoisse qui m'éveille... Non, mon lit ne m'attire pas. Jusqu'à 3h, j'ai écris, j'ai dessiné, j'ai regardé et pensé. J'ai conçu une nouvelle couverture pour le recueil « et si »... Hum, sera-t-elle prise ? Qui sait... Tu m'as convaincu que j'avais du talent... Je ne crois pas que tu ais eu tord.

Et ce matin, cours donc, dur de se lever, cinq heures de sommeil... Sortis à midi, j'ai flâné, pas beaucoup mangé et puis l'erreur ! Je me suis allongé, je me suis dis qu'un petit quart d'heure devant la télé ne me ferait pas de mal, détente et unauthorised-special-holydays-for-raining-day. A quelle erreur... Je me suis endormis, un sociopathe dans les bras de morphée... Morphée ! Tu donne des courbatures et tu fait pas du bien à mon tas de linge sur le canapé ! Bref... J'espère que ce sommeil ne m'aura pas trop privé... Peut-être me suis-je levé, peut-être suis-je sortis, peut-être j'ai tué et mutilé !?... Durant mon sommeil... Non... J'ai sans doute simplement rêvé... J'ai dormi voilà tout, j'ai perdu un temps précieux... Et maintenant, je me rhabille, je me lève, je dois aller faire des courses... Que de temps perdu... Marcher, sentir la caresse des gouttes sur ma peau... Que de temps perdu pour la raison et la science... Mais un temps beau pour vivre simplement.


--- Eleken,
Je sais. Passes un bon week-end :o) ...
Et puis ça fait du bien une bonne sieste de temps à autre,
Quand au réveil, le message est doux.
Dommage que je n'ai pas trouvé les mots pour répondre,
Mais je me veux rassurant et compréhensif (...)

vendredi 26 octobre 2007

Le non sens de la victoire

Regardez, jeunes gens, jeunes personnes, comme la victoire est futile en ce monde où la liberté n’est qu’un mot additionné aux autres pour mieux vous contrôler ! Nous sommes tous les rouages d’un système établi, sans capacité, sans possibilité d’y échapper… C’est le système même qui nous a enfanté, qui nous nourris, qui nous apporte le confort pour nos esprits limités. Ce système, cet ensemble de système, que ce soit la société, la gravité ou la créativité. Un homme (enfin celui qui le revendiqua) dit un jour, rien ne se crée, tout se transforme… Malheur sur moi, pauvre hère que je suis, pauvre imbécile… Je ne crée donc rien, je ne fait que retranscrire, reproduire, dissimuler derrière ma médiocrité ce qui a déjà été fait… Je ne suis donc pas un artiste, mais un simple copiste. Et la société ? Oui, me rebeller, bien sûr ! … Mais non, car vivre sans électricité, sans eau courante et sans aucun confort… Je ne le veux pas. Bien sûr, je suis un conformiste, je me conforme à ce que la société m’a appris à aimer… Et surtout à ce qu’elle ne m’a pas appris. Attraper un lapin dans la forêt, distinguer les bonnes des mauvaise baies, avoir un apport calorique inférieur à 800cal. par jour… Non, j’aime trop le gras pour ça… Et puis, où vivre lorsqu’on n’est pas dans la société. Société, monstre gluant qui recouvre chaque parcelle habitable de notre chère terre… Et la gravité… J’aimerais m’envoler, parcourir librement les airs, voler avec les oiseaux, sentir le vent couler sur mon corps… Mais je ne peux pas voler, je ne suis pas né pour voler… Alors voilà, on me parle de victoire, « oui tu as réussis dans ta vie », « regardes, tu as une bonne paye », « regardes, tu écris, tu fais de la guitare, bla bla bla »… Mais tout ça… Toutes ces victoires… Ce ne sont que de la poudre aux yeux… Enlevez le « v », ajoutez un grand « d » et vous obtenez ce que sont nos victoires… Un moyen de nous convaincre nous même du contraire de la réalité… Un moyen de voiler nos yeux d’esclaves.

Nous ne sommes pas libres.

--- Eleken,
Jamais je ne vivrais en homme libre,
tant qu'il me restera l'espoir,
de vivre en liberté.
Où es-tu partis ?

jeudi 25 octobre 2007

J'étais petit...

Quand j'étais petit, je croyais que les monstres existaient, je croyais que le père noël mangeait de la pogne avec mes parents le soir du réveillon, je croyais que les adultes savaient tout... Je croyais aussi que quand je serais adulte, la vie serait merveilleuse et que je pourrais réaliser mes rêves... Mais maintenant que je suis adulte, je m'aperçois que je suis un enfant, qui débarque avec ses rêves, plein d'images dans la tête, que les autres adultes envoies au peloton d'exécution, réflexe d'exclusion, "non toi et tes rêves, cela fait de toi un moins qu'humain, tu ne vaux rien"... Maintenant que je suis adulte, mes rêves se brisent un à un, le père noël n'existe plus, la vie et monotone, conditionnée, obligée, cernée par un millier de règles ridicules... Ne pas parler quand il ne faut pas, ne pas dire honnêtement ce que l'on pense, ne faire ce qui ne se fait pas, ne pas s'habiller comme on a envie de s'habiller, ne pas penser ce que l'on à envie de penser... Ce monde m'étouffe. C'est étrange, j'ai l'impression de rédiger un testament, le constat de la misère de mon existence... Je me sens, comme un animal, un inférieur, brûlé par des règles que je ne comprends pas... On me dit que je ne suis pas méchant, pourtant on me fait du mal... Est-ce que j'en fais et qu'on ne me le dit pas ? Peut-être, sûrement, je préfère croire que je suis une ordure malsaine et un monstre plutôt que de croire que je puisse subir le mépris de ce monde pour la seul raison que je suis ce que je suis... Je croyais quand j'étais petit, que quand on voulait très fort quelques chose, et qu'on travaillait dur pour ça, on finissait par avoir la récompense de ses efforts... Je croyais en plein de choses merveilleuses... Je ne crois plus à rien, même pas en moi. Je me sens comme une coquille vide, privé de mon âme, de mon miroir qui m'aidait à avancer... Le meurtre de mon moi, voilà ce que j'ai fait, je l'ai fait il y a déjà quelques mois, quand la douleur fut tellement grande que je pouvais plus l'endurer... Alors je suis mort... Et depuis je pourris, je viens de le comprendre, je pourris... Et c'est parce que je commence à sentir mauvais que le monde me rejette... C'est donc ma faute... C'est ma faute... C'est mon propre sang qui est sur mes mains... Et pourtant, j'ai tout sacrifié, j'ai tout abandonné pour ce rêve... J'ai détruit l'essence même de mon âme pour trouver la force de surmonter l'insurmontable... Pour quel résultat ? Je suis mort. Je marche, je parle, je mange, mais je suis mort. Je n'en peux plus d'affronter comme ça chaque matin... Je suis à bout de souffle, en bout de course... Et je sens ce monstre rampant qui se glisse en moi, cette marée démoniaque... Le rideau se baisse sur mon meurtre... Quand j'étais petit... Je croyais que si ma vie était horrible c'était parce que je n'étais pas un adulte... Maintenant que j'en suis un, je vois bien, que c'est parce que... Je suis... moi-même...

Parce que j'étais vivant.


--- Eleken,
Je n'ai jamais eu ma place en ce monde,
*** pfff c'était quoi cette phrase de fin minable.
Par contre il fait pas beau :o(
MAJ
Bon allez, 12h38, je m'accroche, je remonte la pente, je m'accroche aux branches, je placarde un joli sourire de fête sur mon visage et je vais marcher dans la rue... Et respirer, voir si je peux survivre... un :o) pour essayer...

mardi 23 octobre 2007

Le test psy du soir


Voilà ce qui arrive lorsque que j'accepte de me soumettre à un test psy le soir... Je découvre des choses et d'autres... Que je ne découvre pas.

Alors en vert est la forme initiale. La consigne était simple, compléter chaque dessin (en tout 6) à partir de la forme de base et y rajouter 2 adjectif... Je me prête tranquillement au jeu et je découvre à la fin que ces cases représentent (ligne à ligne) ma perception de "moi","mon avenir", "mes amis", "ma maison", "ma sexualité" et "ma mort".

Alors je découvre que je vois mes amis jeunes et timide, mon avenir beau et chaud, ma maison réconfortante (et aussi chaude)... Jusque là, tranquille...
Ma mort : volante et fraîche... Apparemment je vais me jeter dans le vide un jour d'hiver
Ma sexualité : complexe et intelligente... Heu, ma sexualité est sans doute complexe, ça je l'accorde, pas sur quelle soir vraiment intelligente :oP
Enfin, le dramatique... "Moi"... Rigolo (bordel de putain de merde, je suis pas rigolo, je suis chiant comme le blé qui pousse !!!) et sournois (bordel de putain de merde bis... Je sais pas quoi dire... ça veux dire quoi sournois en plus !? Snif...)... Bref... Catastrophique pour le moral cette connerie...

--- Eleken,
A 26 ans, apparemment au moins j'ai foi en mon avenir :oS

Dans la chambre

Elle s’étendit sur le lit, cette sensation au creux de sa main, celle communiquée par le tisonnier, celle des os qui se brisent, du crâne qui s’enfonce… Une sensation chaude, qui lui picotait légèrement la main. Elle passa sa langue sur ses lèvres et ramena à sa conscience le goût cuivré du sang qui avait teinté son visage de rouge. Elle regarda le plafond, savourant chaque seconde la sensation qui se diffusait maintenant dans tout son bras. Aucun regret, aucun remord. Il l’avait mérité… La sensation atteignit sa poitrine. Elle esquissa un sourire et songea combien elle avait pu l’aimer avant de le haïr à ce point… Au point d’en arriver à cet instant, cette sensation, cet acte… Elle ne la senti pas. Perler au creux de son œil, couler le long de sa joue, se teintant de rouge… Cette larme, qui doucement coula...

--- Eleken,
Petit morceau un mardi midi

samedi 20 octobre 2007

Un fou à lui-même

Courir avec les mouches... Intéressante option, c'est la numéro 6, après mettre fin à mes jours ou me couper une oreille... Pourquoi ? Bah je ne sais pas, c'est ça qu'ils disent à la télévision. "Achètes le dernier truc pas trop cher mais pas gratuit, tu n'en as pas besoin mais avec tu es mieux"... Ah oui ? Zut alors dommage que je ne l'ai pas allumée aujourd'hui. Aujourd'hui je suis malade... Vous dites ? Ah oui étrange pour un grand gaillard comme moi de tomber malade, le week-end en plus pas de bol... C'est sûr que si je tombe malade le mardi, le mercredi je vais mieux... Là je suis tombé malade un vendredi soir, donc logique, soit je crève, soit je me bats et qui sait... Peut-être que lundi sera bien... Pas de bol, lundi c'est pas demain... En tout cas je suis vraiment malade... Plusieurs jours que j'avais mal à la gorge, voilà que je me suis réveillé ce matin avec le nez pris, un beau mal de gorge carabiné et un peu de fièvre... Un journée de rien donc... Ni une journée de pêche, ni de labour, ni de traite, ni de sème... Une journée dans mon lit, à compter le blanc de mon plafond en essayant de respirer... Pas facile... Je suis bien crevé... Faut dire, une journée en apnée, y a mieux pour se faire une santé. C'est pas comme si je savais ce que j'avais fait pour le mériter, ce que j'avais dit... Bla bla bla... Moi je sais pas... J'ai demandé au vieux Bob, mais la vieille barrique est restée assoupie sur son tonneau... A croire qu'il n'existe pas ce vieux Bob... Mais qu'est-ce que j'en sais moi... Ce qui est sûr, c'est que j'ai un texte à rendre demain soir, dernier délai... Misère de misère... Alors demain, crève ou pas crève, je vais travailler, durement, pour finir ce texte... Bah moi ?... Ça va, ça va... Bon d'accord ça va pas fort non plus, mais bon fais avec... Non, aujourd'hui pas pleuré, pas très heureux, du mal à voir autre chose que ma petite misère mais je fais des efforts... Oui non là, je me remets, un bon chocolat chaud et ça repart... (Rire) Déconnez pas, je suis malade et en plus j'ai pas eu une semaine très sympa... Oui justement, j'ai connu meilleur pour le moral... (Rire plus bas) Non, non, merci... Bah attendez, moi je suis là, toute ma gentillesse en bandoulière et je me fais taillader ma bonne volonté à grand coup de réplique sarcastique... Alors bon, moi je suis un gentil, pas beaucoup de méchanceté en moi... Alors, ben oui, quand tu tiens à quelqu'un, forcément que ça te fait du mal... Enfin, je suppose que j'ai du merder quelque part, sinon ça n'en serait pas là... Que... Hein... Ah bon... Ben... A plus tard alors... (Pour lui-même) Même mon inconscient, je le saoule...

--- Eleken,
Je déteste être malade, mais moi et l'hiver,
ça fait longtemps qu'on à un compte à régler ;o)

vendredi 19 octobre 2007

Petite évolution

Je profite de cette "trépidante et heureuse soirée :oP" pour faire quelques modifications que je voulais faire depuis longtemps sur mon blog... En particulier faire en sorte que le nom de domaine soit définitivement http://www.okedomia.com et non plus http://okedomia.blogspot.com ... Sachez néanmoins que les anciennes urls fonctionnent parfaitement mais que vous risquez d'avoir des problème d'accès pendant environ 24h (une histoire de propagation DNS qui ne vous passionnera pas donc où je ne rentrerais pas dans les détails)

--- Eleken,
Bon le DNS c'est une histoire de chemin et de panneau en gros ... Vous vous en foutez, ok, j'arrête ;o) Plus de professeur ce soir... Sur ces entrefaites je vais me coucher, tenter de trouver le sommeil...

Un chat qui a besoin de marcher


--- Eleken,
Au sortir d'une semaine émotionnellement très dure...

Respires et ris...

La pluie dans mes cheveux,
L'orage dans mes yeux,
Les gouttes frappent mon visage,
Ce soir comme une image.

J'aime sentir le goût,
De la terre et la mer,
Qui en moi éclairent,
Ma vie, ma mort, un tout.

--- Eleken,
... que répondre à cela, non, pas un instant,
Parce que je suis exclu, mis de côté
et je me sens encore plus mal maintenant.
Si au moins j'étais cruel et malfaisant,
Mais je ne crois pas l'être...

jeudi 18 octobre 2007

Le rameau et l'augure...

Sur un tapis de fleurs,
J'ai déposé mes peurs,
Et j'ai versé mon sang,
D'un flot purifiant.

A l'automne, une graine a germé,
Traversant le sol, vers l'éternité,
Se nourrissant de mon être,
Elle grandit, un arbre à naître.

--- Eleken,
Journée étrange... Ni triste, ni heureuse...
La vie aujourd'hui s'est écoulée.

mercredi 17 octobre 2007

Sur une branche

Le vide, le manque... Ces sensations qui serrent mon coeur, qui broient mon âme... Sans cesse... Ne pas montrer, lutter pour faire façade... Mais pourquoi ? C'est tellement douloureux d'être là sans y être... Avant, avant je pouvais te voir, tu passais prêt de moi, sautillant en ma compagnie, parlant et riant à mon bras... Mais nous ne parlons plus et je ne suis plus que le pantin d'une existence étouffante. J'étais là plein d'espoir, plein d'attente et de cadeaux, j'ai fait ce que je pouvais, je me suis battu sans relâche dans ce but... Et quoi ? Je suis là, et je suis face à ce silence chaque jour... Tu ne viens plus, malgré mes bras accueillant, tu n'es plus là, malgré mes souhaits innombrable... Chaque jour, dans le vent, j'essuie, ici en secret, mes larmes d'une tristesse qui me noie. Certes, je ne le montre pas, je ne le peux pas, mais je suis brûlé par cette absence, ma poitrine se dessèche et me fait mal... Parfois j'espère un son, un murmure porté par le vent, un peu de réconfort... Rien ne vient... Et pourtant je suis là... Mais rien ne vient, que le vent froid et humide de l'hiver... Ce matin, comme chaque matin depuis plus de jour qu'il n'y a d'années dans un siècle, je t'ai attendu... Encore, emplis de l'espoir de te voir... Je suis là, pas très loin et c'est un enfer que je vis... Car le manque m'étouffe et le vide me tue... Car le manque m'arrache l'écorce et le vide ronge mon coeur... Car en moi coule le sang et un sentiment, que la volonté ne peux soustraire à mon âme...
Je sais que je ne suis qu'un arbre à l'écorce noueuse, et toi une belle hirondelle au plumage duveteux, mais chaque jour, quand tu te posais sur ma branche, que j'espérais, en secret, que tu m'aimais, que je savais en secret, que je t'aimais. Mais depuis que l'hiver est là, le froid et le vent, plus que mon écorce, frappe mon coeur. Où es-tu partie... Ma petite hirondelle ?

--- Eleken,
Improvisation à l'humeur du jour...
J'espère que des :o) viendront nourrir ma journée.

mardi 16 octobre 2007

En profondeur...

Un poème qui me vient sans cesse. Comme un ressac de ma conscience... Un poème qui conte la mort et la souffrance, un poème pour raconter la beauté de la vie en vous faisant voir dans la mort sa misère... Un poème d'espoir et de remord qui dans la joie et la musique nous fait voir... Je ne sais guère ce qu'il y a dans ce poème, je n'en connais pas les rimes ou les mots fort, j'ignore les paroles et les virgules, m'est inconnue sa longueur et son temps... Mais je sais qu'il existe, quelque part en moi, ce poème de vie et de mort, d'espoir et d'abandon, de joie et de souffrance... Un poème où chacun mettrait dans chaque rime, ce qu'il peux y mettre... Un poème où toi qui souffre tu y retrouverais la joie, un poème où toi qui est heureux tu comprendrais cette souffrance, un poème où toi qui as perdu la couleur de ta vie tu reprendrais espoir... Ce poème, un jour, un instant, une seconde, je crois le saisir, je crois le sentir, je crois l'écrire... Mais toujours il m'échappe, se glisse entre mes doigts, coule de mes veines sans s'arrêter dans mes yeux... Je n'en connais qu'une seule et unique chose... Je connais son titre...
Il s'appelle...
Vivre

--- Eleken,
Étouffé par les murs, transcendé par la musique,
Je cherche et j'écris pour ma vie.

L'oiseau et le vent...

Mon coeur à l'auraison,
D'un tsunami de passion,
Déchire mon âme de battement,
Emplissant ma poitrine d'enfant.

Je scrute le ciel ce matin,
Y cherchant de bons présages,
Mais nul message dans les nuages,
Je m'en remet à Dieu, à sa main.

--- Eleken,
Hier soir s'est endormit comme un enfant à 9h30

dimanche 14 octobre 2007

Un chat qui pense...



Bon c'est un petit essai tranquille (et vite fait) de scénarisation (un peu) de mon personnage, inspiré par une petite histoire (...) qui m'avait beaucoup plut :o).

Les textes (car sur cette version, ce n'est pas très lisible) sont :

"Parfois je vais m'allonger au soleil avec un bon livre..."
"Mais je ne lis jamais..."
"Je rêve..."
"En regardant les nuages dans le ciel..."
"Je me demande si..."
"... Les poissons du ciel sont à l'école..."
"Quand il ne pleut pas"

--- Eleken,
Dans le semaine je prendrais le temps
de le mettre au propre et en couleur je pense :o)

samedi 13 octobre 2007

Le truc du jour à voir quand même...

C'est rare, mais pour une fois je vais faire un post "blog", c'est-à-dire vous faire partager un truc que j'ai découvert aujourd'hui sur le net (au travers d'un article de 20minutes.fr) ... Faut dire que c'est tellement "osé" :op, c'était pas possible que je file pas le lien (personnellement si je dois me faire un tatouage, j'éviterais ce genre là)





Eleken,
Sur ce, direction les courses afin de préparer la soirée pour le match de ce soir :oP Oui je sais encore très sérieux tout ça, et j'ai pas encore finis "Et si je pouvez te ramenez..." et pourtant cela doit être finit pour demain soir... Je sens le dimanche studieux... Bon allez c'est pas tout ça mais après les cours ce matin, le gros ménage (pas terminé), je suis un peu à la bourre dans mon planing ;o)

vendredi 12 octobre 2007

...

Ce soir sans te retourner,
Tu as tendu vers moi ton bras,
Me saluant de tout en bas,
Me souriant par la pensée.

Un jour qui fut serein,
Où j'ai été récompensé,
De sourires qui m'ont caressé
De regards, d'amitié, empreints.

--- Eleken,
Je sais, je sais, j'ai un peu trop fanfaronné,
Je voulais juste bien faire et aider :op
Bah, j'étais fatigué et l'après-midi fut légère ;o)

mercredi 10 octobre 2007

Glacé et sombre...

Ce soir il fait froid,
Et en moi la mélancolie fait loi,
Je me sens ici bien seul,
Avec sur le visage ce linceul.

J'ai attendu dans le silence,
Un murmure, une sentence,
Mais rien ne vient que le néant,
Pire que la mort, cela me fend.

--- Eleken,
Je viens de sortir de cours,
Sans nouvelle et sans murmure,
Cette détresse me ravage...

C'est à genou que je te supplie...

A quoi m'a t-il servi, hier soir, ce matin, en cet instant de pleurer... Non pas comme un enfant qui a mal, mais comme un homme détruit... Je ne ressens aucun espoir, mon âme brûle, mon esprit s'empêtre dans des discours horribles et néfaste... Ma vie n'a aucun intérêt à mes yeux... Et pourquoi cela... Parce qu'un rêve est revenu de ses cendres... Ce n'est pas moi qui avait allumé le bûcher, c'est peut-être moi qui l'avait fait survivre... Je ne sais même pas. Je me sens perdu, agonissant de mes brûlures, je pleure et je gémis, priant pour que tu viennes me sauver... Mais tu ne viens pas. Tu reste là, juste au bord de la fosse, détournant le regard, ne voulant me voir mourir... Tes yeux que j'aime et qui m'ont toujours apporté le réconfort... J'en suis privé... Alors oui, ce n'est pas facile de faire le choix que j'ai fait, j'ai sacrifié tout ce qui était moi dans ce but... Alors ce n'est pas simple comme un "au-revoir"... Je suis là, je frémis, j'ai froid, je tremble, plus des secousses des larmes qui coulent devant mes yeux, me cachant cet écran... Trois petits points qui ont tout signifié dans ma vie, trois petites heures qui m'apportaient tout dans l'existence... Je suis abandonné et laissé aux corbeaux... Est-ce si facile de fermer les yeux pendant que je cherche ton regard ? Est-ce si facile de ne pas entendre mes supplications ? Est-ce si facile de me laisser comme ça ? Je ne crois pas... Et j'espère que tu le vois, que tu m'entends... Mais pourquoi alors ? Chacun de mes muscles me brûlent de fatigue, chacun de mes yeux pleurent et me piquent... Mon esprit est là, qui tape sur ses lignes, ma souffrance est là, comme sa ponctuation... Que faut-il que je fasse ? Que faut-il que je dise ? Faut-il que je me mette à genoux ? Faut-il que je supplie ? Ce rêve qui est vivant, je souffre à nouveau l'enfer de le perdre... Je ne sais même pas ce que j'écris, c'est complètement nul, c'est trop loin de ce que je pense... Trop de reproches, trop d'accroches... Pas assez de sentiment... Je n'arrive pas à dire ce que j'aimerais dire... Peut-être parce que tu me l'as interdit... J'ai mal, ô mon Dieu comme j'ai mal... Attendre, toujours attendre, souffrir, encore souffrir... J'ai un rêve, que je n'ai jamais oublié, malgré la tempête et le froid, j'ai continué de rêver...

--- Eleken,
... :'o( C'est à croire que je donne l'impression d'aimer souffrir,
Je dois essuyer mes larmes, car c'est indésirable, mais ce n'est parce qu'elles sont cachées, qu'elles n'existent plus....

mardi 9 octobre 2007

Perdu et éblouis

Le temps passe sur mon visage,
Y creusant rides et ridules,
Dans mon esprit les idées pullules,
Pour mon âme un bon présage.

Je plie les yeux dans la lumière,
Éclatante face au soleil,
J'aimerais sentir sa chaleur,
Goûter un peu de ta douceur.

--- Eleken,
Je ne sais plus trop où je suis
(enfin au bureau ça c'est sur)
J'espère que demain sera bien ;o)

Ce soir 0:00

Je cherche à écrire, je cherche à parler, mais comme la carpe je suis muet... Pourquoi ? Comprendre, c'est important, savoir, voir, entendre, sentir, ressentir sont primordial... Je suis là ce soir, écoutant ce morceau absolument transcendant qu'est le live de I wish I had an Angel, et je rêve, je rêve que les temps changent... Je rêve de te voir revenir... Un mail arrive, tiens le Point Noir vient à l'instant d'être accepté par Alexandrie.org, voilà une nouvelle qu'elle est agréable... Qui sait, peut-être le début pour moi de la reconnaissance... Mais seul ? Seigneur, je ne voulais pas cela, je voudrais partager avec toi tout ceci... Je me fais violence pour ne pas me laisser entraîner dans la mélancolie... Tout ce temps... Tout cela, je l'ai fait pour toi, je l'ai écrit pour toi. Depuis longtemps, depuis très longtemps, je l'ai fait pour toi... Toi, mon inspiration... Mais aujourd'hui, ici, tu n'es plus là, guidant ma plume... De ma main, tu as privé, le destin, l'écrit, la continuité... Je me sens comme un handicapé, ma main, flasque, pendant au bout de mon bras comme un morceau de chair morte... Amorphe... Je cherche, je dicte, je m'insurge, je hurle contre cette langueur qui me prend, qui me serre, qui m'étouffe... Je dois me battre... S'il y a bien quelque chose que tu m'as appris, c'est à me battre... Paradoxale dis-tu ? Vraiment ? Je me bats, pour mes mots, pour les tiens, pour les nôtres... Est-ce un crime de chercher à protéger ce qui m'est cher ? Je ne crois pas... Tu m'as toujours dit de me battre, malgré l'absence ou le sentiment d'abandon, me battre contre le laisser aller... Me battre pour écrire, pour écrire... Non pas pour produire, mais me battre pour libérer, me battre pour rêver... Me battre pour écrire... Pour imaginer... Non ce n'est pas vraiment cela...
Oui, je crois plutôt que c'est pour cela... Oui... Je dois me battre... Pour grandir... Je dois me battre pour exister... Je dois écrire cet multitude, je dois frotter le feutre sur la page, dans une courbe, extrayant de chaque mot sa sensualité, son pouvoir, sa douleur, y ajoutant mes sentiments, mes ressentis, mes rêves et mes espoirs... Oui, je dois l'écrire... Simplement...
Être

--- Eleken,
En mal d'inspiration, je cherche mes mots,
... Et croyez-moi quand je vous dis que...
Je les trouverais :o)

lundi 8 octobre 2007

A la recherche de l'expression juste

Beaucoup de mots écrit,
beaucoup de supprimé,
Je cherche le mot juste,
Mais je n'en trouve pas,
Pour exprimer ce que je ressens ce matin,
Sinon de le dire avec des mots d'enfants,
Avec une grande simplicité,
Avec une franchise et une honnêté incontestable,
Ce qui suit sans dire le contraire de ma pensée,
Mais en la démultipliant un millier de fois,
Peut-être comprendras-tu ce qui, ce matin, m'a poussé,
A essayer tout bonnement de te parler...

"J'ai mal."

--- Eleken,
J'en viens à la regarder avec envie...
Tellement elle me parait plus douce que ma vie.
:o( "Je me sens plus bas que terre" serait aussi une bonne expression.

dimanche 7 octobre 2007

La nouvelle pub pour Sidaction





Dans cette pub j'aime tout, le message, l'ambiance, les couleurs... Mais pourquoi j'ai pas eu cette idée avant eux :oP

--- Eleken,
Rien de vaut l'abstinence ;o)

Feu et aveugle...

Le soleil s'est couché,
Sur une montagne dévastée,
Je n'ai pas pu te secourir,
Pour toi je crains le pire.

Je traverse la nuit,
Derrière moi le temps s'enfuit,
J'espère te retrouver,
En escaladant l'autre côté.

--- Eleken,
Le temps court, mais nous pouvons encore le partager ;o)

samedi 6 octobre 2007

Esprit et espoir...

Je regarde le ciel,
Et je n'en vois pas la couleur,
Je regarde le soleil,
Et je n'en sens pas la douceur.

Tel le spectre entre ces murs,
J'erre sans but, sans un murmure,
Je dois me battre pour une victoire,
Mais il faudrait encore que je puisse y croire.

--- Eleken,
... Sont sur un bateau, esprit tombe à l'eau...
:op

vendredi 5 octobre 2007

Ignorance et soufrance...

Je suis rejeté,
Au buisson épinglé,
Des épines dans ma peau,
Font de mon sang un ruisseau.


J'étais là pour l'avenir,
Malgré la pluie et le froid,
Sans un manteau pour me vêtir,
Je suis revenu pour toi.


--- Eleken,
C'est le week-end, il fait froid, il fait gris...

Dans la nuit...

Si j’avais pu marcher… Mais je ne pouvais que me traîner, dans l’herbe humide d’abord, puis maintenant, plus profondément dans les bois, sur l’humus et les feuilles mortes qui me collaient aux mains et au visage. Mes doigts écorchés, mes paumes déchirées, je continuais, ralentissant le moins possible, à ramper… A fuir. Mais à fuir quoi, je ne le savais même pas. Cela me poursuivait, inlassablement, depuis tout à l’heure.
J’avais dormi sous ma tente cette nuit, j’étais parti avec une amie, camper dans la forêt, prêt de la rivière, un endroit que je connaissais bien pour m’y être promené quelques fois. Je m’étais endormi rapidement, éreinté par notre journée de marche… Nous dormions chacun dans notre tente… Je faisais un rêve, un rêve où il était question de pancake ou quelque chose du genre, quand j’avais été réveillé par ses hurlements. Je m’étais extrait aussi rapidement que possible de mon sac de couchage et de ma tente, pour me retrouver face à un spectacle surréaliste… Dans la nuit, noire comme l’encre, les étoiles cachées par des nuages bas, la petite clairière où nous avions établis notre campement était ravagée… La tente de mon amie, en lambeaux, et ses hurlements, qui s’éloignaient dans la forêt accompagné des craquements sinistres de branches brisées, comme si un monstre imposant se déplaçait dans la forêt. Je n’ai pas réfléchis une seconde, je suis partis dans les bois, j’ai couru à sa rescousse… Et puis ce son immonde, le gargouillis d’une femme en train de se noyer dans son propre sang pendant qu’une bête féroce la dévore. Un monstre implacable. Je me suis arrêté, dans le noir, soudain tremblant de frayeur… J’avais froid et peur… Et mon amie se faisait dévorer à quelques mètres de là…
Et c’est le même sort qui m’attend maintenant, j’ai fait demi-tour, j’ai fuit sans me retourner… Mais une fois au campement, je me suis pris les pieds dans les reste de la tente… Je suis tombé, et mon genou a heurté une pierre saillante… Je saigne énormément, et je n’arrive plus à marcher… Et ce bruit de pas, lourd et implacable qui s’approche de moi…
Depuis je fuis…
Depuis je rampe…
Et la bête approche… Pour me prendre, me dévorer… La dernière chose que je verrai sera ses crocs ensanglantés des bouts de chairs de mon amie… Les branches derrière moi s’affaissent… Je ne peux retenir le hurlement qui emplit ma gorge, quand la bête immonde plonge ses yeux mortels dans les miens…

--- Eleken,
Un week-end de paperasse en perspective

jeudi 4 octobre 2007

Un frère

Il y a en ces lieux un mystère, un secret, un drame, que le monde préfère oublier.
La lune est haute dans le ciel, rousse, elle m'observe.
En bas, sa surface miroite, m'écoute...
Comme un animal, il m'attend...
Je te sens, toi, monstre répugnant, quelque part.
Tu te cache sous la surface, mais tu me guettes.
Chaque nuit je vois tes yeux qui m'observe, dans l'obscurité tu m'espionnes,
Chaque nuit le froid me prends le ventre et je mon dos se couvre de sueur.
J'ai peur, toi, monstre, tu me fais peur... Mais je sais que tu es là, je sais où tu es,
Je sais que tu es prisonnier de cette surface.
Tu auras beau m'envoyer tout les cauchemars que tu veux,
Je reste ici, ton ennemie, ta soeur de malédiction...
Toi...
Toi mon jumeau qui repose au fond,
Toi qui attends ton heure...
Je viens mon frère... Je viens monstre... Je viens...
Te détruire.

---Eleken,
Que suis-je, qui suis-je,
Un individu bien singulier, bien peu compris,
Qui vit d'un espoir... Qui ose encore croire...
A des mots, je m'accroche, et un texte je tisse... :o)

Le mot est ?

Un mot sans cesse raisonne, dans ma tête, dans mon crâne, comme le fou il fanfaronne. Ce mot est une crisalyde. Comme la chenille, je fais ma mue, comme la chenille, je me transforme. Dans un carcan je m'enferme, je m'isole, je me m'exclue de ce monde qui nous entoure, qui nous détour... Ce mon qui me jauge et me maudit... Ce mot sans cesse frappe les paroi de mon esprit, hurle qu'on le libère... Il frappe et frappe encore, comme le serpent la souris, comme le lion la gazelle... Sournoisement ce mot guète, épies, mes moindres faits et gestes... Ce mot m'étouffe... Il faut qu'il sorte, sinon ce mot me tuera... Mon esprit est vrillé par la douleur, incapable de réfléchir, je frappe mon crâne contre les mur, je répand mon sang sur le sol... Il n'y a plus rien d'autre que je puisse briser dans mon appartement... Rien d'autre que moi... Et pourquoi ? Pourquoi !? Pour un mot, un maudit mot, qui dans mon esprit raisonne... Il faut que j'arrive à l'expulser, il faut que j'arrive à l'en sortir... Sinon il me tuera... A chaque fois que j'essaye de le prononcer, il m'échappe, il s'échappe et se cache et recommence à me torturer. Ce mot... Ce mot... Ce mot... Sort de ma tête... Je pleure maintenant... De douleur, de souffrance, d'impuissance... Torturé par un mot qui est en moi, par un moi qui ne veut pas quitter, un mot qui veut me tuer... Ce simple mot qui est... Ce mot qui... Ce mot est...

--- Eleken,
Allez, jeu concours !
Trouvez le mot auquel je fais référence :oP

mercredi 3 octobre 2007

Silence et bois sombres...

Je hurles ton nom,
Je lance sans cesse,
Des appels de détresse,
Mais seul le silence me répond.

Où es-tu donc partie,
Où t'es tu donc perdu,
A moi, tu n'es pas revenue,
Me laissant seul avec mon cri.

--- Eleken,
Dur de mettre un petit mot,
Sur l'inconnu et l'espèrance,
...

Obscurité et hiver...

J'ai froid, je frémis,
Mes pas se perdant dans la neige,
Je marche dans la nuit,
Solitaire, avec mon arpège.

Je suis rentré de cette bataille,
Et je ne t'ai pas retrouvé dans l'antre,
Depuis, ne peut me réchauffer, aucun âtre,
Je te cherche, où que j'aille...

--- Eleken,
Réveille difficile ce matin,
Sans mon souffle de printemps dans le train,
Sans mon petit mot du jour qui dit bjr...
Gardons le :o), cette journée se terminera peut-être bien et tout ça :oP

mardi 2 octobre 2007

Je ne sais pas pourquoi je suis venu ici.

Je ne sais pas pourquoi je suis venu ici.
Je ne savais pas. Au bord de cette falaise, cachée dans la forêt. Je venais parfois, en cachette, jouer ici, enfreignant l’interdiction de mes parents de venir jouer ici. Un accident est si vite arrivé.
Je ne sais pas pourquoi, j’étais à plusieurs centaines de kilomètres, quand je me suis réveillé… Il fallait que je vienne ici, ce lieu auquel je n’avais plus repensé depuis presque trente ans. J’ai pris ma voiture et j’ai roulé. J’ai roulé pendant des heures… Et me voici, admirant le scintillement du lac, en bas des rochers, sous la lumière de l’aurore. L’air est frais, la rosée mouille mes pieds… Je frissonne dans ma veste légère, mais c’est agréable… Je me sens bien… Et soudainement, je me rends compte que cela faisait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi bien. Je n’ai pas une vie bien passionnante, consultant en informatique, je passe mes journées à répondre à des questions sans intérêt. Je ne suis pas marié, ma dernière aventure remonte à il y a deux ans, la dernière fois que j’ai aimé… Seigneur, tellement longtemps maintenant…
Je ne sais pas pourquoi je suis venu ici, mais un bruit dans les fourrés me sort de mes pensées… Une biche vient de s’extraire du mur de pins drus qui me cache à route à quelques dizaines de mètres de là… Elle me regarde, elle a l’air aussi surprise que moi d’être là. Une de ses oreilles chasse un insecte invisible, à moins que cela ne soit que l’expression de sa peur… Mais non, la voilà qui avance, plongeant ses yeux amandes dans les miens. Elle s’approche de moi et du bord de la falaise. J’ai l’impression qu’elle me parle, elle a une voix très douce, mais je suis incapable de comprendre ses paroles… Son regard s’attriste… Et à l’instant où finalement je bouge, elle fait un bond en arrière, semblant apeurée… J’arrête mon geste, je n’ai pas envie de la voir partir, sa présence, sans savoir pourquoi, m’est réconfortante… C’est ma compagne en ces lieux, sans comprendre pourquoi cette idée s’impose à mon esprit.
Elle fait encore un pas en arrière, puis se retourne, pour faire face au précipice. Elle se rapproche et plonge ses yeux dans le lac plus bas… Elle l’observe, sans bouger, pendant de longues secondes… Puis, avec une lenteur surnaturelle, s’avance… Et plonge dans le vide…
Je ne peux détacher mes yeux de son corps chutant sur la dizaine de mètres qui nous sépare du plan d’eau. Elle fait un tour sur elle-même, quand son corps heurte les rocher, avant de disparaître dans le lac dans une haute gerbe liquide…
Je suis encore effaré par ce qui vient de se passer… Puis je tombe à genou, les larmes ruisselant sur mon visage… Et je prie, je prie pour l’âme de cet animal… Qu’il trouve le repos…
Je ne savais pas pourquoi j’étais venu ici…
Mais j’ai su à cet instant que j’étais venu ici pour cela… Pour l’assistée, pour l’accompagnée dans ses derniers instant. Pour être son témoin.
La fatigue tomba sur moi comme une chape de plomb. Je me suis allongé sur le sol pour m’endormir ici même, dans l’herbe fraîche, sous la chaleur du soleil naissant…
J’ai su à l’instant où je fermé les yeux, qu’un jour je reviendrai ici…
Et que j’aurais un témoin…

--- Eleken,
Improvisation du mardi matin...
Je tiens à dire que là d'où je viens, il n'y a pas de lac,
mais je trouvais l'image plus belle que
"Son corps se disloqua et s'empala sur les rochers saillant qui l'attendaient en bas" :oP

lundi 1 octobre 2007

Citations du jour

"Cette personne qui un jour vous a dit,
Que votre rêve était inaccessible, que vous êtiez fou,
Cette personne que vous avez écouté,
A qui vous avez donné raison,
C'était le Diable, qui vous otez tout espoir."

"J'ai la preuve que Dieu est une femme,
Parce qu'avec moi c'est une vrai peste." ( ;op )



--- Eleken

...

J'aimerais tellement en dire,
Mais je crois que ce serait pire,
Parce que j'avais l'espoir de nous sauver,
Et maintenant, je me sens brisé.

Ceci est peut-être le dernier,
Mon souffle, face à l'enfer,
Mon coeur se remplit de misère,
Devant ton absence, mon désespoir je ne peux nier.

--- Eleken,
Plongé dans le chaos et le noir,
Repoussé comme un malade,
Je me sens mal tout en bas... :o(