mercredi 26 juillet 2006

Lettre à Sophie, mercredi 26 juillet, république Germanique

Ma douce amie,

Déjà deux jours que je suis partis. Deux jours interminables où j’ai profité de chaque silence dans cette guerre pour penser à toi. Je savais que la guerre était dure, je n’avais pas imaginé jusqu'à quel point. Les quelques heures qui me sépare de mon passé et de toi sont comme un gouffre sans fond dans lequel tombent, comme une pluie, mes souvenirs. Ici, nous devons bouger tout le temps, sous les ordres de nos supérieurs et sous les bombes de l’ennemis. Mon paysage se résume au mur gris sombres des parois des tranchées et quant il n’est pas caché par de la fumée, le ciel bleu. Un bleu si doux qu’à chaque regard je m’y perd en contemplation.

Je n’ai pas encore beaucoup combattu. Mais la surface n’est pas meilleur. La nature à cédée la place aux batailles. Le sol est gorgée du sang de nos morts, noircit du feu de leur bombes. La première fois que j’ai vu une bombe tomber à 3 mètres de moi, emportant dans son souffle un homme de mon régiment que je ne connaissait que de vue et les jambes d’un autre, j’ai vomit. Mon visage recouvert des restes d’un homme, j’ai vomit sur le sol, avant de ravaler ma bile et courir jusqu'à la prochaine tranchée. Il m’a fallut presque une demi-heure pour trouver un peu d’eau pour me nettoyer la figure collante de sang sécher et d’autre morceaux plus épais.

Trop souvent les bombes tombent prêt de moi et font s’écrouler de petit pants de terre. Trop souvent l’homme d’église passe dans son fauteuil autotracté en psalmodiant de ridicules litanies génériques qui ne réconforte personne ici. Nous sommes tous jeunes et nous avons tous envie de vieillir. Plus que tout je veux te revoir et je te reverrai. Je veux pouvoir à nouveau caresser ta peau de mes doigts, baiser tes lèvres des miennes, effleurer le creux de ton cou de mon souffle. Je veux à nouveau te serrer contre moi, ma douce, ma tendre, mon aimée. Je pense à toi à chaque instant de vie, et t'épargne dans les moments de mort.

Je t’embrasse avec toute ma joie, tu me manque,

Eleken.

lundi 24 juillet 2006

Perles de Sève

Comme un lait, tes lévres sur ma peau,
Ton parfum de coco et fruits de la passion,
Je sens frapper en moi un coup de marteau,
Un coeur de vrai joie qui bat à l'unisson.

--- Eleken, tu m'as ensorcelé

samedi 22 juillet 2006

Sève de nuit

Toi : Oh mon dieu !
Oh mon dieu !
Oh mon dieu !
Oh mon dieu !
Oh mon dieu !
Oh mon dieu !
Oh mon dieu !

Moi : ... (mais sourire de l'oreille gauche à l'oreille droite)

Toi : En fait, c'est toi dieu !


Eleken,
Enfin quelqu'un qui reconnait la vérité :P
Plus célibataire et ça se voit :o)

vendredi 21 juillet 2006

Fraîcheur d'été

Quel est ce brassier, qui, sans honte
Embrasse le centre des émotions
Douloureusement, presque, cela monte
Comme une signature de carillons

--- Eleken, parce que tu le vaux bien

jeudi 20 juillet 2006

Fait trop chaud pour écrire

"Si l'amour c'est de l'eau fraîche dans la canicule,
Mieux vaut-il s'en desaltérer... ou si baigner ?"

--- Eleken, chaleur de folie

jeudi 13 juillet 2006

Lettre à Annia, jeudi 13 juillet, empire des Francs

Ma très chère amie,

Ici, la guerre est comme l’oiseau, elle vole. Mais elle vole des vies. Je sais que ce n’est pas gai. Mais le temps n’est pas au moral haut. Heureusement pour j’ai de toi cette photo, aux couleurs qui s’effacent, aux coins cornés de l’avoir trop serrée. Cette photo sur laquelle tu me jettes ce regard plein de vie et pour lequel je reste en vie.

Le soleil est haut dans le ciel, et la tranché ne présente nulle ombre ou m’abrité. Seul mon casque me protège de notre astre de vie, mais il est déjà brûlant, comme la terre contre laquelle je m’appuie pour t’écrire ces quelques mots. J’ai le regret de te dire que Paul, cet ami que je me suis fait ici sur les champs de bataille, et passé à trépas hier dans l’après-midi. Je l’ai pleuré. Il n’a pas souffert. Les germains ont envoyé un métropolitain d’azur, il n’a pas pus échapper aux gaz et aux flammes des freins d’arcannes. Je n’étais pas là lorsque c’est arrivé et de son corps, je n’ai pu me recueillir que sur des miettes noircies qui représentaient en tout douze de mes compagnons d’infortune.

Dire que cela ne fait que trois semaines que j’ai pris position ici, pourtant j’ai l’impression que toute ma vie d’avant est un rêve qui s’efface. Heureusement que tu es là, avec moi par le cœur et la pensée. Sans toi j’aurais déjà goûté la folie ou la sombre résignation qui semble toucher plusieurs de ces hommes qui m’entourent. Les rations de nourritures sont trop faibles et le temps pour dormir insuffisant. De toute façon la peur te tiens au ventre. Je n’ai pas vraiment dormi depuis tout ce temps et je crois que je n’arriverais pas à trouver le repos dans ce contexte.

Mais assez parlé de toutes ces choses déplaisantes. Parfois la vie s’éveille d’un peu de bonheur. Avant-hier par exemple nous avons fait une petite partie de football dans un carré un peu grand avec un casque bourré de vêtements. Et le matin, avant la reprise des combats intensifs, la rosée du matin est douce et le chant des quelques oiseaux merveilleux. Quant je regarde le ciel, je pense à celui que tu peux voir de ta fenêtre, et j’ai l’impression que tu es près de moi.

Je dois arrêter là mon récit, ma pause est terminée et mon encre me manque pour te dire à quel point je souhaite te serrer dans mes bras.


Avec la plus grande tendresse, je t’embrasse,

Alexis.

dimanche 9 juillet 2006

La Goutte

Que sont les Hemicrania. Pour ceux qui ne m'ont pas sous la main pour me harceler de question et obtenir l'intrigue de L'arbre ou une vision plus générale (hum... toi qui te sent visée, tu l'ai) , vous devez commencer à vous poser la question.

La goutte ne répondra pas à vos questions, mais elle vous donnera un indice sur la nature de ces créatures. Attention il faut bien lire pour comprendre le procéssus qui se met en place.

La Goutte

Bon d'accord un indice sur l'indice : apparence et dualité


Eleken
Bon maintenant il va s'écouler un certain temps avant la prochaine, vacances en approche oblige ^^ Alors soyez patient (enfin je parle à ces millier de lecteurs qui attendent impatiemment de me vénérer :P)

samedi 8 juillet 2006

Un jour ma mère ma dit : "Fils, je crois que tu as le ver solitaire..."
Je l'ai regardé droit dans les yeux, la défiant du regard et j'ai répondu :

"Oui ! Maman je sais ! Comme j'arrive pas à pécho il se sens un peu seul, mais rassure toi, je lui rend visite tout les matins !!!"



--- Eleken, such a lonely day, then is mine

vendredi 7 juillet 2006

Stores

Ô joie lumière de l'aube,
De l'auriculaire, je tâte la cire,
Mais est-ce, qui donc rode,
Comme ce matin je préfère rire.

J’ai vu un prêtre tué par la société,
Enterré, dépouillé par négation,
Sur terre comme au ciel, vous riez,
Mais vous êtes tous mort par dévotion.

--- Eleken, le croque-ptitnenfant-mitaine

dimanche 2 juillet 2006

Le témoin de l'Aube

Voici donc la nouvelle qui m'a inspiré le Cycle des Hemicrania La génése en quelques sorte qui m'a donné l'envie de fournir à toutes ces petites nouvelles qui traine dans mon esprit et sur mon bureau plus ou moins inachevé, un tronc commun de developpement.

Cette nouvelle constitue avec l'Arbre et Gihl et le chaman l'un des piliers du cycle, une base explicative. Ne croyait pas la fin écourtée car elle ne l'est pas. Je compte coupler ce récit avec une autre nouvelle sans nom pour compléter.

Le témoin de l'Aube

En vous souhaitant bonne lecture


Eleken,
Bon encore 8 nouvelles en cours et dans 15 je publie :oP