Sachez très chers lecteurs et lectrices que le site a migré aujourd'hui même de blogger vers un monde meilleurs, à savoir les deux adresses ci-dessous :
ou bien
www.elekentraski.fr
Un jour du seigneur comme tant d'autres
Sachez très chers lecteurs et lectrices que le site a migré aujourd'hui même de blogger vers un monde meilleurs, à savoir les deux adresses ci-dessous :
Ecrit par Eleken à 16:57 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : divers
Ecrit par Eleken à 02:06 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : divers, Mes textes
Ecrit par Eleken à 11:24 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : Mes textes
Comme une lame sur mon visage,
Cette larme coule sur ma joue,
Une ironie que de devenir sage,
Si c'est pour devenir fou.
Chaque matin je ressens le présage,
Chaque jour je vois les nuages,
Que je n'ai de cesse de redouter,
De cette mort annoncée.
Ecrit par Eleken à 08:38 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : Poème
J’ai en ce creux un secret,
Qui martèle mes tempes et mon cœur,
D’un soupir qui me fait peur,
Et de cela, fuir et trépasser.
J’aimerais franchir sans mal cette épreuve,
Pourtant chaque seconde est une brûlure,
Une peine qui après chaque heure,
Saigne mes veines et ne laisse que ma blessure.
Ecrit par Eleken à 17:47 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : Poème
Pendant quelques secondes, malgré l'incongruité de la situation, malgré le froid et le noir de la nuit, il fut submergé par une bouffé de soulagement. Il en restait, elles étaient vivantes... Il ne les avait pas toutes tuées. La nuée donnait à la nuit un doux murmure, un bourdonnement continu d'ailes réconfortantes. Et puis, bien sûr, la folie de la situation finit par s'insinuer en lui avec une lenteur presque surnaturelle et il commença à trembler de tous ses membres. Comme le signal de départ d'une quelconque course, le son qu'elles produisaient changea brutalement et de doux battement s'amplifia pour devenir un effrayant grondement bas. Dans le même temps, le nuage se condensa pour devenir une masse compacte et vivante de moins de deux mètres de large. Il s'étira en direction de Maxime et plongea sur lui à toute vitesse.
Ecrit par Eleken à 17:57 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : Mes textes
Hurlement, douleur et agonie,
C'est en La que mon âme se lit,
Une partition d'ecchymoses et de coupures,
Ce n'est pas en Mi que se lit chaque blessure.
Doucement mes doigts fredonnent,
Une mélopée en quête du temps passé,
Ces moments qui saignent et m'abandonnent,
Sur ce Sol où de mon sang je n'ai de cesse de me vider.
Ecrit par Eleken à 09:42 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : Poème
Une grille de fer forgé,
Domine les plaines ombragées,
Qui courent derrière la montagne,
Que les nuages gagnent.
En son sein, coule un ruisseau,
Où naissent pierres et arbrisseaux,
Y grandissent arbres et écumes,
Vers là où se perd ma plume.
Ecrit par Eleken à 22:37 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : Poème
Le vieil homme se pencha à la fenêtre du troisième étage et scruta l'étang qui avait été creusé cinquante années plus tôt, désormais remplis pour moitié d'eau et pour une autre moitié de vase. Son regard passa de la surface terne sous le soleil hivernal à sa main gantée de noir. Il la leva devant ses yeux et retira le gant, dévoilant sa paume ridée et rugueuse...
Ecrit par Eleken à 00:31 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : divers, Mes textes
Les volutes des fumées s'entremêlent dans le ciel crachin,
Elles tournoient et jouent dans le vent d'automne,
Elles cachent à Dieu, celui qui se dresse, cet homme,
Qui seul se dresse au milieu des tombes, regardant ses mains,
Il y scrute la vie, la mort et la destinée, son chemin,
Bien incapable parmi les ruines et les corps de lire le destin,
Il fouille dans ses poches à la recherche d'une plume,
Car d'écrire, c'est vivre et sur le papier son amertume.
Son regard se dresse sur l'arbre décharné,
Qui surveille l'arrivée de l'hiver de ses branches dénudées,
Il y voit non seulement le mal mais aussi le gibet,
Qui aux dernières pluies déjà s'y dressait,
Il vient alors enfin à me croiser, m'apportant comme l'arôme,
Des fleurs d'un printemps prochain, je le regardais, l'homme.
Ecrit par Eleken à 23:25 0 petit(s) mot(s)
Me voilà enfin arrivé dans la verte contrée,
Bon une douche, je me change (because après 7h de train dont 2h sans clim', je pue :op)
Et je vais en ville manger et faire du manège (puisque calendrier oblige c'est la vogue de Die :oD)
Ah là là, je suis en retard...
Ecrit par Eleken à 20:30 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : divers
Le temps gronde,
Et le ciel larmoie,
C'est l'été que je côtoie,
Et dans la bouche ce goût immonde.
Celui du sang flétri,
Des veines taries,
J'ai dans la bouche,
Un million de mouche.
Elles battent les ailes,
Hurlent leur kermesse,
C'est là que mon âme se blesse,
Au milieu des cris et des querelles.
Je n'ai pas de passé,
Pas non plus d'avenir,
En ce siècle je suis pire,
Qu'un animal blessé.
Ecrit par Eleken à 15:48 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : Poème
Y a des jours comme ça, où on se rend compte que quelque chose de nuisible devient véritablement un fléau à titre personnel.
Je tiens avant toutes choses à présenter mes excuses à tous ceux et celles qui auraient reçu ce message SPAM (en anglais, déjà ça doit vous interloquer de ma part) en provenance de ma boîte mail, je suis sûr d'ailleurs que vous aurez tous deviné la nature de ce message et compris qu'il n'était pas de mon fait (moche, langue de shakespear, parlant d'une obscure boutique de produit hightech)... J'ai honte pour tous ceux qui l'on reçu, mes amis, mes connaissances et la multitude des inconnus qui se trouvaient dans le lot (Des @ de la CGT par exemple qui sont là pour des raisons que je ne m'explique pas, et une foule de mails complètement farfelu).
Les causes de ce "piratage" de mon carnet d'adresses (d'un email dont je me sert principalement pour récupérer des newsletter et qui heureusement n'est pas mon compte principal ; et avec vraisemblablement un paquet d'email collecté automatiquement par gmail/ou ajouté par le robot de spam va savoir) me restent complètement obscures. Mon mot de passe est loin d'être simple ; Malheureusement, je pense que - comme je l'utilise avec cette @mail pour m'inscrire à tout ou rien - un des sites s'est fait pirater pouvant mettre en corrélation mon @ et mon mot de passe et ainsi accéder à mes infos... Où alors j'ai simplement pas de chance :(
Bref conséquence de ça :
- Modification de tous mes mots de passe mails (je passe à plus de 15c.) et compte divers pour les rendres uniques par site (je vous raconte pas le bordel pour les noter) avec génération via un... heu... générateur :p
- Suppression de l'intégralité de mes contacts dans mes webmails pour éviter que cela se reproduise
Il n'empêche même si les conséquences ne sont pas bien graves, ça m'emmerde profondément. Quand je reçois un spam, c'est un peu comme une piqûre de moustique... Quand c'est mon mail qu'il se retrouve utilisé par des escrocs c'est un véritable coup de poignard. C'est autrement plus rageant et dérangeant. J'espère que tout cela suffira à éviter une deuxième intrusion.
Ecrit par Eleken à 20:16 2 petit(s) mot(s)
Catégorie : divers
Ecrit par Eleken à 21:17 5 petit(s) mot(s)
Ecrit par Eleken à 16:22 2 petit(s) mot(s)
Catégorie : Dessins
J'ouvre les yeux.
Ecrit par Eleken à 00:20 2 petit(s) mot(s)
Catégorie : Mes textes
Sous audacity, j'ai mixé 2 petites impro vite fait comme ça et sans inspiration... Sans même faites pour être misent ensemble d'ailleurs, le rendu et à peu prêt nul, mais c'est pas le sujet (guitare même pas accordée, c'est dire si le résultat m'importe peu)
Ecrit par Eleken à 21:41 3 petit(s) mot(s)
Catégorie : Musique
En moi coule le sang de l'infamie,
La lame sur mes veines je supplie,
Qu'un ange vienne m'empêcher,
Qu'un diable vienne me mépriser.
Je demande au temps sa clémence,
A mon esprit la démence,
Souffrir cette nuit dans le noir,
Suspendre ma vie dans le miroir.
Ecrit par Eleken à 18:06 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : non-dits
Ecrit par Eleken à 14:14 0 petit(s) mot(s)
Sur une branche,
Chante les louanges,
Un oiseau canaille,
Du plumage s'égaille.
En compagnie de la feuille,
Le vent vient à le porter,
Au ciel il se promène,
Menant sa vie de bohême.
Ecrit par Eleken à 07:26 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : Poème
Ecrit par Eleken à 18:11 4 petit(s) mot(s)
Catégorie : cinéma
Petit point qui dans le ciel scintille,
Que mes yeux apprivoisent cette nuit,
Là-haut, se penchent les anges,
Regardant la terre qui se mélange.
L'un dit : "Holà, du peuple d'en bas",
L'autre répond : "Allons, n'apporte point de tracas",
Et moi doucement alors je sourie,
Parce que je n'ai plus de tourments ici...
Ecrit par Eleken à 23:49 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : Poème
Ecrit par Eleken à 00:56 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : Mes textes
La lumière scintille et sautille,
D'un bond sur le rocher,
Elle se coule sous la branche séchée,
Et dans les remous se vrille.
La pluie est revenue ce matin,
Rider la surface avec entrain,
La lumière sous le caillou s'est cachée,
Pour revenir demain rigoler.
Ecrit par Eleken à 14:03 3 petit(s) mot(s)
Catégorie : Poème
Hissez la grand voile, souquez ferme moussaillons ! Et bien, je peux dire que je viens de passer une après-midi épique... Pour souquer, j'ai souqué. Moi qui ai une peur panique de me retrouver sous l'eau j'ai affronté tout ça - avec plus ou moins de réussite selon les circonstances :op - lors d'une randonnée canoë qui s'est bien terminée (puisque j'écris)... Exception faite d'un bleu énorme que je me tape sur le tibias avec avoir essayé d'embrasser un rocher avec ma jambe :os (mauvaise idée) quand mon canoë s'est retourné la première fois (autre mauvaise idée ;o))... Que j'ai aggravé lorsque je me suis retourné la troisième fois (heu... mauvais idée encore... Et oui, il y a eu une deuxième aussi)... Ah, heu... Ué, une quatrième aussi. Bon, j'ai aussi bu la tasse comme il faut au passage bien sûr, mais elle était bonne (bien qu'un peu froide et véloce) :op Le barbecue improvisé fut bon et le temps clément... Même la ZenSaineCestEff m'a épargné à peu prêt (seulement une demi-heure de retard). Un bon week-end qui commence :o)...
Ecrit par Eleken à 18:16 2 petit(s) mot(s)
Catégorie : divers
Ecrit par Eleken à 18:37 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : Mes textes
Ecrit par Eleken à 19:51 3 petit(s) mot(s)
Catégorie : Mes textes
Ecrit par Eleken à 09:26 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : Mes textes
Ecrit par Eleken à 00:10 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : Nouvelles
Cela faisait longtemps que je n'avais pas présenté quelques dessins. Voici donc deux croquis réalisé un de ces soirs en passant :op
Alors contrairement à ce que cela pourrait laissé penser, il s'agissait juste pour moi de m'entraîner à faire une main, domaine dans lequel je suis - je dois le concéder - assez mauvais
Et bien sûr, un de mes personnages préféré, blessée durant un combat particulièrement dur, Redhoreen s'enrage et perd un peu le contrôle sur son âme - c'est un ancien démon qui acquis une humanité lors d'un précédent combat, voir textes en arrière - ayant pour effet immédiat, une pluie et des soucis pour l'adversaire ;o). J'ai un peu changé le costume et le trait rendant cette version un peu plus "manga" (oui je sais ça ressemble pas à du manga) et plus simple à dessiner.
--- Eleken,
Forcément, c'est le week-end et il pleut,
ah non il fait à nouveau beau :o)
Ecrit par Eleken à 14:57 5 petit(s) mot(s)
Catégorie : Dessins
Ecrit par Eleken à 13:16 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : Nouvelles
Je profite d'y penser :op pour mettre en ligne quelques photos de mon passage sur Die (où il a neigé, ce qui fait bien plaisir :o))
L'arrivé en train (à 6h du matin après les péripécies que je vous ai conté la semaine dernière ^^)
Tiens ça recommence...
Et c'est que ça tient boudiou :op
Ecrit par Eleken à 23:30 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : divers
Il y a quelques temps, j'ai été contacté par le webmaster du site http://www.audiocite.net/ afin de mettre à leur disposition 2 de mes textes. Opération entièrement bénévole de leur part et très intéressante sur le concept. Ce fût un plaisir pour moi que de leur donner l'autorisation d'adapter les-dits textes (tous mes textes sauf contre ordre étant sous licence artlibre pour rappel)... Ce qu'ils ont fait :o) récemment, et vous pouvez donc retrouver mes textes en format audio... Bon, soit, je pense moi-même les retravailler pour apporter un "background" sonore à la lecture afin d'augmenter la portée des mots... Mais l'idée est plaisante, a tel point que j'enviseage de faire moi-même des enregistrements de mes textes à l'avenir (car qui mieux que l'auteur connait le ton à donner aux paroles ^^) Voili-voilou, ci-dessous les liens vers les pages me concernant.
http://www.audiocite.net/science-fiction/eleken-traski-le-temoin-de-laube.html
http://www.audiocite.net/romans/eleken-traski-ils-flottent.html
Ecrit par Eleken à 12:05 4 petit(s) mot(s)
Catégorie : divers
Bonjour, I'm alive :op Alors juste au sortir de mon coma artificiel je vous livre ce récit haut en couleur de ma nuit épique ;o). moi je vous le dis, la sncf, c'est de la balle... Comment que dire, la calvaire manichéen qu'il m'ont offert hier au soir... Départ de mon train à 22h, arrivé à 21h... Monté dans le train à 21h20 tranquillou, couchette du haut, je m'installe, je déballe, en chaussette et t-shirt comme chez moi... le temps pas, un autre arrive... Et là... C'est le drame ! 21h45 "Oui, excusez-moi mais il faut que vous partiez, la scnf a commis une erreur, j'ai réservé tout le wagon pour 50 enfants" dit le jeune homme... Hein !? Comment !? Répondis-je, certain que Dieu n'allais pas encore punir son serviteur... Et bien si, à croire que Die+Alexis = Poisse :op Je me retourve à 21h50, dehors, fulminant avec d'autres sur le contrôleur bien désemparé... Puis un miracle, il rajoute un wagon, 1h de retard... Mais pas de bol, comme à la "ZenSaineCestEfff" (nom modifié pour ne pas affiché ouvertement un avis personnel et purement personnel, merci loi LCEN), ils ont du mal à compter, il rajoute un 1er classe, 40 place, chouette... On est 50 :os C'est là que ça devient épique ! "Les familles d'abord"... Heu... "Les femmes seules"... Hum... "Les couples"... Hey! Je me retrouve parmis les 10 ploucs dehors à me les gelé depuis 1h30 (heureusement en compagnie d'un autre diois natif - comme moi, seul, jeune en bonne santé, donc qui a le droit de se les geler - d'infortune avec qui je peux entamer une négociation sérieux) "Ecoute mon gars, s'il demande encore des couples, on dit qu'on est homos" :op Je sais pas pourquoi l'idée l'a pas emballé ^^ Bref, on est 10, on redescend le long du quai, et enfin, le contrôleur dit, là j'ai 2 places, y a 2 personnes ensemble ? Ni une ni deux je lève la main, oui, avec lui, oui (bon lui descendait à Valence, mais c'est tout pareil)... Et enfin, avec une heure et demi de retard, je me couche et le train part... L'histoire ne donne pas le sort des 8 victimes restantes, mais la sncf, je vous hais ! bref, comme prévu pas trop dormi même si le trajet fut meilleur que les 2 précédentes fois. A l'arrivée, un papa, une maman, venu quérir le fiston retardataire sur la neige gelée et glissante, direction la boulangerie pour le petit dej' (vu l'heure et de toute façon j'avais pas le choix :op) et ensuite, coma profond à 7h avant réveil en fanfare vers 12h... Ouf, voilà... Au moins à raconter, c'est plus drôle qu'à vivre ^^.
Sur ce, je suis partis, après-midi chargé, amis, famille... Week-end chargé, repas, famille, cinéma (à croire qu'à Die le temps ralenti et que je peux faire plein de choses). Je vais bien dormir moi ce soir.
Ecrit par Eleken à 12:38 2 petit(s) mot(s)
Catégorie : divers
Il était penché par-dessus le gouffre. Sombre, fatal, morbide. Combien d'homme s'était jeté dans le vide, à cet endroit, avant lui ? Combien ? mille ? dix mille ? cent mille ? Comment le savoir. Verrais-t-il les rangées d'ossements avant de les percuter ? Est-ce là une information importante ? Quelque chose qu'il faut savoir ? "De toute façon, je ne pourrais pas leur dire" pensa-t-il pour clore le débat qui faisait rage dans son esprit. Il s'approcha encore, ses orteils dépassant dans le vide. Le vide... Comme son esprit, il se sentait vide de toute vie, de tout désire. Vivre ? Mais pourquoi voudrait-il encore vivre ? Il n'a jamais réussi à construire une famille, les siens le renient comme un paria... Il est loin de tout et de tous. Et ce gouffre là. Ce gouffre qui porte un nom de mort et de noirceur. Le gouffre de ceux qui vont là où nul ne va. Il y est. Au bord du gouffre. Prêt à faire le saut qui scellera son existence. Il veut mourir. Même si profondément enfui sous la noirceur de sa résignation, il y a encore un maigre espoir qui survit dans le froid et l'obscurité. Il espère, que quelqu'un l'arrête, que quelqu'un vienne l'empêcher de sauter, l'empêcher de mourir. Mais il n'y a personne. Personne. Longtemps qu'il est là, au bord du gouffre. Longtemps qu'il étend ses bras vers l'infini de l'après. Il aimerait qu'une main forte se pose sur son épaule et le tire, mais il n'y a rien. Que verra-t-il dans la mort ? Il espère qu'il ne verra rien. Que c'est là, la vraie fin de sa vie ? Il implore son dieu que cela soit. Il ne veut plus agoniser à nouveau...
Ce don de sa vie, il le fait avec plaisir, avec soulagement. Tout à coup, c'est l'instant. Il est trop tard, le saut et déjà fait. Plus de retour en arrière possible. Plus de possibilité de survie. Plus de passé, plus d'avenir. Seulement cet instant présent, puissant, qui électrise chacun de ses muscles, qui fait exploser dans son âme la quintessence du désire de survie. Ses pieds quittent le sol rocheux. Son corps s'élance dans le vide. La lumière, le sol. Chaque parcelle de ce qu'il voit prendre une nouvelle dimension, chaque détail est plus profond. Il ressent la vie dans chaque être qui peuple le désert. Il ressent leurs esprits. Il les entends. Il tombe... L'obscurité le gagne, la vie le quitte, il l'a laissé aux êtres qui vivent. Il n'est plus que corps, son esprit s'est déjà libéré... La chute s'accélère... Il perd les détails, la lumière disparaît, la sensation de poids, du temps, de l'être... Il tombe mais ne tombe plus, il meurt mais ne meurt plus... Pendant cette seconde extatique, il est tout, il est rien...
Ecrit par Eleken à 13:13 2 petit(s) mot(s)
Catégorie : Mes textes
Un petit essai d'un chat réalisé sous flash... Le dessin animé un jour qui sait :op (quand je serai à la retraite j'aurais du temps de libre)
--- Eleken,
Fait mumuse avec sa table graphique et flash
Ecrit par Eleken à 21:40 0 petit(s) mot(s)
Ecrit par Eleken à 09:42 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : divers, Mes textes
Qu'est-ce que j'ai fait, au final, pour être ici, ici à nouveau, devant cet écran, le goût amer de la souffrance dans la bouche s'écoulant tel le fiel sur mon existence. Absolument rien de mal je le crois... Seulement voilà, il ne suffisait pas que j'y croive. Je suis si las d'écrire des insanités ce matin, si las de devoir encore me justifier, si fatigué de cette vie de souffrance et de tristesse que j'ai conçu et alimenté. Je suis si triste de faire encore du mal, de subir encore le mal, pour des choses passées, et pour d'autres qui n'ont jamais existées.
Toutes cette haine et cette colère qui me frappent comme autant de lances et détruisent le peu que j'avais réussi a reconstruir ces derniers mois. Je ne le méritais pas, non je ne méritais pas cette nouvelle punition, cette nouvelle colère, ce regain de haine contre moi... J'en souffre chaque seconde depuis hier, à nouveau incapable de me focaliser sur l'existence qui m'entoure, à nouveau plongé dans la folie et la détresse. Comme j'ai mal, c'est horrible... Je ne croyais pas, que j'aurais encore mal.... Je savais qu'à un instant, la haine resugirrait, pour m'éloigner, pour m'éliminer. Je me demandais chaque jour sous quelle forme elle reviendrait... Je ne m'attendais pas à ça, pas comme ça, pas avec ça.
C'est immonde de me dire que je ne suis plus libre d'écrire ce que je veux, que tout ce que je dis est contrôlé, disséqué et surtout... Corrompu. Comment vivre dans un monde où je n'ai que le droit de me taire ? Même ici, je suis pris au piège, incapable d'écrire plus avant ma souffrance, ma détresse ou ce que je ressens chaque jour.
Alors si c'est là mon dernier acte d'humanité, avant d'en finir avec mon existence, je vais ici et présentement me rebeller, refuser l'occlusion de mon esprit et me battre pour garder et reprendre la liberté que mes doigts soupir.
Je suis vraiment navré que tu ai pu interpréter quelque chose me concernant d'un manière aussi fausse et corrompue et par la même, je me sens méprisé dans ma propre innocence et honnêteté. J'étais venu ici pour revoir des amis, passer un moment agréable... Tout est détruit et bousillé. Et cela fait naître en moi de la colère et du désespoir. Je ne suis pas un imbécile et un monstre. Je ne sème pas... Bref, à quoi bon parler encore une fois... Je suis ridicule. Je me justifie ? Alors que je n'ai rien à justifier, puisque je n'ai commis aucun crime. Quelle est cette souffrance qui me brûle encore... Je veux plus vivre ça, je ne le peux plus. Comment pourrais-je le vivre encore ? Je n'ai commis aucun crime. Je suis INNOCENT... Mais je n'ai aucun jury pour m'écouter, je suis déjà condamné sans possibilité de rédemption d'une faute... D'une faute ? Mon Dieu... C'est ça une faute ? C'est ça la cause d'une colère et d'une agression si violence ? D'un mépris si grand ?
Je ne dois pas te jeter la pierre. Je m'en rends compte en écrivant ces lignes. Je sais ce que tu ressens. C'est cette même souffrance qui est la mienne. Tu te sens trahie et méprisée... Et en fonction de ça, tu as réagis avec une violence qui demandait à s'exprimer... Ce fut pareil pour moi à la lecture du résultat de cette violence et je suis tenté de supprimer à nouveau tout ce qui précède... Mais j'ai besoin de le dire, de te le dire... Je ne t'ai jamais méprisé ou agit dans le but d'apporter, de t'apporter, de la souffrance et de la peine... Seulement la vie est ainsi faite qu'elle ne ressemble pas du tout à celle que je souhaitais... C'est triste, ce résultat, cette existence... Je vais m'en aller, beaucoup plus vite que prévus je pense maintenant... Car je ne pourrais pas affronter tout ça encore une fois... Je ne sais simplement pas comment je vais m'en aller... En train ou sous forme de cendre. Désolé, je me tais... Je ne fait qu'apporter plus de souffrance... Je me tais, je ne veux plus faire de mal.
Ecrit par Eleken à 08:30 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : divers, Mes textes
Le monde qui m'entoure,
Ressemble à une tombe,
Celle de mon âme immonde,
Que tu juge sans retour.
Sans tribunal tu m'as damnée,
Sans crime je suis jugé,
Et seule la mort est en option,
Comme choix sans compassion.
Ecrit par Eleken à 19:09 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : Poème
"Si le prénom de Dieu, c'était Raymond...
J'aimerais bien m'appeler Raymond"
Ecrit par Eleken à 11:30 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : Citation
Le feu, le bois brûle dans l'âtre, écoulant dans la pièce cette chaleur suffocante qui me prend la gorge. Qu'est-ce que je fais là, me suis-je demandais encore une fois ? Qu'est-ce que je suis venu chercher ici ? Il n'y a rien ici. Une moquette épaisse, d'un vert émeraude recouvre le sol. Des tentures descendent le long des murs à l'unisson des rideaux qui me masquent les fenêtres. Ils avaient dit que l'enfer n'était pas chaud. Alors pourquoi suis-je ici ? La peau irisée de souffrance, scarifiée d'horreur... Le meurtre... Voilà ce qui m’a conduit ici. Sa peau était devenue écarlate, cramoisie, presque noire, pendant que je cherchais vainement à relâcher mes doigts de son cou, pendant qu'elle cherchait désespérément à reprendre sa respiration. Pourquoi lutter ? Contre la pulsion ? Contre la haine ? Contre la mort ? Alors même que sa trachée venait de ceder sous la puissance de mes mains... Alors même que mon esprit disséquait mon acte avec la froideur d'un légiste... Ce regard mort... Ce regard éteint... Cette pièce... Elle est grande, peut-être quarante mètres carrés... Mais il n'y a aucune sortie... Chaque fois que j'essaye de balayer un rideau, va vue s'obscurcit et je m'en éloigne sans comprendre... Il y a une porte, mais la poignée n'offre aucune prise... Des sorties, des moyens de m'échapper de cet enfer... J'en suis entouré... Mais aucune n'est vrai... La seule chose qui soit vrai, c'est le feu... Ce feu que je respire, ce feu qui respire... Qui consume ma peau... Qui fait roussir mon corps... Combien de temps ? Depuis combien de temps suis-je dans cette pièce... Un été... Un printemps... Plus d'hiver... Un siècle... Mille... Je sais... Je ne sais pas... Ceci est ma prison... C'est là qu'est mon enfer... Cette pièce entre les murs de mon esprit, avec pour seule compagnie moi-même... Moi... Moi... Mon enfer... Ma prison... J'ai cessé de hurler il y a longtemps... J'ai oublié depuis combien de temps... Ici... Il n'y a ni jour, ni nuit... Seulement le crépitement du feu, la chaleur suffocante qui m'empêche de dormir... Et la peur comme seule amante... La peur que cela ne finisse jamais, que je sois vraiment condamné à l'enfer éternel...
Je redresse soudainement la tête... La poignée de la porte est en train de tourner... Je me précipite... Non ! Je retire tout ce que je viens de penser... Je ne veux pas savoir ce qu'il y a hors de cette pièce... Depuis trop longtemps je suis enfermé ici... Je ne veux pas... Je ne veux pas ! JE NE VEUX PAS !!! Mais irrémédiablement, sans qu'aucune force dont je dispose ne soit suffisante, le pommeau de la porte tourne entre mes doigts nimbés de sueur...
Et la porte s'ouvre... Et je hurle... Je hurle... Je hurle...
Ecrit par Eleken à 23:27 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : Mes textes
Je regarde par la fenêtre du train, chaque matin, et c'est le même paysage qui passe, les mêmes gens qui s'assoient, le même ciel que je vois. C'est une forme de ras-le-bol qui me prend ce matin aux trippes. Qu'est-ce que je fous là ! Qu'est-ce que je fais là ? Si ma vie se résume à prendre le train le matin, travailler toute la journée, prendre le train le soir, espérer le week-end, le voir passé, voir le travail revenir, attendre les vacances, les voir passer... A quoi ça sert ? Je n'attends plus rien de cette existence ? Pourquoi la vivre ? Conditionné ! Me crache mon esprit, je suis conditionné à ne pas me rebeller contre l'esclavage de mon esprit par un système que plus personne ne domine. Ce système qui nous montre un président, puis un autre, les définissants systématiquement coupables de la situation... Des hommes, des coupables, qui n'ont pas plus de pouvoir sur ce pouvoir entropique que moi-même. Le choix du collectif, le suicide collectif, voilà le choix de notre société, le reflet de mon âme, ce qui corrompt mon esprit... Demain, je partirais... Tous les jours je me dis que... Demain je partirais... Un monde meilleur, un autre temps, une autre chance... De changer... De vivre et de survivre, de corrompre et de revivre, de rompre et de sourire... Demain je partirais, car de cette vie, je n'ai plus l'envie.
--- Eleken,
regardant à travers la vitre sale d'un wagon de RER,
respirant l'air putride déjà respiré par 1000 autres personnes
Ecrit par Eleken à 09:17 4 petit(s) mot(s)
Cette histoire, nous nous la racontions en chuchotant, cacher dans l’angle de la cour d’école, pour que le maître ne nous voit pas. Nous étions un petit groupe d’enfant, pas vraiment des amis, mais nous venions tous du même village. Nous nous racontions l’histoire pour nous faire peur, mais je crois au fond de moi, qu’aucun de nous n’y croyais réellement. C’était une sorte de fantasme enfantin, un défit que d’en parler, que de l’approcher. Il ne se passait pas une récréation sans que nous ne nous lancions le défit, « cette nuit, j’irais à l’intérieur, demain je vous raconte ». Et le lendemain, celui ou celle qui avait eu le malheur d’en parler revenait vers nous, n’en parlait pas, n’aborder pas le sujet, jusqu’à ce que l’un ou l’autre de nous finisse par rompre le silence. « Alors tu y es allé ? raconte ». Et là, n’importe quelle excuse faisait office de réponse acceptable « non tu comprends, mon père hier m’a obligé à couper du bois avec lui toute la nuit » ou bien « j’y suis allé, mais juste avant que j’y rentre, le veux flic m’a vu et il m’a relâché que ce matin ». Toutes ces excuses, toutes invraisemblables, devant lesquelles nous hochions gravement la têtes car elles étaient toutes plus tangible que l’histoire d’Hervé. « Moi j’y suis allé cette nuit, j’ai été poursuivit par le zombie de Croyant en personne. Même qu’à un moment il m’a chopé l’épaule avec ses ongles griffus. » Et là de nous montrer une égratignure qu’il avait sur l’épaule en nous jurant que c’était la marque de Croyant. Hervé, le petit Hervé, gentil, mais menteur jusqu’au bout des ongles. Hervé, que nous avions charrié quelques années plus tard en lui rappelant cette histoire, en lui disant qu’on ne le croyait pas et qu’on savait bien que c’était un « mytho » et que s’il voulait vraiment prouver qu’il était pas une « tapette », fallait nous ramener un truc de la cave à Croyant. Excusez-moi si le vocabulaire que j’emploie ici, est un peu familier, mais je retranscris l’histoire telle que je me la rappelle. Et en ce temps où j’étais un enfant, il s’agissait de termes usuels et normaux pour des enfants. Hervé donc, qui disparût la semaine suivante… Chaque jour, il nous disait « j’vais y aller les mecs, c’te nuit ». Chaque jour on lui répondait « ouais bien sûr, on se retrouve devant la porte, pas de ‘blême ». Hervé qu’on a jamais retrouvé. Nous, on a pas tout de suite pensé à la baraque de vieux Croyant quand le lendemain Hervé était pas dans le car. On a pensé qu’il était malade, mais aucun de nous ne l’a ouverte avant la récrée. C’était une sorte d’accord tacite, Hervé était malade, on en a parlé vite fait et personne n’a parlé de l’éventualité qu’il soit allé dans la maison des Chats. Le soir venu, j’ai joué et j’ai plus pensé à Hervé, même si ma mère avait l’air préoccupé. « Non, ce soir tu as des devoirs, tu ne vas pas jouer dehors ». Le lendemain, ma mère m’a accompagné jusqu’au car. C’était la première fois depuis longtemps. J’avais un peu honte qu’elle m’accompagne comme ça, comme si j’étais un petit. J’avançais la tête basse quand j’ai vu les autres, avec leurs parents aussi pour la plupart. Tous avaient l’air inquiets. Ils ne voulaient pas parler, mais une fois dans le bus, on a tous su. On savait déjà tous quelques part de toute façon, mais nos peurs furent confirmées. Hervé avait disparu. Sa mère l’avait bordé et, le matin d’hier, il n’était plus dans son lit. Et depuis hier, la nouvelle s’était répandue dans la vallée comme une traînée de poudre. Un gamin avait été enlevé. Ce gamin, c’était mon voisin, normal que ma mère n’est pas voulu me lâcher d’une semelle depuis que j’étais revenu de l’école la veille. Nous, ce jour là, on a rien dit avec les autres, mais on pensait tous la même chose je crois. On pensait que c’était notre faute. Qu’Hervé, il avait voulu nous prouver qu’il n’était pas une « tapette », qu’il était parti dans la nuit pour la maison de Croyant… Et qu’il n’en était pas revenu. Mais comme un pacte intime, de ceux qui lient sans le dire des enfants de notre age, nous n’avons rien dit à nos parents… Jamais. Et Hervé n’est jamais reparu. On a jamais retrouvé son corps, il n’est jamais revenu. Des années plus tard, après que sa mère soit partie pour quelque endroit, fuir le souvenir de son fils, son père s’est tué en voiture en tombant dans le ravin. Il était devenu alcoolique après la disparition d’Hervé. Il n’attendait que ça, la mort ou le retour d’Hervé, même si pour cette deuxième hypothèse, il n’avait aucun espoir. Et cette histoire m’a hanté des années durant. Comment l’oublier ? Je passais près de cette maison chaque jour. Je faisais comme tout le monde, je faisais semblant de ne pas la voir. Et puis j’ai grandi, de l’école primaire je suis allé au collège puis au lycée. L’histoire était lointaine, un vieux souvenir d’enfance, une vieille crainte dont j’ai petit à petit perdu la netteté. Petit à petit, avec lui, j’ai perdu de vue tous ceux avec qui j’avais partagé ce secret. Les uns étaient partis, avaient déménagé, et les autres, comme eux entre eux, je ne leur parlais simplement plus. J’étais devenu très taciturne et solitaire après cette histoire sans m’en rendre compte. Les années ont depuis creusé mes traits, appuyé mes paupières. Il faut dire que cela fait bien dix ans que je n’ai pas dormi d’un sommeil profond. Car où que j’aille, voilà des années que dans mon sommeil, j’entends leurs miaulements et leurs griffes qui grattent le bois de ma porte.
Après le lycée, avec le bac, je suis partis à une centaine de kilomètre de la maison, pour faire mes études d’informatique. Je revenais environ un week-end sur trois. Quand je n’étais pas au village, je m’amusais, je profitais de l’existence, de mes nouveaux amis, des drogues, des fêtes, des femmes que je rencontrais. J’existais et je ne pensais à rien d’autre. Mais quand je rentrais à la maison, c’était toujours avec une crainte que je n’osais pas cerner. Comme si mon esprit bloquait de lui-même l’information qui lui faisait peur. Quand j’étais à la maison, je ne sortais pratiquement pas et surtout pas la nuit tombée. Ma mère s’en étonnée mais elle a toujours accepté mon excuse consistant à dire, et ce n’était pas faux, que je n’avais rien de mieux à faire en week-end que de me reposer et lire. Et puis il y a eu une nuit, différente des précédentes. Ma mère avait recueilli une chatte errante sept ans auparavant. À l’époque c’était encore une petite boule de poils tout juste sevrée et ma mère n’avait pas résisté à cette petite peluche grise tigrée. En seulement quelques minutes elle avait élu domicile dans notre cuisine où la « petite grise » et devenue rapidement notre touigi. C’est étrange comme un gamin qui ne fréquente plus aucun camarade depuis des années peut voir surgir en un animal une compagnie providentielle. Ainsi, cette chatte, je me suis mise à l’aimer et apprécier ça compagnie et quand j’ai quitté la maison pour suivre mon cursus, m’en séparer fut presque plus dur que de me séparer de ma mère. C’était pour ma mère que je revenais à la maison, vérifier qu’elle allait bien, qu’elle ne souffrait pas trop de la solitude. Mais c’est sans doute grâce à cette chatte que j’ai maintenu un rythme de visite fréquent. Touigi, Touigi qui venait se lover entre mes genoux quand je lisais dans mon lit sous le faible halo de lumière. Cette chatte, qui un soir, une nuit, gratta à la porte de manière furieuse. Cette chatte que j’ai poursuivi dans la nuit… Cette chatte que j’ai essayé d’empêcher de rentrer… Dans la vieille maison de Croyant…
Ecrit par Eleken à 23:26 0 petit(s) mot(s)
Catégorie : Mes textes
Ma création, mon oeuvre, mon art, mes nouvelles, mes poèmes, mes dessins, ma personne, en somme comme en multiplié, moi, moi et re-moi. Bienvenue dans l'empire de JE :oP.
Si vous même écrivez de petite nouvelle ou poème. N'hésitez pas à me contacter par email. Je me ferais un plaisir de publier votre oeuvre.
A préciser tout ce qui est de moi est sous licence LAL