Ca y est, on connait la composition du nouveau gouvernement... Seul bonne nouvelle au tableau, le sarkozysme affiché de l'équipe... Mais bon cela reste du mélange à la Chichi
Quatre jours après le choc du "non", Jacques Chirac et Dominique de Villepin ont nommé jeudi un gouvernement de combat "pour l'emploi", une équipe resserrée à dominante chiraquienne qui réserve toutefois une place de choix à Nicolas Sarkozy et ses proches.
Adoubé mardi par Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy retrouve le ministère de l'Intérieur qu'il avait quitté en mars 2004, avec pour nouvelle attribution l'Aménagement du territoire. Il redevient ministre d'Etat, formant un tandem détonant avec Dominique de Villepin.
Nicolas Sarkozy, qui conserve la présidence de l'UMP, s'entoure de deux fidèles: son conseiller de trente ans Brice Hortefeux, nommé ministre délégué aux Collectivités territoriales, et Christian Estrosi, président du Conseil général des Alpes-Maritimes et député UMP, nommé ministre délégué à l'Aménagement du territoire.
Mais, au terme de difficiles tractations entre chiraquiens et sarkozystes, François Fillon, qui s'était rapproché de Nicolas Sarkozy, et Patrick Devedjian, un autre fidèle du locataire de la place Beauvau, quittent le gouvernement.
Outre le ministre de l'Education François Fillon, on note un autre sortant de marque: Michel Barnier, qui abandonne les Affaires étrangères à Philippe Douste-Blazy, qui briguait Matignon et officiera finalement au Quai d'Orsay. Il sera assisté de Catherine Colonna, porte-parole de Jacques Chirac de 1995 à 2004, aux Affaires européennes.
Autre prétendante à la succession de Jean-Pierre Raffarin, Michèle Alliot-Marie reste à la Défense. Le ministre de la Justice Dominique Perben, donné partant, est repêché aux Transports, le ministère de l'UDF Gilles de Robien. Ce dernier est promu ministre de l'Education nationale.
C'est Pascal Clément, l'un des piliers de la commission des Lois à l'Assemblée, qui est nommé Place Vendôme.
Thierry Breton conserve son portefeuille à Bercy, avec Jean-François Copé au Budget, qui hérite de la Réforme de l'Etat de Renaud Dutreil, qui redevient ministre des Petites et Moyennes entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et des Professions libérales (une nouveauté).
BERTRAND PROMU, BAROIN ENTRE
François Loos (ex-Commerce extérieur) devient ministre délégué à l'Industrie.
Christine Lagarde, totalement inconnue du monde politique, présidente d'un grand cabinet de juristes internationaux, est nommée ministre déléguée au Commerce extérieur. Elle se trouvait jeudi à Chicago, aux Etats-Unis.
Fer de lance de la "mobilisation générale" contre le chômage, préoccupation première des Français, Jean-Louis Borloo reste à la tête du pôle Emploi sous le titre de ministre de l'Emploi, de la Cohésion sociale et se voit attribuer le Logement. Gérard Larcher est ministre délégué à l'Emploi, au Travail et à l'Insertion professionnelle des jeunes.
L'écrivain et sociologue Azouz Begag, auteur d'un rapport sur l'égalité des chances, est nommé ministre délégué à la promotion de l'égalité des chances.
Salué unanimement pour un "sans-faute" au secrétariat d'Etat à l'Assurance-maladie, Xavier Bertrand, 40 ans, remplace Philippe Douste-Blazy à la Santé.
Il sera épaulé par Philippe Bas, jusqu'ici secrétaire général de l'Elysée, qui est un spécialiste des questions sociales. Celui-ci est nommé ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille.
Renaud Donnedieu de Vabres reste à la Culture, Jean-François Lamour aux Sports. Dominique Bussereau, un proche de Jean-Pierre Raffarin, sauve son maroquin à l'Agriculture.
Le chiraquien François Baroin, qui avait refusé d'entrer dans le gouvernement "Raffarin III" en avril 2004, a finalement accepté le ministère de l'Outre-Mer, en remplacement de Brigitte Girardin, qui passe à la Coopération et à la Francophonie.
Serge Lepeltier, Claudie Haigneré, notamment, sont remerciés, ainsi que la majorité des secrétaires d'Etat du gouvernement "Raffarin III", qui comptait 40 membres, dont neuf femmes.
Ce nouveau gouvernement, "une équipe unie et déterminée", selon les voeux de Jacques Chirac, compte 16 ministres et 15 ministres délégués, dont six femmes. Il n'y a plus de secrétaires d'Etat.
oué bof, comme moi... Vous attendrez la suite
El.
Source : reuters
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