mercredi 29 juin 2005

3D&V donne raison à la justice américaine

Avec un nom comme ca on s'attendrait à une marque de café, et bien non, c'est notre ministre de la culture et de la communication, et ce dernier salut le résultat anti-culturel rendu par la cours de justice Etasunienne. Un Scandale moi je vous dis, je ne répéte plus la liste des incompétent au gouvernement, mais lui vient de s'attribuer une place de choix dans mon coeur !

Le 14 mars dernier, DB publiait ainsi une tribune dans Libération qui rappelait à tous que "quand une pratique infractionnelle devient généralisée pour toute une génération, c'est la preuve que l'application d'une loi est inepte".

Plutôt que de sanctionner à tout va, il faut faire évoluer le droit d'auteur dans le sens d'une plus grande conciliation entre les intérêts du public et ceux des artistes créateurs.

Mais au lieu de suivre cette position socialement louable, le ministre de la Culture et de la Communication préfère saluer la décision de justice américaine qui veille à protéger les intérêts monopolistiques des industries culturelles d'outre-Atlantique. "La décision de la cour suprême établissant la responsabilité des exploitants de logiciels de peer-to-peer dans les échanges de fichiers illicites est de nature à faire progresser le débat en France", juge 3D&V, qui oublie sans doute que la responsabilité imposée par les hauts magistrats américains se limite à l'incitation active au piratage, et ne s'étend heureusement pas à la fourniture d'un outil technique de partage de données.


Chaque matin je me réveil en France et chaque matin il faut que je me convainque de ne pas être un habitant de Chine.

El.
Source : Ratiatum

Aucun commentaire: