lundi 6 juin 2005

Pourquoi pas ? Les prisonniers japonais victimes de la loi du marché

Les prisonniers nippons sont les dernières victimes du ralentissement économique japonais et de la concurrence des bas salaires pratiqués en Chine.

Selon le code pénal, les détenus doivent travailler un certain nombre d'heures par jour contre rétribution.

Pour inciter davantage d'entreprises à les engager, le ministère de la Justice a lancé une campagne vantant les avantages d'une main d'oeuvre carcérale de quelque 60.000 individus.

"Aucun problème de gestion." "Aucun investissement nécessaire à la construction d'une usine ou d'un entrepôt." "Une force de travail toujours disponible", affirment certains des messages publiés sur le site web du ministère.

Le ministère de la Justice se refuse à préciser les salaires versés aux détenus, mais note que les coûts de production en Chine et dans d'autres pays asiatiques peuvent être inférieurs de moitié à ceux pratiqués au Japon, un avantage de taille pour les sociétés.

"C'est un environnement difficile", a déclaré un responsable de l'administration pénitentiaire. "Mais le personnel fait le tour des entreprises pour essayer de trouver du travail. Ce n'est pas qu'il n'y en ait pas, c'est juste que c'est difficile d'en obtenir".

Le ministère n'envisage pas de baisser les salaires des prisonniers. "Cela poserait un problème avec les sociétés privées", a expliqué ce responsable.

Moi je dit qu'on devrait obliger notre population carcérale a faire tout les boulots manuel pour pas un rond nous laissant que le travail intellectuel, il s'en suivrait un prix de revient sur les produits manufacturé ridicule de quoi concurrencer la chine et le developpement de notre tertiaire serait fantastique... En durcissant les lois on obtiendrait facilement une grande quantité de main d'oeuvre à pas chère, un monde plu propre et moins dangereux... Quoique en y réflichissant ca ressemble un peu au STO ou au modèle de la grèce antique ou aucun citoyen ne faisait de travaux manuel laissant cette tâche au esclaves. Une voie à surveiller.

El.
Source : reuters

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