Ces derniers temps ont ne compte plus les sites et trackers fournissant des liens bittorents ayant fermé sous la pression des Majors. Face à cette pénurie de liens, il fallait que le reseau P2P le plus utilisé, en terme de quantité transporté et le plus rapide, réagisse vite. La première réaction est venue du client alternatif Azureus qui a ajouté une gestion décentralisé des trackers. Suivie il y a quelques jour par la derniere version beta du client officiel qui décentralise aussi les trackers, permettant de rendre impossible à arréter, au même titre que emule, l'échange de fichiers sur le reseau.
La nouvelle version beta de BitTorrent ajoute une couche réseau basée sur le protocole Kademlia (déjà employé par eMule et eDonkey), qui reprend le même principe que l'évolution apportée par Azureus. "Beaucoup parmi vous ont des blogs et des sites web, mais vous n'avez pas les ressources pour mettre en place un tracker. Dans la nouvelle version, nous avons créé une méthode de publication optionnelle 'trackerless'", annonce Bram Cohen. "N'importe qui avec un site web et une connexion Internet peut héberger un téléchargement BitTorrent".
Comme d'habitude la rigidité des systèmes légaux et copyrigth-té rencontre la réactivité et la puissance de l'open-source. Le P2P mute plus vite que les solution anti-piratage des Majors. Si le P2P est une maladie, on peut dire que l'espèce major est en train de mourrir de son inadaptivité à son nouvelle envirronnement.
Eleken
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