jeudi 6 septembre 2007

Une lettre

Il y a toujours c'est moments, simples, courts, mais ô combien éprouvants. Cela commence toujours de la même manière, un titillement, un rebondissement, le bond d'une balle de caoutchouc jaune qui dans mon esprit rebondit et rebondit et rebondit, tournant à l'obsession ce qui n'ait pas de raison d'être. C'est une calamité, car chaque fois que cela se produit, je le sens arriver, je sais que je dois l'arrêter... Et toujours je sais ce qui l'arrêterait, rien de très compliqué, un mot, un regard ou un sourire, parfois une friandise ou le vol d'un oiseau qui dans mes cheveux passerait... Il suffirait de demander, pas d'attendre béatement devant l'inévitable... Et parfois c'est simplement cela, et cela passe comme c'est venu, sans remous ni vagues, sans remords ni regrets... Mais j'ai des remords et j'ai des regrets de parfois me laisser à agir de là sorte, égoïstement sans arriver à contrôler et à désactiver la crise que j'ai moi-même mis sur pied... *

Je regarde une nouvelle fois les mots que je viens de coucher sur ce parchemin, ma plume tremblante à ma main. Je renifle avec tristesse, décidément je ne suis pas doué, pour exprimer ce que j'aimerais dire. Peut-être devrais-je simplement lui déclamer mon amour, simplement couvrir le papier de poème, parfumé le tout et le recouvrir de mon cachet. Mais comment, comment faire... Elle n'est pas loin, ma princesse, qui je suis sûr m'attends en se faisant des tresses... Ah là là, n'était il pas plus simple pauvre idiot d'arriver à te contrôler. Te voilà bien embêter maintenant, et pourtant tu sais qu'elle t'as pardonné, et qu'elle n'attends qu'un mot susurré au creux de son oreille... Alors fait le simplement bougre d'abruti ! Bon, oui, je vais faire cela. Je repris ma plume, pris un autre bout de papier et j'y écrivis ces mots tout simplement.

Te amo**
Satisfait de ma lettre, résumant finalement la seule chose que je voulais lui dire, je la pliait et la cachetait du sceau familiale. le "T" des traski vain sceller dans la cire rouge, la lettre qui j'espère, m'accorderai le sourire tant espéré.
* texte traduit du latin pour plus de compréhension du lecteur
** texte volontairement laissé en latin parce que pas compliqué à comprendre.
--- Eleken,
Une lettre, une lettre, je me dois d'écrire une lettre.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Excellente l'allitération sur la balle qui rebondit! ;)

Xolan

Eleken a dit…

:oP Merci ô prof de guitare par intérim qui se cache derrière ce nom ;o)