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Un jour du seigneur comme tant d'autres
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Eleken
à
16:57
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petit(s) mot(s)
Catégorie : divers
Au fil de l'eau, mes doigts reposent sur la courbure de la rivière. Il n'y a pas de nuage cette nuit. Les étoiles sont claires et papillonnent dans l'obscurité comme des lucioles d'été. C'est la saison non ? C'est le temps des insectes, la vie et la morts de milliards d'êtres que nous-même considérons comme insignifiants... Que nous ne considérons pas... Tout bonnement. Voilà qui est bien paradoxale. Vivre et mourir. C'est si important pour nous, si important pour d'autres que la vie et la mort de tout ce qui nous entoure nous importe bien peu en comparaison de nos existences de mammifères pensants et parlants. L'intellect... La clef de la stupidité. J'aime à venir ici. Cette odeur, légèrement acre de moisie et de terre qui habite les berges de mai à septembre. En ce lieu qui n'est que dans ma tête... Là où je suis seul, loin du monde, loin de ce monde, loin des autres, loin des problèmes que me procurent la proximité des autres. Paradoxale encore une fois pour un être aussi proche de son ego que moi-même, aussi peu intéressé par le devenir des autres, que de me sentir au final tellement concerné par l'impact de ma personne sur leur devenir à eux... Non ? Le mal que je peux faire autour de moi... Vous ne trouvez pas ? Mais avec qui est-ce que je parle au fait ? Je suis seul ici, dans mon imagination, au bord de cette rivière, étendu sur cette herbe verte et odorante, bercé par le son des grillons, le chant des rainettes, l'odeur du vent, la quiétude de l'immuable voûte d'étoile qui m'apporte la certitude de n'être rien... Qui suis-je en ce lieu où je suis tout ? Précisément ce que je veux être... Rien. Une part de l'univers, une parcelle du néant, un rouage du tout... Une simple pièce parmi des milliards, moi-même étant l'ensemble de milliards. J'aime être cela... A la fois, tout et rien, infini et fini, rêveur et pragmatique... Tranquille... Ici, au bord de la rivière, dans un décor que je n'ai pas connu de ma vie. Des branches basses sur des arbres verdoyants, animées de mouvements si légers qu'ils m'échappent même quand je les vois, des insectes qui courent sur mes vêtements, si légers que je ne les sens pas même en devinant leur présence... Ici, je m'enferme, ce lieu est ma grotte, mon nirvana, mon lieu de repos. Ici je suis dieu, rien, homme, nature, insect et eau... Ici, je suis moi. Pensant et parlant à moi-même. Ici, je suis serein.
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Eleken
à
02:06
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petit(s) mot(s)
Catégorie : divers, Mes textes
Je regardais au loin et je ne voyais plus rien. Que des cendres. Pas un cris, pas un souffle, pas une fleur, pas un oiseau dans le ciel. La terre brûlée encore fumante laissé s'échapper de son corps des volutes blanchâtres qui me faisait pleurer. J'avançais vers la citée sans savoir pourquoi. Tout était mort à l'intérieur. Je n'ai rien à faire ici me dis-je à haute voix. Et pourtant, je continuais d'avancer. Je n'avais simplement pas encore résolu de faire demi-tour. Malgré la souffrance de la brûlure sur ma peau. Malgré l'absence d'espoir. J'avais voulu rentrer. Alors maintenant, je rentrais, même sachant qu'il n'y avait personne que des cadavres et des souvenirs noircit pour m'accueillir. Il y avait à ma droite un rocher, immuable. Un ancien de ce monde qui surveillait la ville depuis sa construction. A sa manière, je le sentais pleurer. Alors, je m'en suis approchais, j'ai infléchis ma course vers le néant, vers la mort, vers l'agonie que je me promettais d'endurer... Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? POURQUOI ?! Mes larmes accompagnent maintenant le rocher, s'écoule du son flanc et son bu par la terre ébène... Voilà ce qu'il me reste. Des larmes.
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Eleken
à
11:24
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petit(s) mot(s)
Catégorie : Mes textes
Comme une lame sur mon visage,
Cette larme coule sur ma joue,
Une ironie que de devenir sage,
Si c'est pour devenir fou.
Chaque matin je ressens le présage,
Chaque jour je vois les nuages,
Que je n'ai de cesse de redouter,
De cette mort annoncée.
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Eleken
à
08:38
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petit(s) mot(s)
Catégorie : Poème
J’ai en ce creux un secret,
Qui martèle mes tempes et mon cœur,
D’un soupir qui me fait peur,
Et de cela, fuir et trépasser.
J’aimerais franchir sans mal cette épreuve,
Pourtant chaque seconde est une brûlure,
Une peine qui après chaque heure,
Saigne mes veines et ne laisse que ma blessure.
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Eleken
à
17:47
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petit(s) mot(s)
Catégorie : Poème
Pendant quelques secondes, malgré l'incongruité de la situation, malgré le froid et le noir de la nuit, il fut submergé par une bouffé de soulagement. Il en restait, elles étaient vivantes... Il ne les avait pas toutes tuées. La nuée donnait à la nuit un doux murmure, un bourdonnement continu d'ailes réconfortantes. Et puis, bien sûr, la folie de la situation finit par s'insinuer en lui avec une lenteur presque surnaturelle et il commença à trembler de tous ses membres. Comme le signal de départ d'une quelconque course, le son qu'elles produisaient changea brutalement et de doux battement s'amplifia pour devenir un effrayant grondement bas. Dans le même temps, le nuage se condensa pour devenir une masse compacte et vivante de moins de deux mètres de large. Il s'étira en direction de Maxime et plongea sur lui à toute vitesse.
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Eleken
à
17:57
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petit(s) mot(s)
Catégorie : Mes textes
Hurlement, douleur et agonie,
C'est en La que mon âme se lit,
Une partition d'ecchymoses et de coupures,
Ce n'est pas en Mi que se lit chaque blessure.
Doucement mes doigts fredonnent,
Une mélopée en quête du temps passé,
Ces moments qui saignent et m'abandonnent,
Sur ce Sol où de mon sang je n'ai de cesse de me vider.
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Eleken
à
09:42
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petit(s) mot(s)
Catégorie : Poème
Une grille de fer forgé,
Domine les plaines ombragées,
Qui courent derrière la montagne,
Que les nuages gagnent.
En son sein, coule un ruisseau,
Où naissent pierres et arbrisseaux,
Y grandissent arbres et écumes,
Vers là où se perd ma plume.
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Eleken
à
22:37
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petit(s) mot(s)
Catégorie : Poème
Le vieil homme se pencha à la fenêtre du troisième étage et scruta l'étang qui avait été creusé cinquante années plus tôt, désormais remplis pour moitié d'eau et pour une autre moitié de vase. Son regard passa de la surface terne sous le soleil hivernal à sa main gantée de noir. Il la leva devant ses yeux et retira le gant, dévoilant sa paume ridée et rugueuse...
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Eleken
à
00:31
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petit(s) mot(s)
Catégorie : divers, Mes textes
Les volutes des fumées s'entremêlent dans le ciel crachin,
Elles tournoient et jouent dans le vent d'automne,
Elles cachent à Dieu, celui qui se dresse, cet homme,
Qui seul se dresse au milieu des tombes, regardant ses mains,
Il y scrute la vie, la mort et la destinée, son chemin,
Bien incapable parmi les ruines et les corps de lire le destin,
Il fouille dans ses poches à la recherche d'une plume,
Car d'écrire, c'est vivre et sur le papier son amertume.
Son regard se dresse sur l'arbre décharné,
Qui surveille l'arrivée de l'hiver de ses branches dénudées,
Il y voit non seulement le mal mais aussi le gibet,
Qui aux dernières pluies déjà s'y dressait,
Il vient alors enfin à me croiser, m'apportant comme l'arôme,
Des fleurs d'un printemps prochain, je le regardais, l'homme.
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Eleken
à
23:25
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petit(s) mot(s)
Me voilà enfin arrivé dans la verte contrée,
Bon une douche, je me change (because après 7h de train dont 2h sans clim', je pue :op)
Et je vais en ville manger et faire du manège (puisque calendrier oblige c'est la vogue de Die :oD)
Ah là là, je suis en retard...
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Eleken
à
20:30
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petit(s) mot(s)
Catégorie : divers
Le temps gronde,
Et le ciel larmoie,
C'est l'été que je côtoie,
Et dans la bouche ce goût immonde.
Celui du sang flétri,
Des veines taries,
J'ai dans la bouche,
Un million de mouche.
Elles battent les ailes,
Hurlent leur kermesse,
C'est là que mon âme se blesse,
Au milieu des cris et des querelles.
Je n'ai pas de passé,
Pas non plus d'avenir,
En ce siècle je suis pire,
Qu'un animal blessé.
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Eleken
à
15:48
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petit(s) mot(s)
Catégorie : Poème

Y a des jours comme ça, où on se rend compte que quelque chose de nuisible devient véritablement un fléau à titre personnel.
Je tiens avant toutes choses à présenter mes excuses à tous ceux et celles qui auraient reçu ce message SPAM (en anglais, déjà ça doit vous interloquer de ma part) en provenance de ma boîte mail, je suis sûr d'ailleurs que vous aurez tous deviné la nature de ce message et compris qu'il n'était pas de mon fait (moche, langue de shakespear, parlant d'une obscure boutique de produit hightech)... J'ai honte pour tous ceux qui l'on reçu, mes amis, mes connaissances et la multitude des inconnus qui se trouvaient dans le lot (Des @ de la CGT par exemple qui sont là pour des raisons que je ne m'explique pas, et une foule de mails complètement farfelu).
Les causes de ce "piratage" de mon carnet d'adresses (d'un email dont je me sert principalement pour récupérer des newsletter et qui heureusement n'est pas mon compte principal ; et avec vraisemblablement un paquet d'email collecté automatiquement par gmail/ou ajouté par le robot de spam va savoir) me restent complètement obscures. Mon mot de passe est loin d'être simple ; Malheureusement, je pense que - comme je l'utilise avec cette @mail pour m'inscrire à tout ou rien - un des sites s'est fait pirater pouvant mettre en corrélation mon @ et mon mot de passe et ainsi accéder à mes infos... Où alors j'ai simplement pas de chance :(
Bref conséquence de ça :
- Modification de tous mes mots de passe mails (je passe à plus de 15c.) et compte divers pour les rendres uniques par site (je vous raconte pas le bordel pour les noter) avec génération via un... heu... générateur :p
- Suppression de l'intégralité de mes contacts dans mes webmails pour éviter que cela se reproduise
Il n'empêche même si les conséquences ne sont pas bien graves, ça m'emmerde profondément. Quand je reçois un spam, c'est un peu comme une piqûre de moustique... Quand c'est mon mail qu'il se retrouve utilisé par des escrocs c'est un véritable coup de poignard. C'est autrement plus rageant et dérangeant. J'espère que tout cela suffira à éviter une deuxième intrusion.
Ecrit par
Eleken
à
20:16
2
petit(s) mot(s)
Catégorie : divers


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Eleken
à
21:17
5
petit(s) mot(s)
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Eleken
à
16:22
2
petit(s) mot(s)
Catégorie : Dessins
J'ouvre les yeux.
Je retire mes doigts de mon ventre et les ramènent devant mes yeux. Je vois clairement mes poignets blanc aux veines saillantes d'ombres obscures, mais mes doigts sont absents... Ils sont complètement noirs, rendu invisibles sur fond noir. Ils sont couverts de mon sang. Le sol sous moi est si confortable, toute envie de me battre contre ma mort qui s'approche s'envole de moi. M'échappe... Ma vie m'échappe... Et je suis là, sur le sol, mourant, sans faire le moindre effort pour vivre... C'était un coup de couteau je crois... Un coup... Pour te protéger, pour te défendre... Qui t'as voulu du mal ? Qui t'as donné ce coup ? Je ne l'ai même pas vu dans le noir. J'ai juste pris le coup. Et maintenant mon sang se refroidit tandis qu'il s'échappe de la plaie qui béait sur mon abdomen. Où es-tu maintenant ? Quelque part, répandant des larmes pour l'homme qui se soir meurt dans la nuit... Que la mort m'apparaît comme sereine en cette minute où je m'abandonne au Dieu miséricordieux qui m'accordera la rédemption, l'oubli, le néant, le pardon. Je n'ai pas été un honnête homme durant ma vie, j'ai fait beaucoup de mal, mais je suis heureux de mourir comme ça... Même si je suis seul cette nuit ? Où es-tu ? Je n'arrive plus à presser mes mains sur mon ventre et je les sens glisser jusqu'au sol où elle demeurent inertes. Je ne sais même pas si je respire. Je n'entends rien. Le noir est si calme. Je ne sens plus rien.
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Eleken
à
00:20
2
petit(s) mot(s)
Catégorie : Mes textes
Sous audacity, j'ai mixé 2 petites impro vite fait comme ça et sans inspiration... Sans même faites pour être misent ensemble d'ailleurs, le rendu et à peu prêt nul, mais c'est pas le sujet (guitare même pas accordée, c'est dire si le résultat m'importe peu)
Ecrit par
Eleken
à
21:41
3
petit(s) mot(s)
Catégorie : Musique
En moi coule le sang de l'infamie,
La lame sur mes veines je supplie,
Qu'un ange vienne m'empêcher,
Qu'un diable vienne me mépriser.
Je demande au temps sa clémence,
A mon esprit la démence,
Souffrir cette nuit dans le noir,
Suspendre ma vie dans le miroir.
Ecrit par
Eleken
à
18:06
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petit(s) mot(s)
Catégorie : non-dits
Ecrit par
Eleken
à
14:14
0
petit(s) mot(s)

Sur une branche,
Chante les louanges,
Un oiseau canaille,
Du plumage s'égaille.
En compagnie de la feuille,
Le vent vient à le porter,
Au ciel il se promène,
Menant sa vie de bohême.
Ecrit par
Eleken
à
07:26
0
petit(s) mot(s)
Catégorie : Poème
Ecrit par
Eleken
à
18:11
4
petit(s) mot(s)
Catégorie : cinéma
Petit point qui dans le ciel scintille,
Que mes yeux apprivoisent cette nuit,
Là-haut, se penchent les anges,
Regardant la terre qui se mélange.
L'un dit : "Holà, du peuple d'en bas",
L'autre répond : "Allons, n'apporte point de tracas",
Et moi doucement alors je sourie,
Parce que je n'ai plus de tourments ici...
Ecrit par
Eleken
à
23:49
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petit(s) mot(s)
Catégorie : Poème
Ecrit par
Eleken
à
00:56
0
petit(s) mot(s)
Catégorie : Mes textes
La lumière scintille et sautille,
D'un bond sur le rocher,
Elle se coule sous la branche séchée,
Et dans les remous se vrille.
La pluie est revenue ce matin,
Rider la surface avec entrain,
La lumière sous le caillou s'est cachée,
Pour revenir demain rigoler.
Ecrit par
Eleken
à
14:03
3
petit(s) mot(s)
Catégorie : Poème
Hissez la grand voile, souquez ferme moussaillons ! Et bien, je peux dire que je viens de passer une après-midi épique... Pour souquer, j'ai souqué. Moi qui ai une peur panique de me retrouver sous l'eau j'ai affronté tout ça - avec plus ou moins de réussite selon les circonstances :op - lors d'une randonnée canoë qui s'est bien terminée (puisque j'écris)... Exception faite d'un bleu énorme que je me tape sur le tibias avec avoir essayé d'embrasser un rocher avec ma jambe :os (mauvaise idée) quand mon canoë s'est retourné la première fois (autre mauvaise idée ;o))... Que j'ai aggravé lorsque je me suis retourné la troisième fois (heu... mauvais idée encore... Et oui, il y a eu une deuxième aussi)... Ah, heu... Ué, une quatrième aussi. Bon, j'ai aussi bu la tasse comme il faut au passage bien sûr, mais elle était bonne (bien qu'un peu froide et véloce) :op Le barbecue improvisé fut bon et le temps clément... Même la ZenSaineCestEff m'a épargné à peu prêt (seulement une demi-heure de retard). Un bon week-end qui commence :o)...
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Eleken
à
18:16
2
petit(s) mot(s)
Catégorie : divers
Passer de l'autre côté... Cela m'obsède, me presse depuis tant de siècles... Passer de l'autre côté, franchir la rivière, voir ce qu'il y a au-delà des montagnes sombres de l'est. J'en vois passer des centaines, des milliers, des dizaines de milliers. Depuis que je suis ce que je suis, j'en ai vu passer des millions. Aurais-je seulement la force. Il m'avait prévenu. Comme condamnation, j'entends chaque instant ça voix profonde et puissante me le dire, me prévenir... Me punir. Accepter ce don, c'est aussi maudire mon âme. Me voir refuser l'accès à la rédemption... A la mort. Dieu, pourquoi ne t'ai-je écouté ? Nul chemin ne mène plus de l'autre côté que celui-ci. Je l'ai accepté... Mais j'étais jeune ! Stupide... Naïf... Il m'a proposé le cadeau, le don, la transmission... Et de mon enfance, de mon humanité hasardeuse et maladroite, j'y ai vu un don magnifique. Ô imbécile que j'étais. Comme les hommes sont heureux d'êtres des hommes... Des mortels. J'ai vécu... Combien ? Dix ans ? Un siècle ? Deux, avant de comprendre, comprendre que la vie ne méritait pas d'être éternelle, que la vie était une souffrance et que de par ma stupidité, cette souffrance, cet enfer n'aurait pas de fin. Une nuit, alors que je n'avais que dix-huit ans tout au plus, je n'arrive même plus a m'en rappeler... Une nuit, il est venu. Je me rappelle sa peau laiteuse, ses yeux lumineux, sa silhouette iridescente dans l'obscurité. C'était un damné, un demi-démon affamé... Cette nuit là, il m'a pris, il a bu tout ce que j'avais à lui donné... Son étreinte, la première extase de mon existence... La dernière. Le seul moment où je suis sentis vivre. Quand ses dents se sont enfoncé dans ma gorge, quand sa langue est venue caresser ma peau. J'ai frissonné, tous mes poils se sont hérissés. Je voulais... Ma gorge s'est déchirée avec une douceur inénarrable, impossible a retranscrire. Je n'ai jamais connu l'amour d'une femme, mais je doute que la jouissance obtenue équivaille, ne serait-ce qu'approchante, ce que j'ai vécu à cet instant... L'a t-il su ? L'a t-il senti ? A t-il perçu à travers moi, comme je l'ai moi-même ressenti plus tard, toute la force des sentiments qui m'ont saisi. Il n'empêche que cela fut bien trop court... Une éternité dans un souffle... Quand je suis tombé au sol, arraché à son étreinte, j'ai ressenti une souffrance ignoble et obscure... La peur de la mort s'est insinuée en moi... Je mourrais... Il s'est penché sur moi et m'a repris dans ses bras... J'ai gémi, heureux de retrouver là son contact... Et quand il m'a proposé... J'ai accepté... Fou de joie... J'étais heureux... J'avais l'impression de l'être pour la première fois de ma vie. Je ne l'ai jamais revu. Est-il mort ? Brûlé par le soleil ? Un vieil érudit m'a dit un jour que notre âme n'étais pas pour autant libérée, que la souffrance devenait infinie sans corps pour la protéger du monde matériel... Quand savait-il lui ? Rien, comme moi... Condamné comme moi à errer sans comprendre, sans savoir, sans pouvoir... Seulement animé par la soif...
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Eleken
à
18:37
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Catégorie : Mes textes
Ce soir la pluie a ruisselé sur mon visage, elle était annoncée. Par le vent et les gouttes qui, la route, parsemaient. De la poussière et des feuilles fouettaient mon visage de douce façon, assaisonné tout à la suite de cette eau qui commencait, s'amoncellait, sans parcelle, se préparait à tomber sur nos corps, sur la foule, sans volonté, mais avec soudaineté. Je marchais donc, simplement, de la fin de cette journée, humant l'air électrique, devinant l'orage qui s'approchait. Les ombres volaient par-dessous les nuages, les branches ondoyaient, pliaient sous la force de Fujin qui nous caressait de sa bonté. Puis le Kami sembla éternuer, se muer, m'envelopper. Je ne voyais plus les arbres, je ne voyais plus les autres, je ne faisais plus que ressentir, le vent sur ma peau, la pluie sur mon visage. J'ai humé cette odeur, mi-âcre, mi-douce, celle de la terre sur laquelle je marche. Cette terre qui s'abreuve, qui porte et qui parfois souffre. Cette odeur enivre mon âme. Je suis projeté dans un voyage de l'esprit, sous les tilleuls, sous les éclairs, dans l'enfance... L'orage est pour moi la liberté, la libération des forces et des éléments, la fin d'une après-midi trop brûlante, la venu de la fraîcheur bienveillante. La pluie se fait battante, combattante. Aidé du vent, elle s'insinue, se faufile, m'aveugle. Je ruisselle telle une montagne d'une multitude de courant minuscules. Je goutte... Et puis le Kami s'apaise, la pluie s'épuise. Je suis toujours là, debout... Je sourie...
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Eleken
à
19:51
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Catégorie : Mes textes
r le monde. Notre espèce est en péril, cela va sans dire. L'inconnue, notre incapacité à comprendre l'origine du phénomène, virale, chimique ou divine nous met dans une situation dramatique. Nos morts, même ceux qui tombent entre nos murs, se relèvent presque systématiquement. Ainsi, depuis plusieurs mois, notre communauté à mis en place les mesures que vous savez. A savoir, que toutes personnes mordues et abandonnée à la surface, que tous les membres des équipes de reconnaissance en surface subissent une inspection complète à leur retour ainsi qu'une mise en quarantaine d'au moins 24h. En effet, aucun cas de morsure n'a vu le sujet survivre à une seule journée. Selon l'âge et l'état de santé, la "zombification" de l'individu prendra de 2 heures à 18 heures pour le cas le plus long constaté (Arthur M. mordu le 17 juillet 2013, mort et abattu le 18 juillet). Parmi les mesures plus simples, chaque personne s'enferme de manière individuelle dans une "cage" doté d'un mécanisme à clef qu'un zombie, de par son imbécillité constaté, est incapable d'utiliser par lui-même. Cela à réduit de manière très conséquente les contaminations internes, par contre cela complexifie dramatiquement les échanges à l'intérieur des couples, mais ce problème trouvera sa solution en temps voulu (je préconise la création de "salle de reproduction" surveillé par un homme armé dans lequel les couples pourront se livrer à toutes formes de libertés sexuelles). Néanmoins, tout ceci n'est que réaction et je vous fais ce courrier afin que nous passions sous peu à l'action.
Ecrit par
Eleken
à
09:26
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Catégorie : Mes textes
« Y en a-t-il d’autres ? » Il se demanda encore une fois si son voyage n’était pas vain. Trouverait-il des survivants en bord de mer ? Et s’il n’y avait vraiment plus personne ? Combien de temps avait-il marché aujourd’hui ? dix heures ? probablement plus ? La batterie de sa montre était curieusement morte après quelques jours, le sable peut-être. Il ne lui restait que le soleil pour le guider dans le temps, et même lui parfois, perdu qu’il était dans ses pensées, ne semblait plus l’aider. Les rares moments où il ne le brûlait pas, il était camouflé par les nuées de sable soulevées par le vent de plus en plus violent. La nuit ne lui apportait aucun réconfort. Au contraire du jour, elle était glaciale et obscur comme l’abîme dans lequel plongeait le monde. Les étoiles étaient sans cesse cachées… Ou bien avaient-elles disparu ? L’homme se résonnait en se disant que le sable portait par le vent les cachait. Mais était-il possible qu’elles le fussent continuellement ? L’homme s’allongea, sa tête reposant sur son sac. Serait-il assez fort pour atteindre la mer ? Combien de temps lui restait-il ? Combien de chemin avait-il fait ? Avait-il seulement parcouru la moitié ? Il l’ignorait. Et de cette ignorance grandissaient sa peur et son désespoir contre lesquels il peinait de plus en plus à combattre. Il sortit sa gourde et s’abreuva. L’eau avait un goût de poussière… Tout avait un goût de poussière… À peine fut-il couché sur le côté, que la fatigue le terrassa. Il s’endormit malgré la mort qui planait, malgré le vent qui soufflait de plus en plus fort annonçant la tempête. Il rêva. C’était le premier jour. Il venait de se réveiller. Sa fenêtre donnait sur la rue, depuis le deuxième étage. Il entendait les cris, les hurlements. Il regarda par la fenêtre et les vis… Les gens tombaient dans la rue et ne se relevaient pas. Il s’était habillé, avait observé, certain couraient mais ne s’arrêtaient pas quand il les interpellait. La télé ne diffusait déjà plus qu’un brouillard d’onde. Il était sorti, avait vu d’autres vivants, avait vu d’autres gens mourir. Et les hurlements, les hurlements sans cesse des agonisants dans son esprit. Cette jeune femme sur le trottoir. Elle vient de tomber. Il s’en approche et la regarde. Elle le regarde aussi. Elle n’est pas encore morte. Sa peau se couvre de plaie sous ses yeux et semble se dessécher. Elle l’implore. « Aidez-moi, pitié » lui dit-elle dans un souffle. Mais lui a trop peur, il ne veut pas la toucher. Elle pleure. Du sang remplace ses larmes, s’écoule de son nez et de ses oreilles. Elle est morte maintenant. Et lui n’arrive pas à en détacher son regard. Non, elle respire encore… Elle est entrain de se noyer dans son propre sang. Alors elle se mit à hurler… Un cri de plus en plus diffus qui se prolongea pendant d’horribles secondes… Un cri… Long… Un soupir…
Ecrit par
Eleken
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00:10
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Catégorie : Nouvelles
Cela faisait longtemps que je n'avais pas présenté quelques dessins. Voici donc deux croquis réalisé un de ces soirs en passant :op
Alors contrairement à ce que cela pourrait laissé penser, il s'agissait juste pour moi de m'entraîner à faire une main, domaine dans lequel je suis - je dois le concéder - assez mauvais
Et bien sûr, un de mes personnages préféré, blessée durant un combat particulièrement dur, Redhoreen s'enrage et perd un peu le contrôle sur son âme - c'est un ancien démon qui acquis une humanité lors d'un précédent combat, voir textes en arrière - ayant pour effet immédiat, une pluie et des soucis pour l'adversaire ;o). J'ai un peu changé le costume et le trait rendant cette version un peu plus "manga" (oui je sais ça ressemble pas à du manga) et plus simple à dessiner.
--- Eleken,
Forcément, c'est le week-end et il pleut,
ah non il fait à nouveau beau :o)
Ecrit par
Eleken
à
14:57
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petit(s) mot(s)
Catégorie : Dessins
hommes. Le soleil s’élevait haut dans le ciel vierge de tous nuages et frappait avec hargne le sol rocailleux de ce désert. Partout où se posait son regard, il ne voyait pas une ombre, pas une vie. Seuls les arbres morts et torturés accompagnaient chacun de ses pas et ses pensées dans ce voyage. Des jours qu’il n’avait même pas vu un oiseau, un charognard… Morts, eux aussi. L’homme portait son fardeau solitaire, luttant contre le désespoir pour faire un pas de plus. Non pas qu’il fût à l’agonie, il avait encore de l’eau et des vivres pour quelques jours, mais son esprit n’arrivait plus à lutter. Un vivant… Que ne donnerait-il pas pour croiser un être vivant. Il avait fui la ville car il ne supportait plus le regard et l’odeur des morts qui jonchaient les trottoirs… Mais ici, loin de tout, c’était encore pire.
Ecrit par
Eleken
à
13:16
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Catégorie : Nouvelles
Je profite d'y penser :op pour mettre en ligne quelques photos de mon passage sur Die (où il a neigé, ce qui fait bien plaisir :o))
L'arrivé en train (à 6h du matin après les péripécies que je vous ai conté la semaine dernière ^^)
Tiens ça recommence...Et c'est que ça tient boudiou :op
Ecrit par
Eleken
à
23:30
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petit(s) mot(s)
Catégorie : divers
Il y a quelques temps, j'ai été contacté par le webmaster du site http://www.audiocite.net/ afin de mettre à leur disposition 2 de mes textes. Opération entièrement bénévole de leur part et très intéressante sur le concept. Ce fût un plaisir pour moi que de leur donner l'autorisation d'adapter les-dits textes (tous mes textes sauf contre ordre étant sous licence artlibre pour rappel)... Ce qu'ils ont fait :o) récemment, et vous pouvez donc retrouver mes textes en format audio... Bon, soit, je pense moi-même les retravailler pour apporter un "background" sonore à la lecture afin d'augmenter la portée des mots... Mais l'idée est plaisante, a tel point que j'enviseage de faire moi-même des enregistrements de mes textes à l'avenir (car qui mieux que l'auteur connait le ton à donner aux paroles ^^) Voili-voilou, ci-dessous les liens vers les pages me concernant.
http://www.audiocite.net/science-fiction/eleken-traski-le-temoin-de-laube.html
http://www.audiocite.net/romans/eleken-traski-ils-flottent.html
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Eleken
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12:05
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Catégorie : divers
Bonjour, I'm alive :op Alors juste au sortir de mon coma artificiel je vous livre ce récit haut en couleur de ma nuit épique ;o). moi je vous le dis, la sncf, c'est de la balle... Comment que dire, la calvaire manichéen qu'il m'ont offert hier au soir... Départ de mon train à 22h, arrivé à 21h... Monté dans le train à 21h20 tranquillou, couchette du haut, je m'installe, je déballe, en chaussette et t-shirt comme chez moi... le temps pas, un autre arrive... Et là... C'est le drame ! 21h45 "Oui, excusez-moi mais il faut que vous partiez, la scnf a commis une erreur, j'ai réservé tout le wagon pour 50 enfants" dit le jeune homme... Hein !? Comment !? Répondis-je, certain que Dieu n'allais pas encore punir son serviteur... Et bien si, à croire que Die+Alexis = Poisse :op Je me retourve à 21h50, dehors, fulminant avec d'autres sur le contrôleur bien désemparé... Puis un miracle, il rajoute un wagon, 1h de retard... Mais pas de bol, comme à la "ZenSaineCestEfff" (nom modifié pour ne pas affiché ouvertement un avis personnel et purement personnel, merci loi LCEN), ils ont du mal à compter, il rajoute un 1er classe, 40 place, chouette... On est 50 :os C'est là que ça devient épique ! "Les familles d'abord"... Heu... "Les femmes seules"... Hum... "Les couples"... Hey! Je me retrouve parmis les 10 ploucs dehors à me les gelé depuis 1h30 (heureusement en compagnie d'un autre diois natif - comme moi, seul, jeune en bonne santé, donc qui a le droit de se les geler - d'infortune avec qui je peux entamer une négociation sérieux) "Ecoute mon gars, s'il demande encore des couples, on dit qu'on est homos" :op Je sais pas pourquoi l'idée l'a pas emballé ^^ Bref, on est 10, on redescend le long du quai, et enfin, le contrôleur dit, là j'ai 2 places, y a 2 personnes ensemble ? Ni une ni deux je lève la main, oui, avec lui, oui (bon lui descendait à Valence, mais c'est tout pareil)... Et enfin, avec une heure et demi de retard, je me couche et le train part... L'histoire ne donne pas le sort des 8 victimes restantes, mais la sncf, je vous hais ! bref, comme prévu pas trop dormi même si le trajet fut meilleur que les 2 précédentes fois. A l'arrivée, un papa, une maman, venu quérir le fiston retardataire sur la neige gelée et glissante, direction la boulangerie pour le petit dej' (vu l'heure et de toute façon j'avais pas le choix :op) et ensuite, coma profond à 7h avant réveil en fanfare vers 12h... Ouf, voilà... Au moins à raconter, c'est plus drôle qu'à vivre ^^.
Sur ce, je suis partis, après-midi chargé, amis, famille... Week-end chargé, repas, famille, cinéma (à croire qu'à Die le temps ralenti et que je peux faire plein de choses). Je vais bien dormir moi ce soir.
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Eleken
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12:38
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Catégorie : divers
Il était penché par-dessus le gouffre. Sombre, fatal, morbide. Combien d'homme s'était jeté dans le vide, à cet endroit, avant lui ? Combien ? mille ? dix mille ? cent mille ? Comment le savoir. Verrais-t-il les rangées d'ossements avant de les percuter ? Est-ce là une information importante ? Quelque chose qu'il faut savoir ? "De toute façon, je ne pourrais pas leur dire" pensa-t-il pour clore le débat qui faisait rage dans son esprit. Il s'approcha encore, ses orteils dépassant dans le vide. Le vide... Comme son esprit, il se sentait vide de toute vie, de tout désire. Vivre ? Mais pourquoi voudrait-il encore vivre ? Il n'a jamais réussi
à construire une famille, les siens le renient comme un paria... Il est loin de tout et de tous. Et ce gouffre là. Ce gouffre qui porte un nom de mort et de noirceur. Le gouffre de ceux qui vont là où nul ne va. Il y est. Au bord du gouffre. Prêt à faire le saut qui scellera son existence. Il veut mourir. Même si profondément enfui sous la noirceur de sa résignation, il y a encore un maigre espoir qui survit dans le froid et l'obscurité. Il espère, que quelqu'un l'arrête, que quelqu'un vienne l'empêcher de sauter, l'empêcher de mourir. Mais il n'y a personne. Personne. Longtemps qu'il est là, au bord du gouffre. Longtemps qu'il étend ses bras vers l'infini de l'après. Il aimerait qu'une main forte se pose sur son épaule et le tire, mais il n'y a rien. Que verra-t-il dans la mort ? Il espère qu'il ne verra rien. Que c'est là, la vraie fin de sa vie ? Il implore son dieu que cela soit. Il ne veut plus agoniser à nouveau...
Ce don de sa vie, il le fait avec plaisir, avec soulagement. Tout à coup, c'est l'instant. Il est trop tard, le saut et déjà fait. Plus de retour en arrière possible. Plus de possibilité de survie. Plus de passé, plus d'avenir. Seulement cet instant présent, puissant, qui électrise chacun de ses muscles, qui fait exploser dans son âme la quintessence du désire de survie. Ses pieds quittent le sol rocheux. Son corps s'élance dans le vide. La lumière, le sol. Chaque parcelle de ce qu'il voit prendre une nouvelle dimension, chaque détail est plus profond. Il ressent la vie dans chaque être qui peuple le désert. Il ressent leurs esprits. Il les entends. Il tombe... L'obscurité le gagne, la vie le quitte, il l'a laissé aux êtres qui vivent. Il n'est plus que corps, son esprit s'est déjà libéré... La chute s'accélère... Il perd les détails, la lumière disparaît, la sensation de poids, du temps, de l'être... Il tombe mais ne tombe plus, il meurt mais ne meurt plus... Pendant cette seconde extatique, il est tout, il est rien...
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Eleken
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13:13
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Catégorie : Mes textes
Un petit essai d'un chat réalisé sous flash... Le dessin animé un jour qui sait :op (quand je serai à la retraite j'aurais du temps de libre)
--- Eleken,
Fait mumuse avec sa table graphique et flash
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Eleken
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21:40
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Écrire... Écrire pour ne pas mourir... Écrire pour ne pas prendre le chemin de cette fenêtre que j'ai ouverte dix fois ce matin... Écrire pour écrire... Écrire pour ne pas penser... Écrire pour essayer de résister... A l'envie folle de me lever... De sauter... De partir... De tout quitter... Écrire... Qu'est-ce que je fais maintenant... Les faits enfin divulgués... La connaissance enfin acquise... J'avais demandé de l'espoir... Il y a des mois... Je crois que le message n'était pas passé... Et maintenant... Et maintenant... Je dois mourir... C'est la dernière chose que je vois... Mon seul échappatoire... Je n'ai plus la force d'affronter chaque jour... Je n'ai plus le courage... De voir chaque soleil... Quand je sais qu'à côté de moi... Il y a de le souffrance... Qu'en moi, il y a de la souffrance... Je suis au supplice ce matin... Je n'ai qu'une envie... C'est de mourir... Alors pour ne pas le faire... J'écris... Pour ne pas subir... J'écris... Pour tenter de résister à la montée de l'obscurité qui envahit chaque once de mon jugement... J'écris... J'écris... Je n'ose arrêter d'écrire... Je ne cesse de m'y résoudre... Mais j'écris... J'écris... J'écris... J'écris... Il faut que j'écrive car à cet instant, celui du point final... J'aurais cessé en ma vie de battre.
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Eleken
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09:42
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Catégorie : divers, Mes textes
Qu'est-ce que j'ai fait, au final, pour être ici, ici à nouveau, devant cet écran, le goût amer de la souffrance dans la bouche s'écoulant tel le fiel sur mon existence. Absolument rien de mal je le crois... Seulement voilà, il ne suffisait pas que j'y croive. Je suis si las d'écrire des insanités ce matin, si las de devoir encore me justifier, si fatigué de cette vie de souffrance et de tristesse que j'ai conçu et alimenté. Je suis si triste de faire encore du mal, de subir encore le mal, pour des choses passées, et pour d'autres qui n'ont jamais existées.
Toutes cette haine et cette colère qui me frappent comme autant de lances et détruisent le peu que j'avais réussi a reconstruir ces derniers mois. Je ne le méritais pas, non je ne méritais pas cette nouvelle punition, cette nouvelle colère, ce regain de haine contre moi... J'en souffre chaque seconde depuis hier, à nouveau incapable de me focaliser sur l'existence qui m'entoure, à nouveau plongé dans la folie et la détresse. Comme j'ai mal, c'est horrible... Je ne croyais pas, que j'aurais encore mal.... Je savais qu'à un instant, la haine resugirrait, pour m'éloigner, pour m'éliminer. Je me demandais chaque jour sous quelle forme elle reviendrait... Je ne m'attendais pas à ça, pas comme ça, pas avec ça.
C'est immonde de me dire que je ne suis plus libre d'écrire ce que je veux, que tout ce que je dis est contrôlé, disséqué et surtout... Corrompu. Comment vivre dans un monde où je n'ai que le droit de me taire ? Même ici, je suis pris au piège, incapable d'écrire plus avant ma souffrance, ma détresse ou ce que je ressens chaque jour.
Alors si c'est là mon dernier acte d'humanité, avant d'en finir avec mon existence, je vais ici et présentement me rebeller, refuser l'occlusion de mon esprit et me battre pour garder et reprendre la liberté que mes doigts soupir.
Je suis vraiment navré que tu ai pu interpréter quelque chose me concernant d'un manière aussi fausse et corrompue et par la même, je me sens méprisé dans ma propre innocence et honnêteté. J'étais venu ici pour revoir des amis, passer un moment agréable... Tout est détruit et bousillé. Et cela fait naître en moi de la colère et du désespoir. Je ne suis pas un imbécile et un monstre. Je ne sème pas... Bref, à quoi bon parler encore une fois... Je suis ridicule. Je me justifie ? Alors que je n'ai rien à justifier, puisque je n'ai commis aucun crime. Quelle est cette souffrance qui me brûle encore... Je veux plus vivre ça, je ne le peux plus. Comment pourrais-je le vivre encore ? Je n'ai commis aucun crime. Je suis INNOCENT... Mais je n'ai aucun jury pour m'écouter, je suis déjà condamné sans possibilité de rédemption d'une faute... D'une faute ? Mon Dieu... C'est ça une faute ? C'est ça la cause d'une colère et d'une agression si violence ? D'un mépris si grand ?
Je ne dois pas te jeter la pierre. Je m'en rends compte en écrivant ces lignes. Je sais ce que tu ressens. C'est cette même souffrance qui est la mienne. Tu te sens trahie et méprisée... Et en fonction de ça, tu as réagis avec une violence qui demandait à s'exprimer... Ce fut pareil pour moi à la lecture du résultat de cette violence et je suis tenté de supprimer à nouveau tout ce qui précède... Mais j'ai besoin de le dire, de te le dire... Je ne t'ai jamais méprisé ou agit dans le but d'apporter, de t'apporter, de la souffrance et de la peine... Seulement la vie est ainsi faite qu'elle ne ressemble pas du tout à celle que je souhaitais... C'est triste, ce résultat, cette existence... Je vais m'en aller, beaucoup plus vite que prévus je pense maintenant... Car je ne pourrais pas affronter tout ça encore une fois... Je ne sais simplement pas comment je vais m'en aller... En train ou sous forme de cendre. Désolé, je me tais... Je ne fait qu'apporter plus de souffrance... Je me tais, je ne veux plus faire de mal.
Ecrit par
Eleken
à
08:30
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Catégorie : divers, Mes textes
Le monde qui m'entoure,
Ressemble à une tombe,
Celle de mon âme immonde,
Que tu juge sans retour.
Sans tribunal tu m'as damnée,
Sans crime je suis jugé,
Et seule la mort est en option,
Comme choix sans compassion.
Ecrit par
Eleken
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19:09
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Catégorie : Poème
"Si le prénom de Dieu, c'était Raymond...
J'aimerais bien m'appeler Raymond"
Ecrit par
Eleken
à
11:30
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Catégorie : Citation
Le feu, le bois brûle dans l'âtre, écoulant dans la pièce cette chaleur suffocante qui me prend la gorge. Qu'est-ce que je fais là, me suis-je demandais encore une fois ? Qu'est-ce que je suis venu chercher ici ? Il n'y a rien ici. Une moquette épaisse, d'un vert émeraude recouvre le sol. Des tentures descendent le long des murs à l'unisson des rideaux qui me masquent les fenêtres. Ils avaient dit que l'enfer n'était pas chaud. Alors pourquoi suis-je ici ? La peau irisée de souffrance, scarifiée d'horreur... Le meurtre... Voilà ce qui m’a conduit ici. Sa peau était devenue écarlate, cramoisie, presque noire, pendant que je cherchais vainement à relâcher mes doigts de son cou, pendant qu'elle cherchait désespérément à reprendre sa respiration. Pourquoi lutter ? Contre la pulsion ? Contre la haine ? Contre la mort ? Alors même que sa trachée venait de ceder sous la puissance de mes mains... Alors même que mon esprit disséquait mon acte avec la froideur d'un légiste... Ce regard mort... Ce regard éteint... Cette pièce... Elle est grande, peut-être quarante mètres carrés... Mais il n'y a aucune sortie... Chaque fois que j'essaye de balayer un rideau, va vue s'obscurcit et je m'en éloigne sans comprendre... Il y a une porte, mais la poignée n'offre aucune prise... Des sorties, des moyens de m'échapper de cet enfer... J'en suis entouré... Mais aucune n'est vrai... La seule chose qui soit vrai, c'est le feu... Ce feu que je respire, ce feu qui respire... Qui consume ma peau... Qui fait roussir mon corps... Combien de temps ? Depuis combien de temps suis-je dans cette pièce... Un été... Un printemps... Plus d'hiver... Un siècle... Mille... Je sais... Je ne sais pas... Ceci est ma prison... C'est là qu'est mon enfer... Cette pièce entre les murs de mon esprit, avec pour seule compagnie moi-même... Moi... Moi... Mon enfer... Ma prison... J'ai cessé de hurler il y a longtemps... J'ai oublié depuis combien de temps... Ici... Il n'y a ni jour, ni nuit... Seulement le crépitement du feu, la chaleur suffocante qui m'empêche de dormir... Et la peur comme seule amante... La peur que cela ne finisse jamais, que je sois vraiment condamné à l'enfer éternel...
Je redresse soudainement la tête... La poignée de la porte est en train de tourner... Je me précipite... Non ! Je retire tout ce que je viens de penser... Je ne veux pas savoir ce qu'il y a hors de cette pièce... Depuis trop longtemps je suis enfermé ici... Je ne veux pas... Je ne veux pas ! JE NE VEUX PAS !!! Mais irrémédiablement, sans qu'aucune force dont je dispose ne soit suffisante, le pommeau de la porte tourne entre mes doigts nimbés de sueur...
Et la porte s'ouvre... Et je hurle... Je hurle... Je hurle...
Ecrit par
Eleken
à
23:27
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Catégorie : Mes textes
Ma création, mon oeuvre, mon art, mes nouvelles, mes poèmes, mes dessins, ma personne, en somme comme en multiplié, moi, moi et re-moi. Bienvenue dans l'empire de JE :oP.
Si vous même écrivez de petite nouvelle ou poème. N'hésitez pas à me contacter par email. Je me ferais un plaisir de publier votre oeuvre.
A préciser tout ce qui est de moi est sous licence LAL