jeudi 3 juillet 2008

Un nuage

Le temps gronde,
Et le ciel larmoie,
C'est l'été que je côtoie,
Et dans la bouche ce goût immonde.

Celui du sang flétri,
Des veines taries,
J'ai dans la bouche,
Un million de mouche.

Elles battent les ailes,
Hurlent leur kermesse,
C'est là que mon âme se blesse,
Au milieu des cris et des querelles.

Je n'ai pas de passé,
Pas non plus d'avenir,
En ce siècle je suis pire,
Qu'un animal blessé.

--- Eleken,
ça va, ça vient, le moral et comme le temps

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