mardi 22 juillet 2008

Il ne pleut plus.

Je regardais au loin et je ne voyais plus rien. Que des cendres. Pas un cris, pas un souffle, pas une fleur, pas un oiseau dans le ciel. La terre brûlée encore fumante laissé s'échapper de son corps des volutes blanchâtres qui me faisait pleurer. J'avançais vers la citée sans savoir pourquoi. Tout était mort à l'intérieur. Je n'ai rien à faire ici me dis-je à haute voix. Et pourtant, je continuais d'avancer. Je n'avais simplement pas encore résolu de faire demi-tour. Malgré la souffrance de la brûlure sur ma peau. Malgré l'absence d'espoir. J'avais voulu rentrer. Alors maintenant, je rentrais, même sachant qu'il n'y avait personne que des cadavres et des souvenirs noircit pour m'accueillir. Il y avait à ma droite un rocher, immuable. Un ancien de ce monde qui surveillait la ville depuis sa construction. A sa manière, je le sentais pleurer. Alors, je m'en suis approchais, j'ai infléchis ma course vers le néant, vers la mort, vers l'agonie que je me promettais d'endurer... Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? POURQUOI ?! Mes larmes accompagnent maintenant le rocher, s'écoule du son flanc et son bu par la terre ébène... Voilà ce qu'il me reste. Des larmes.
--- Eleken,
Ouais, ben le passé, bof, le présent pas mieux,
l'avenir c'est pire (pour la rime)

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