WASHINGTON (Reuters) - Quelque 300 chats, dont près d'un tiers étaient morts, ont été découverts par la police américaine dans la maison d'une femme âgée en Virginie.
La police est intervenue à la demande de voisins qui se plaignaient d'une odeur pestilentielle. Selon les policiers, la maison paraissait propre de dehors, mais l'intérieur était rempli de chats, d'urine et d'excréments.
"Les chats sortaient des tiroirs et des meubles (...) Il y en avait des centaines", a déclaré à Reuters Richard Henry, responsable de la police du comté de Fairfax. Au total, 273 chats ont été retrouvés ce week-end, dont 86 morts. La femme, son mari et leur fille ont reçu l'ordre de quitter la maison.
Mais la femme est revenue chez elle et a tenté de récupérer 30 autres chats qui ont alors été "confisqués", ce qui porte le total à plus de 300.
Ruth Knueven, 82 ans, a été accusée de mauvais traitements à l'encontre des animaux. La plupart des chats étaient malades et issus de parents consanguins, aussi ne pourront-ils pas être proposés à l'adoption.
"Ce sont des chats qui sont devenus sauvages (...) et, malheureusement, il faudra presque tous les faire piquer", a déclaré Henry.
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