lundi 18 septembre 2006

Un jour d'octobre

Là où se laissait aller mon regard, il se détournait tout le temps.

Au travers des ridules de pluie sur la vitre, mes yeux ne contemplaient que la fin du champs de bataille grevé par la colère d’un empire.
Partout de mètre en mètre, jusqu’au sommet de la colline, les corps, sans vie et sans visage, s’amoncelaient comme un sinistre jeu d’osselet.
« Pourquoi Père ? Pourquoi a-t-il fallut que tu permette cela ? Pourquoi ? Pourquoi… »
Mais aucune réponse ne me parvint. Comme toujours le silence. Comme jamais il m’oppresse. Des gens sont mort ici, des gens mourrons ici.
Mais aujourd’hui c’est un cimetière sans tombe pour s'y reposer.

Et j’en suis le fossoyeur.

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