mercredi 7 décembre 2005

Brave patrie : La CIA bientôt inscrite sur la liste noire de l’aviation civile

C’est un coup dur pour la CIA, jeune start-up spécialisée dans les liaisons aériennes inter-régionales, qui vient aujourd’hui d’être classée parmi les compagnies « à risque » par la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC), rejoignant en cela ses concurrentes Air Koryo (Corée du Nord), et plusieurs autres entreprises de transport africaines, dont on estime qu’elle ne satisfont pas pleinement aux exigences de sécurité posées par les conventions internationales.

L’inspection surprise opérée par les techniciens de la DGAC a en effet relevé plusieurs graves anomalies techniques dans l’utilisation de la flotte de la CIA, anomalies considérée comme susceptibles de nuire au bon déroulement des vols. Les fonctionnaires de la DGAC aurait ainsi été surpris du « nombre importants d’appareils électriques superflus reliés directement à la batterie ou à l’alternateur de l’appareil, risquant de créer une surcharge lorsque le fer à souder et la fraise de dentiste sont utilisés simultanément ».

Autre source d’étonnement, la présence de nombreuses baignoires dans la soute de l’appareil. Si ce dernier point « n’est pas en soit une infraction puisque chaque compagnie est libre de transporter du fret en plus des passagers, ce fret fût-il composé exclusivement de baignoires » les experts ont toutefois été surpris par le fait que ces baignoires soient ainsi transportées « pleines d’eau ».

Le monde du transport aérien se voit ainsi de nouveau, par l’entremise honteuse de fonctionnaires sur-protégés appliquant des textes liberticides d’inspiration marxiste, privé d’une de ses jeunes pousses les plus prometteuses, et les plus innovantes. Outre le fait que la CIA était la seule compagnie à assurer certaines liaisons curieusement délaissées, comme Aviano/Le Caire, Rammstein/Damas ou encore Langley/Kaboul, la jeune entreprise avait entre autres marqué les esprits par son système très compétitif de miles gratuits dont ses abonnés pouvaient bénéficier dès le premier vol.

Le rapport de la DGAC met en tout cas un terme au projet de liaison quotidienne Abidjan/Camp Juers, qui tenait à coeur à de nombreux bravepatriotes.

Un drame pour la liberté d’entreprendre et l’aménagement du territoire, à n’en point douter.

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