J'ai fait ripper le bout de mon ongle sur la pierre du briquet. Une flamme, haute et jaune, a jaillit à son sommet, illuminant brièvement la pénombre avant de retomber en une flamme plus fluette et contenu. J'ai allumé une à une les quatre bougies du chandelier, instaurant à la pièce un caché de mystère. Pendant que je disposais les couverts, les ombres ont dansé sur les murs. J'ai débouché la bouteille de vin, ai servit nos deux verres d'un jus écarlate. J'ai mis un disque dans le tourne-disque, une vieille balade que tu avais toujours aimé, regardé une dernière fois l'ensemble de la scène... Et je me suis assis, satisfait de l'ensemble, persuadé que cela te plairait, persuadé que pour cela j'aurais mille sourires et regard d'amour...
Mais c'était sans compter sur pluie, sans compter sur la chaussée, tes pneus usés, ta légère myopie et l'homme ivre qui arrivait en sens inverse sur la petite route qui te ramenait à la maison. Les bougies étaient finit depuis longtemps, quand, comme la cire, sur mes joues mes larmes se sont figées...
mardi 4 septembre 2007
Le dîner
--- Eleken,
Qu'est-ce que je ferais pas pour un sourire,
un regard... Pour mon âme...
Ecrit par Eleken à 09:39
Catégorie : Mes textes
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