Cédant à la pression de mes innombrables (?!) fan je viens vous dire que je ne suis pas en train de glander dans le treffon de mon appartement-prison, mais que malgré le travail, la guitare, les cours du soir, ma copine et tout un tas d'activités extrémement prenantes, je continu d'écrire et de créer des nouvelles... Seulement je suis actuellement sur deux projets accès ambitieux (nouvelles d'une centaines de page chacune) dont voici un extrait (court) de chacun pour dire, oui je suis là.
Le père-monde - extrait du chapitre 13
Elkaïn se perdit dans le lac de ses yeux, et alors que son pouls s'accélérait considérablement, son souffle disparût à mesure que Deonys approchait son visage du sien. Elle posa sur sa main sur sa joue, provoquant une intense et délicieuse brûlure qui le fit tressaillir. Enfin elle posa ses lèvres sur les siennes. Une douce chaleur se répandit dans tout son corps et sa peau se couvrit de chair de poule. Le monde autour de lui s'effaça dans l'obscurité de ses yeux clos et il se laissa aller à la douceur de cette étreinte qui sembla durait plus qu'une vie d'homme.
Elle se pressa plus encore son visage contre le sien puis se sépara de lui et le monde autour se re matérialisa. Les yeux de Deonys étaient humide, à n'en pas douté les sien aussi, son regard ne pouvait se détacher du sien. Elle finit par sourire, de ce sourire simple qu'il aimait tant, mais qui désormais avait révélé son sens profond.
"Je dois y aller", finit-elle par dire.
"Non, pas tout de suite reste...", répondit-il en avançant d'un pas, mais déjà elle s'était retournée et s'en allait d'un pas vif. Elle ne lui adressa pas un dernier regard alors qu'il la suivait des yeux sentant déjà son cœur se serrer de cette séparation trop subite. Il s'accroupit contre l'arbre derrière lui, la tête entre ses genoux et se mis à pleurer. Des larmes de chagrin mêlées à des larmes de bonheur.
Le Lac rouge - Extrait du chapitre 1
La chose frappe contre la porte. Une flaque d'eau se forme sous la porte qui semble gonflée d'humidité sous la poussé de ce qui se trouve derrière. Paulette à genou, les yeux fermées, tiens serré entre ses mains contre sa poitrine la sainte bible et récite des lithanie chrétiennes pour le salut de son âme et écarter les démons. La porte semble presque respirer de craquement, de soupir et de goutte d'eau qui coule sur le long de son bois. La chose, qui se jette une dernière fois contre la porte de la chambre, pousse un long hurlement, à la fois métalique, liquide et froid comme la mort, qui semble se prolonger le long des murs, dans les os de Paulette, durant une éternité qui menne à l'aurore. Puis le hurlement commence à mourir, lentement d'un aigu vers un grave, il se cache dans le silence.
Le Lac rouge - Extrait du chapitre 2
Comme un maux d'estomac, le réveil se glisse insidieusement au milieu de mon sommeil. Je sens mon corps frémir de l'éveil, appelé par ce jour qui commence pour moi. J'ouvre les paupières à la pénombre de mon salon. Je distingue un peu floue mes jambes. Mes yeux sont sec et douloureux d'avoir porté mes lentilles toute la nuit. Mon bras droit est complétement ankilosé, j'ai dormi dessus .Je soulève difficilement mon corps et essuie sur mes yeux le sel de mes larmes séchées.
Je m'asperge le visage d'eau devant la glace au dessus du lavabo. Mon regard est celui d'un être qui ne crois plus à rien et attend la mort.
Je remarque alors que malgré l'absence de bonde dans le lavabo, celui-ci se rempli. L'eau ne s'écoule pas. Puis elle commence à tournoyer, comme aspirée... Mais le niveau ne diminu pas bien au contraire. Je coupe le robinet avant que cela ne déborde, mais l'eau continue de tournoyer dans le lavabo sans que je puisse comprendre pourquoi. Soudain je me rend compte qu'il fait un froid glacial sans cette salle de bain. Un courant d'air agite la pièce et me fait frisonner. Une chute de tension aveugle la pièce un instant. Je recule d'un pas. Apeurée par la scène.
Aussi soudainement qu'apparut, le courant d'air s'estompe et le bruit familier de l'eau qui s'écoule dans le lavabo me parviens. Je m'approche pour constater que tout est normal. Quant toute l'eau à finit de s'écouler, ne reste que le trou obscur comme un oeil dans le blanc de la porcelaine. Prise d'un instant de panique mon soufle et mon coeur s'accélerent. je m'empare de la serviette à ma gauche et m'essuie le visage avant de sortir de la pièce.
PS : il s'agit de morceaux non relu, donc non corrigé, donc un peu d'indulgence merci ;o)
PS2 : il s'agit de morceaux que je n'avait jamais diffusé, juste pour faire plaisir à ceux qui avait lu des extraits plus finalisés...
Eleken,
L'idiot de pseudo écrivain sans lecteur
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