Regardez, jeunes gens, jeunes personnes, comme la victoire est futile en ce monde où la liberté n’est qu’un mot additionné aux autres pour mieux vous contrôler ! Nous sommes tous les rouages d’un système établi, sans capacité, sans possibilité d’y échapper… C’est le système même qui nous a enfanté, qui nous nourris, qui nous apporte le confort pour nos esprits limités. Ce système, cet ensemble de système, que ce soit la société, la gravité ou la créativité. Un homme (enfin celui qui le revendiqua) dit un jour, rien ne se crée, tout se transforme… Malheur sur moi, pauvre hère que je suis, pauvre imbécile… Je ne crée donc rien, je ne fait que retranscrire, reproduire, dissimuler derrière ma médiocrité ce qui a déjà été fait… Je ne suis donc pas un artiste, mais un simple copiste. Et la société ? Oui, me rebeller, bien sûr ! … Mais non, car vivre sans électricité, sans eau courante et sans aucun confort… Je ne le veux pas. Bien sûr, je suis un conformiste, je me conforme à ce que la société m’a appris à aimer… Et surtout à ce qu’elle ne m’a pas appris. Attraper un lapin dans la forêt, distinguer les bonnes des mauvaise baies, avoir un apport calorique inférieur à 800cal. par jour… Non, j’aime trop le gras pour ça… Et puis, où vivre lorsqu’on n’est pas dans la société. Société, monstre gluant qui recouvre chaque parcelle habitable de notre chère terre… Et la gravité… J’aimerais m’envoler, parcourir librement les airs, voler avec les oiseaux, sentir le vent couler sur mon corps… Mais je ne peux pas voler, je ne suis pas né pour voler… Alors voilà, on me parle de victoire, « oui tu as réussis dans ta vie », « regardes, tu as une bonne paye », « regardes, tu écris, tu fais de la guitare, bla bla bla »… Mais tout ça… Toutes ces victoires… Ce ne sont que de la poudre aux yeux… Enlevez le « v », ajoutez un grand « d » et vous obtenez ce que sont nos victoires… Un moyen de nous convaincre nous même du contraire de la réalité… Un moyen de voiler nos yeux d’esclaves.
Nous ne sommes pas libres.
vendredi 26 octobre 2007
Le non sens de la victoire
--- Eleken,
Jamais je ne vivrais en homme libre,
tant qu'il me restera l'espoir,
de vivre en liberté.
Où es-tu partis ?
Ecrit par Eleken à 09:31
Catégorie : Mes textes
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3 commentaires:
«Bien sûr, pour me consoler, je pourrai toujours me dire que j'ai réussi ma
vie, que j'ai une femme et une fille adorables - Ah, la différence entre
adorables et adorées ! -, que je mange à ma faim voire un peu plus, qu'il y a
toujours cinq milliards d'humains qui crèvent de faim, et que je les aide en
donnant trois cents francs par an à Médecins sans frontière...»
http://tacheo.free.fr/textes/le_miroir.htm
(Non, c'est pas du spam, y'a vraiment un rapport.)
J'étais sur que ce genre de texte matinal eveilleurait ta logorrhée ;o)
Je de finir le texte... Pas d'autre que mot que superbe, touchant, affreusemment vrai... Dans chacun de tes mots (si la signature en bas ne m'a pas trompée) je me suis reconnu, retrouvé... Rire, dans la contestation même du système, nous faison émerger un système...
:o)... un peu jaune.
Eleken,
Un mouton, qui espère être noir...
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