A quoi m'a t-il servi, hier soir, ce matin, en cet instant de pleurer... Non pas comme un enfant qui a mal, mais comme un homme détruit... Je ne ressens aucun espoir, mon âme brûle, mon esprit s'empêtre dans des discours horribles et néfaste... Ma vie n'a aucun intérêt à mes yeux... Et pourquoi cela... Parce qu'un rêve est revenu de ses cendres... Ce n'est pas moi qui avait allumé le bûcher, c'est peut-être moi qui l'avait fait survivre... Je ne sais même pas. Je me sens perdu, agonissant de mes brûlures, je pleure et je gémis, priant pour que tu viennes me sauver... Mais tu ne viens pas. Tu reste là, juste au bord de la fosse, détournant le regard, ne voulant me voir mourir... Tes yeux que j'aime et qui m'ont toujours apporté le réconfort... J'en suis privé... Alors oui, ce n'est pas facile de faire le choix que j'ai fait, j'ai sacrifié tout ce qui était moi dans ce but... Alors ce n'est pas simple comme un "au-revoir"... Je suis là, je frémis, j'ai froid, je tremble, plus des secousses des larmes qui coulent devant mes yeux, me cachant cet écran... Trois petits points qui ont tout signifié dans ma vie, trois petites heures qui m'apportaient tout dans l'existence... Je suis abandonné et laissé aux corbeaux... Est-ce si facile de fermer les yeux pendant que je cherche ton regard ? Est-ce si facile de ne pas entendre mes supplications ? Est-ce si facile de me laisser comme ça ? Je ne crois pas... Et j'espère que tu le vois, que tu m'entends... Mais pourquoi alors ? Chacun de mes muscles me brûlent de fatigue, chacun de mes yeux pleurent et me piquent... Mon esprit est là, qui tape sur ses lignes, ma souffrance est là, comme sa ponctuation... Que faut-il que je fasse ? Que faut-il que je dise ? Faut-il que je me mette à genoux ? Faut-il que je supplie ? Ce rêve qui est vivant, je souffre à nouveau l'enfer de le perdre... Je ne sais même pas ce que j'écris, c'est complètement nul, c'est trop loin de ce que je pense... Trop de reproches, trop d'accroches... Pas assez de sentiment... Je n'arrive pas à dire ce que j'aimerais dire... Peut-être parce que tu me l'as interdit... J'ai mal, ô mon Dieu comme j'ai mal... Attendre, toujours attendre, souffrir, encore souffrir... J'ai un rêve, que je n'ai jamais oublié, malgré la tempête et le froid, j'ai continué de rêver...
mercredi 10 octobre 2007
C'est à genou que je te supplie...
--- Eleken,
... :'o( C'est à croire que je donne l'impression d'aimer souffrir,
Je dois essuyer mes larmes, car c'est indésirable, mais ce n'est parce qu'elles sont cachées, qu'elles n'existent plus....
Ecrit par Eleken à 09:27
Catégorie : Mes textes
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