« La cerise c’était le gâteau. Du gâteau madame la cigogne… Oui comme vous dites, stupide ! Stupide est le clerc qui le soir venu cour la rue à recherche de la perversion. » Me lança le révérant Orange, les yeux gros et la moue affirmative. Moi, pauvre enfant de sept ans, que pouvais-je dire ? Le vieil homme était manifestement fou, mais je ne devais pas le contredire, ainsi était-il écrit au-dessus de sa porte la phrase implicative : « À toi qui regarde le vieil Orange, ne change pas son chemin d’aucune manière car le Rouge pourrait alors te prendre la vie ». Franchir cette porte n’avait pourtant pas été une mince affaire. Et maintenant que je suis dans cette petite cellule grise, que faire ? Des heures d’essais infructueux, comme des années s’écoulant dans le noir, je m’étais heurté à une simple question. « Comme s’ouvre ce qui ne s’ouvre ». Et oui, car en ce lieu de perversion malsaine, la logique était une notion abstraite et pénétrer cette pièce je ne savais pas faire… Alors j’ai tourné en rond jusqu’à ce que tout à coup je traverse la porte… Je comme à comprendre. Je savais, quelque part, je le savais que le révérant Orange symbolisait plus qu’il n’existait. Tout cela c’est dans ma tête ! Oh Seigneur ! Oui je me rappelle vaguement, j’étais penché sur le bac de linge en train de chercher une paire de chaussettes encore mettables en l’état… Je… Je n’ai pas sept ans. « Qui êtes-vous ? » Demandais-je au révérant sur une soudaine impulsion. « Je suis la couleur du doigt du ciel », me répondit-il. Évidement, tout ceci était sans sens aucun, j’avais à la fois la sensation de connaître cet endroit tout en étant incapable de savoir où j’étais. Si je n’ai pas sept ans, pourquoi suis-je si petit ? Toutes les questions, mais aucune réponse ne traînant par terre…
Alors, l'ombre immonde revint... Et je sus où je me trouvais...
La cerise orange.
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