J'ai cru un instant qu'une fois les coups de bâtons arrêtés, que la peur aller s'envoler... Mais la peur est toujours là, omnisciente, écrasante. J'ai peur, car même si le bâton n'est pas là, le ciel est gris et vers l'inconscience je prise le tabac et mon esprit je broie... L'incompréhension, je n'ai pas assez de connaissance pour connaître. La dureté d'un regard est autant un coup qu'une main... L'absence est pire, comme un poison qui s'infuse dans mes veines. Alors quand je me repose de ma prose, j'ai mal de l'appel au drame. Pourquoi ? "Parce que" me dit-on. Il le faut, c'est un mal nécessaire, une souffrance obligée...
Mais je suis las de cette éducation, las d'avoir peur... Alors je me terre au fond de mon esprit, je m'emprisonne de peur et de souffrance... Au risque de paraître loin... Car j'ai peur, oui j'ai horriblement peur, que le bâton ne soit simplement caché derrière le dos. Captif, de ma peur, captif, de la violence, captif, de ma souffrance...
mercredi 13 juin 2007
Après les coups de batons... ?
--- Eleken,
Seul avec ses peurs.
Ecrit par Eleken à 09:30
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