Je regarde par la fenêtre du train, chaque matin, et c'est le même paysage qui passe, les mêmes gens qui s'assoient, le même ciel que je vois. C'est une forme de ras-le-bol qui me prend ce matin aux trippes. Qu'est-ce que je fous là ! Qu'est-ce que je fais là ? Si ma vie se résume à prendre le train le matin, travailler toute la journée, prendre le train le soir, espérer le week-end, le voir passé, voir le travail revenir, attendre les vacances, les voir passer... A quoi ça sert ? Je n'attends plus rien de cette existence ? Pourquoi la vivre ? Conditionné ! Me crache mon esprit, je suis conditionné à ne pas me rebeller contre l'esclavage de mon esprit par un système que plus personne ne domine. Ce système qui nous montre un président, puis un autre, les définissants systématiquement coupables de la situation... Des hommes, des coupables, qui n'ont pas plus de pouvoir sur ce pouvoir entropique que moi-même. Le choix du collectif, le suicide collectif, voilà le choix de notre société, le reflet de mon âme, ce qui corrompt mon esprit... Demain, je partirais... Tous les jours je me dis que... Demain je partirais... Un monde meilleur, un autre temps, une autre chance... De changer... De vivre et de survivre, de corrompre et de revivre, de rompre et de sourire... Demain je partirais, car de cette vie, je n'ai plus l'envie.
--- Eleken,
regardant à travers la vitre sale d'un wagon de RER,
respirant l'air putride déjà respiré par 1000 autres personnes
4 commentaires:
Et si tu arrêtais de disserter sur ce qui t'entoure qui semble si négatif à tes yeux.A mon humble avis, cesse de te poser des questions! Vit ta vie et il faut que tu la vois de façon positive. Ne t'enterre pas dans cette société actuelle. Imagine la belle comme tu la souhaiterais et ton coeur s'entrouvera réchauffer.
Les critiques ne font pas avancer, les changements oui. A toi de les provoquer.
Une vieille amie dont les conseils sont ce qu'ils sont.
Hum... Je m'interroge sur ton identité (je ne reconnais pas le style)... Bref, mon droit à l'interrogation philosophique ne doit pas être bafoué et encore moins, par mon propre imaginaire... Je ne m'enterre pas, bien au contraire, je me bats pour m'extraire de la tombe, même si je sais qu'il fait froid hors de la terre. Enfin, je ne crois pas qu'il y ait matière au débat sur une simple dénonciation du "métro-boulot-dodo" ;o)
Eleken
Dit toi qu'au moins tu n'as pas la grippe depuis 5 jours :'(
Ah non, ça va moi j'ai la forme ;o)
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